par Webmaster | 6 09 25 | Actualitès
Le président de la République a rendu publique, samedi, soir la liste du nouveau gouvernement dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko marquée par la nomination de Mme Yassine Fall au ministère de la Justice en remplacement de Ousmane Diagne.
La plupart des ministres et secrétaires d’Etat conservent leurs porte-feuilles.
Cheikh Niang remplace Yassine Fall au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
Déthié Fall, un allié de la majorité présidentielle, rentre au gouvernement en occupant le poste de ministre des Infrastructures.
L’avocat Me Bamba Cissé est le nouveau ministre de l’Intérieur en remplacement de Jean Baptiste Tine.
La Nouvelle composition du Gouvernement Sénégalais
• Mme Yassine Fall — Justice, Garde des Sceaux
• M. Birame Souley Diop — Énergie, Pétrole et Mines
• M. Cheikh Niane — Intégration africaine, Affaires étrangères et Sénégalais de l’extérieur
• M. Birame Diop — Forces armées
• M. Mohamedou Bamba Sissé — Intérieur et Sécurité publique
• M. Abdourahmane Sarr— Économie, Plan et Coopération
• M. Cheikh Diba — Finances et Budget
• M. Daouda Ngom— Enseignement supérieur, Recherche et Innovation
• M. Yankhoba Diemé — Transports terrestres et aériens
• M. Alioun Sall — Communication, Télécommunications et Numérique
• M. Moustapha Guirassy— Éducation nationale
• M. Mabouba Diagne — Agriculture, Souveraineté alimentaire et Élevage
• M. Cheikh Tidjane Dieye — Hydraulique et Assainissement
• M. Ibrahima Sy — Santé et Hygiène publique
• Mme Maïmouna Dieye — Famille, Action sociale et Solidarité
• M. Amadou Moustapha Ndiak Saré — Emploi et Formation professionnelle et technique
• M. Elhadj Abdourahman Diouf — Environnement et Transition écologique
• M. Bala Moussa Fofana — Urbanisme, Collectivités territoriales et Aménagement du territoire
• M. Serigne Gueye Diop — Industrie et Commerce
• Mme Fatou Diouf — Pêches et Économie maritime
• M. Olivier Bocal — Fonction publique, Travail et Réforme du service public
• Mme Khadijien Ndiaye — Jeunesse et Sports
• M. Alioune Dione — Microfinance et Économie sociale et solidaire
• M. Déthié — Infrastