par Webmaster | 4 09 25 | Actualitès
Les jihadistes du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), lié à al-Qaïda, ont déclaré l’entrée en vigueur d’un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel au Mali, dans le sud-ouest du pays, près du Sénégal et de la Mauritanie. L’annonce a été faite ce mercredi 3 septembre, après le Jnim ait intercepté plusieurs véhicules près de Nioro et enlevé des passagers qui selon des sources dans la région sont proches du chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, importante figure religieuse du Mali
Le Jnim, dans des vidéos diffusées dans la soirée, a revendiqué ces enlèvements – sans donner de précisions – et décrété l’entrée en vigueur d’un blocus précisément sur ces deux villes. .
Les jihadistes annoncent également leur intention d’empêcher l’importation de carburant au Mali, mettant directement en garde les transporteurs qui viendraient du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée ou de Côte d’Ivoire avec des camions-citerne.
L’armée malienne et les autorités de transition n’ont, jusqu’à présent, fait aucune déclaration, ni sur les enlèvements des proches du chérif de Nioro, ni sur l’instauration du blocus.
Les autorités malienne ont instauré en juillet des restrictions de circulation et des couvre-feux nocturnes à Kayes, Nioro et dans plusieurs autres régions maliennes, comme Ségou ou Sikasso.
Source:RFI
par Webmaster | 4 09 25 | Actualitès
Le gouverneur de Nioro a interdit le 28 août 2025 la transhumance et le pâturage des troupeaux étrangers, notamment en provenance de Mauritanie, face aux menaces sécuritaires.
La décision a été signés le 28 août 2025 interdisant jusqu’à nouvel ordre la transhumance et le pâturage d’animaux appartenant à des ressortissants étrangers dans la région. Des menaces djihadistes croissantes, cible particulièrement les troupeaux en provenance de la Mauritanie.
chaque année plusieurs millions de têtes de bétail transitent à travers par cette région adjacente aux frontières avec la Mauritanie et le Sénégal, dont la majorité proviennent de la Mauritanie. Le décret n° 2010-602/P-RM régissant la transhumance au Mali, tout en garantissant la mobilité des éleveurs, autorise la restriction temporaire de ces pratiques pour des raisons de sécurité.
par Webmaster | 2 09 25 | Actualitès
Conseil des Ministres s’est réuni le Mardi 02 septembre 2025, sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed OULD CHEIKH EL-GHAZOUANI, Président de la République.
Le Conseil a examiné et adopté les projets de décrets suivants :
‐ Projet de décret portant organisation et fonctionnement du système d’Information sur le Marché de l’Emploi en Mauritanie.
Ce projet de décret vise à définir les caractéristiques organisationnelles et opérationnelles du système d’information sur le marché de l’Emploi en Mauritanie (SIMEM). Il précise les missions, définit les responsabilités des différentes parties prenantes, encadre l’usage des données et crée une commission technique chargée de la gouvernance du système d’information sur le marché de l’Emploi en Mauritanie (SIMEM). Il institue, également, le principe d’une actualisation périodique des données, ainsi que celui d’une évaluation régulière du dispositif, pour garantir sa pertinence dans le temps.
‐ Projet de décret portant nomination des membres de Conseil d’Administration de l’Institut Supérieur du Numérique (Sup Num).
‐ Projet de décret portant nomination du président et des membres de Conseil d’Administration de l’Institut Supérieur de Génie Industriel (ISGI).
‐ Projet de décret portant application des dispositions de la loi n° 2024-045 en date du 18 décembre 2024, relative au contenu local dans les secteurs des industries extractives et de l’Energie.
Ce projet de décret vise à appliquer les dispositions de la loi n° 2024-045 du 18 décembre 2024, à travers la mise en place de mécanismes d’exécution ainsi que les dispositifs institutionnels et techniques nécessaires pour compléter le cadre juridique et réglementaire encadrant la Stratégie Nationale de Contenu Local.
A cet effet, les capacités des parties prenantes nationales vont se concentrer sur :
– La création du Conseil national du contenu local, ainsi que l’organisation de son fonctionnement et de sa composition. Ce Conseil aura pour mission d’élaborer les stratégies et politiques nationales relatives au contenu local dans les secteurs des industries extractives et de l’énergie, avec l’appui de l’unité du contenu local.
– L’organisation de l’obligation de soumettre des plans triennaux prévisionnels ainsi que des rapports annuels de la part des opérateurs et de leurs sous-traitants, et le mécanisme de leur suivi.
– L’instauration du principe de préférence nationale dans l’emploi et l’acquisition de biens et services, en donnant la priorité à la main-d’œuvre nationale et un avantage préférentiel aux entreprises locales pour les prestations qu’elles fournissent.
– La création d’une plateforme numérique dédiée au suivi et à l’évaluation des engagements pris. Cette plateforme intègrera une base de données spécifique à l’exécution des engagements, qu’il s’agisse de l’emploi de la main d’œuvre nationale ou de la fourniture de services par les Mauritaniens.
– La définition des mesures d’incitation à la performance en matière de contenu local et les sanctions applicables en cas de manquement aux obligations.
‐ Projet de décret portant obligation de dépôt et de traitement électronique des opérations et de transactions foncières.
Ce présent projet de décret propose d’instaurer une obligation de dépôt et de traitement électroniques de l’ensemble des transactions portant sur des biens immatriculés ou non immatriculés.
Aussi, le projet de décret prévoit un calendrier de mise en œuvre de cette obligation en deux étapes : digitalisation de toutes les transactions foncières au niveau des chefs-lieux de Wilayas, pour compter du 1er janvier 2027 et au niveau de l’ensemble du territoire national, pour compter du 1er janvier 2028.
Le présent projet de décret vise également à créer une base juridique et opérationnelle inclusive dans la mesure où il fait obligation à l’ensemble des démembrements de l’Etat impliqués dans les processus de traitement des transactions foncières et exploitant des systèmes d’informations pour cette fin, de prendre les dispositions nécessaires pour garantir l’interopérabilité de leurs systèmes tout en garantissant les normes de sécurité des données communément admises dans ce domaine.
‐ Projet de décret fixant les conditions de création des zones d’Aménagement concrété (ZAC).
Ce projet de décret vise à mettre en place un cadre juridique clair et opérationnel pratique pour l’ensemble des projets d’aménagement à l’échelle nationale, en garantissant la sécurité juridique des opérations d’urbanisme en cohérence avec les documents d’urbanisme en vigueur. Il complète ainsi les dispositions générales prévues par le règlement général d’urbanisme simplifié et vient répondre à un besoin exprimé par l’administration, celui d’un outil plus détaillé et opérationnel pour encadrer les projets d’aménagement publics ou privés à l’échelle nationale.
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de l’Agence Mauritanienne d’Information.
Le Ministre de l’autonomisation des Jeunes, de l’Emploi, des Sports et du Service Civique et le Ministre de l’Economie et des Finances ont présenté une communication conjointe relative à la Stratégie Nationale de Promotion de l’Entrepreneuriat et de Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises pour la période 2025-2030.
Cette communication vise à élaborer une nouvelle stratégie nationale de promotion de l’entrepreneuriat et de développement des MPME (SNEMPME) pour la période 2025-2030. Partant d’un diagnostic approfondi des obstacles qui entravent le développement de ce type d’entreprises dans notre pays, liés notamment à l’inadéquation de l’environnement juridique et administratif, aux financements, à la faible intégration de ces entreprises dans les chaines de valeur, et ce malgré les grands efforts déployés par l’État en faveur du développement du secteur privé, la promotion de l’entrepreneuriat et de financement des MPME.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur a présenté une communication relative à la situation internationale.
Le Ministre de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement Local a présenté une communication relative à la situation intérieure.
Le Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire a présenté une communication relative à la décarbonation du Bâtiment et de la Construction.
Cette communication vise à lancer un plan national conjoint de décarbonation du secteur du bâtiment et de la construction, un programme stratégique visant à réduire l’empreinte carbone de ce secteur clé de notre économie nationale. Ce plan de quatre ans vise à :
‐ Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments publics ;
‐ Encourager l’utilisation et promouvoir les matériaux durables et locaux bas carbone ;
‐ Intégrer des normes environnementales dans les projets d’urbanisme et de construction ;
‐ Accompagner les acteurs du secteur des travaux publics vers des pratiques plus vertes ;
‐ Renforcer la réglementation environnementale et son application.
Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :
Ministère de l’Education et de la Réforme du Système d’Enseignement
Suite à une Inspection menée par l’Inspection Générale d’État, il a été mis fin aux fonctions des responsables ci-dessous :
– Le Président de la Commission de Passation des marchés publics, Idrissa Oumar Kébé ;
– La Directrice Générale de l’Enseignement, Hawa Yoro Dia ;
– Le Directeur du Patrimoine et de l’entretien, Abdallah Sow,
– La Directrice de l’Administration et des Finances, El Kahla Sidi Agjeil.
par Webmaster | 2 09 25 | Actualitès, Tribunes
La Mauritanie traverse une phase critique où les fragilités du régime actuel s’entrecroisent avec les tensions internes, les bouleversements régionaux et les accusations extérieures croissantes. Si ces faiblesses ne sont pas corrigées rapidement, elles risquent de précipiter le pays dans une profonde instabilité. En dépit d’un discours officiel affichant des ambitions de réforme, le pouvoir peine à instaurer une véritable culture de transparence et de redevabilité : les nominations clientélistes, l’absence de sanction des abus et la faiblesse du contrôle parlementaire, d’une opposition crédible alimentent une méfiance généralisée qui affaiblit la crédibilité de l’État face à ses partenaires et réduit sa capacité à répondre aux critiques. Par ailleurs, la persistance de la pauvreté, l’insécurité urbaine grandissante, l’affluence continue des émigrés, le chômage massif des jeunes et l’injustice dans la répartition des ressources nourrissent un sentiment de marginalisation, tandis que le décalage entre les déclarations officielles et la réalité vécue par les citoyens mine la confiance envers les institutions et crée un terrain propice aux protestations ou à la radicalisation. Le régime n’a pas non plus su désamorcer les tensions ethniques et communautaires ni instaurer un dialogue politique inclusif, laissant les divisions internes se transformer en leviers d’instrumentalisation qui sapent la cohésion nationale et affaiblissent la résilience du pays face aux pressions extérieures. Dans le même temps, l’instabilité régionale au Sahel ; marquée par la progression des groupes armés, la fragilité des États voisins et l’effritement des alliances sécuritaires ; accroît la vulnérabilité du pays. L’absence d’une stratégie nationale proactive pour sécuriser les frontières, moderniser le renseignement et anticiper les menaces expose la Mauritanie à des infiltrations et à un risque croissant de perte de contrôle territorial. De plus, les campagnes médiatiques et les critiques internationales sur de supposées complaisances avec certains réseaux armés ou sur des atteintes aux droits humains ternissent l’image du pays, alors que les autorités répondent souvent par le silence ou le déni plutôt que par une diplomatie offensive et une communication transparente, ce qui renforce les soupçons et affaiblit la voix de la Mauritanie sur la scène internationale. Si ces défaillances persistent, leur cumul pourrait devenir explosif : la colère sociale et les fractures identitaires pourraient se rejoindre pour provoquer une crise politique majeure, tandis que les pressions extérieures pourraient isoler le pays ou justifier une ingérence diplomatique indirecte, et qu’un affaiblissement sécuritaire pourrait faire glisser la Mauritanie vers un scénario semblable à celui de certains voisins.
Face à ces menaces, un sursaut national s’impose : il faut adopter une gouvernance plus transparente, instaurer un dialogue politique sincère, renforcer une diplomatie active et mettre en place une stratégie sécuritaire robuste et intégrée. Seule une reconnaissance lucide des risques et une action courageuse permettront de préserver la stabilité du pays, de consolider son unité nationale et d’éviter un basculement vers l’inconnu dans une région sahélienne déjà en ébullition. Je reviendrai très bientôt avec plus de détails et des preuves précises qui suscitent une inquiétude grandissante et méritent d’être connus de tous.
Haroun Rabani
par Webmaster | 2 09 25 | Actualitès
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme des migrants, Gehad Madi, se rendra en Mauritanie du 2 au 12 septembre 2025.
Le Rapporteur spécial évaluera les lois, politiques et pratiques actuelles du pays, ainsi que leur impact sur les droits humains des migrants.
Il tiendra des réunions à Nouakchott, Nouadhibou et Sélibabi avec les autorités gouvernementales compétentes, le pouvoir judiciaire, l’institution nationale des droits humains, les agences des Nations Unies, les organisations régionales concernées, les organisations de la société civile, ainsi qu’avec des migrants. Il visitera également les centres de détention concernés ainsi que les centres d’accueil temporaires.
À l’issue de sa visite, Gehad Madi présentera ses conclusions et recommandations préliminaires lors d’une conférence de presse qui se tiendra le vendredi 12 septembre 2025 à 11h30 (heure de Nouakchott) à l’UNICEF.
Le Rapporteur spécial présentera son rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en juin 2026.
par Webmaster | 29 08 25 | Actualitès
Le ministère de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement local a affirmé, dans un communiqué publié vendredi 29 août 2025, que le dernier rapport de Human Rights Watch sur les mesures nationales prises au sujet des migrants en situation irrégulière manque d’objectivité et de crédibilité et contredit les faits concrets sur le terrain. Le ministère a également affirmé que la Mauritanie met en œuvre le cadre juridique et réglementaire relatif à la lutte contre la migration irrégulière, conformément à l’esprit des lois et accords internationaux relatifs aux droits de l’homme et à la protection des migrants.
Le ministère de l’Intérieur a confirmé qu’aucun réfugié ou migrant en situation irrégulière en Mauritanie n’a subi de torture ou de mauvais traitements.
Voici le texte du communiqué du ministère de l’Intérieur :
« Le Ministère de l’Intérieur, de la Promotion de Décentralisation et du Développement Local, en réponse au dernier rapport publié par l’organisation Human Rights Watch concernant les mesures nationales prises, exprime son profond regret quant aux allégations et affirmations inexactes contenues dans ce rapport, qui ne respectent pas les principes d’une investigation objective et transparente auxquels devrait se conformer, normalement une telle organisation.
Le ministère attire l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur le fait que la Mauritanie agit dans le cadre de la législation relative à la lutte contre la migration irrégulière, et conformément à l’esprit des lois et conventions internationales en matière des droits de l’homme et de la protection des migrants.
A cet effet les mesures suivantes ont été prises :
Ouverture de cinq centres d’accueil et d’hébergement temporaires pour migrants en situation irrégulière dans les wilayas de Nouakchott et à Nouadhibou:
– un centre à Arafat (Nouakchott-Sud)
– un centre à Dar Naim (Nouakchott-Nord)
– un centre à Sebkha (Nouakchott-Ouest)
– un centre à Nouadhibou
– un centre spécial pour les femmes à Nouakchott-Sud.
* Création de deux nouveaux centres destinés aux migrants arrivant par voie maritime : le premier à Nouadhibou et le second à Nouakchott ; ils seront réceptionnés et mis en service fin septembre 2025.
Ces centres sont supervisés en coordination avec des équipes de l’Agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, et de l’Office national de lutte contre la migration irrégulière et la traite des personnes, avec l’usage de nouvelles applications informatiques (Obour, Deyar), afin de vérifier les identités des étrangers et garantir qu’aucune personne en situation régulière ne soit renvoyée.
Ces centres ont été équipés des moyens nécessaires : eau potable, électricité, points de santé dotés de personnel médical et de médicaments, ambulances, équipements et moyens de subsistance, moyens de transport climatisés et autobus neufs, en plus des unités de sécurité pour l’escorte jusqu’aux points frontaliers.
Afin d’assurer une plus grande transparence, ces centres ont été ouverts aux visites de ministres des Affaires étrangères, d’ambassadeurs, de consuls, des chefs de communautés de pays frères ainsi qu’aux présidents de communautés étrangères qui ont souhaité s’enquérir de la situation à l’intérieur de ces centres. Ils ont tous exprimé leur grande satisfaction.
Par ailleurs des instances nationales, telles que la Commission Nationale des droits de l’homme, l’Observatoire National de la Femme et de la fille et la Commission Nationale de lutte contre la Torture, ont également effectué des visites et ont exprimé leur satisfaction quant au respect des droits de l’homme et la gestion conformément au droit, de toutes les étapes du processus.
Aucun des étrangers concernés n’a présenté de preuve établissant qu’il se trouvait en situation régulière ou qu’il ait été victime de torture, de harcèlement ou d’humiliation de la part des autorités mauritaniennes, ni qu’il ait été privé de ses biens au moment du départ. Des registres ont été ouverts dans chaque centre afin de s’assurer, par la signature de chaque personne, qu’elle a bénéficié de tous ses droits et qu’elle n’a subi aucune humiliation ni torture avant son départ vers son pays.
Dans le cadre des efforts nationaux et internationaux visant à lutter contre la migration irrégulière liée à la traite des êtres humains, les résultats obtenus jusqu’à présent sont les suivants : démantèlement de réseaux impliqués dans le trafic de migrants et la traite des êtres humains, et déferrement de leurs auteurs devant la justice ; mise en échec de centaines de tentatives de migration irrégulière et arrestation de dizaines de personnes ayant tenté de voyager avec de faux documents ou de fausses identités ; sauvetage de plusieurs milliers de migrants en situation irrégulière provenant de pays amis et voisins, qui étaient exposés à un danger de mort certain en raison des conditions de navigation à travers l’océan, ainsi qu’à cause des naufrages. En outre, il a été procédé à l’enterrement d’environ neuf cents corps humains rejetés par la mer.
Dans ce même contexte, il convient de souligner le rôle majeur joué par les Garde-côtes, qui ont, à chaque fois, apporté secours et hébergé les migrants en détresse, après la panne de leurs embarcations. Le dernier incident remonte à l’aube du 27/08/2025, au niveau de l’arrondissement de M’Heijrat, où plusieurs dizaines de migrants ont été secourus, tandis que des dizaines de corps ont été repêchés et pris en charge, et que les recherches se poursuivent encore aujourd’hui pour retrouver les autres victimes.
La Mauritanie est également le seul pays de la région à avoir ouvert des centres d’accueil pour réfugiés depuis l’année 1991 à Mberra, sur la frontière avec le Mali, qui accueillent aujourd’hui cent cinquante trois mille réfugiés Maliens, tenant compte des conditions humanitaires auxquelles est confrontée la région.
A noter que le nombre total des réfugiés dans toute la zone a atteint environ trois cent mille migrants.
La Mauritanie affirme que la lutte contre la migration irrégulière constitue un défi mondial commun qui requiert une coopération internationale fondée sur la justice et le respect mutuel de la souveraineté des États, et que les mesures prises s’inscrivent dans ce cadre, et visent particulièrement à protéger toutes les parties et à garantir une migration sûre et organisée, en parfaite cohérence avec les principes que prétend défendre l’organisation Human Rights Watch.
Il aurait été plus judicieux et plus équitable que toutes les organisations et instances concernées, et en particulier Human Rights Watch, reconnaissent les efforts entrepris par la Mauritanie, dont elles en ont une parfaite connaissance grâce aux nombreuses opportunités dont elles disposent, pour faire face aux vagues de migration irrégulière et de traite des êtres humains auxquelles le pays est confronté, dans un contexte marqué par la fermeture des voies traditionnelles en Afrique du Nord et en Méditerranée, et par le passage de flux migratoires de divers pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à travers notre territoire en direction de l’inconnu.
La Mauritanie reste ouverte à toute partie officielle désireuse de constater les mesures légales mises en place dans le domaine de la gestion de la migration irrégulière, conformément à son système légal et éthique, comme c’est le cas dans le reste du monde.
Par ailleurs il y a lieu de rappeler la nécessaire prise en considération des réponses du Gouvernement, formulées le 16/7/2025, en réponse au courrier de l’organisation Human Right Watch du 1er juillet 2025.
En conclusion, la Mauritanie, réaffirme son engagement constant en faveur des droits de l’homme et de la coopération constructive avec ses partenaires, dans le respect mutuel, tout en rejetant toute allégation ou tout rapport dénué d’objectivité, de crédibilité et s’inscrivant en porte-à-faux par rapport aux données factuelles sur le terrain.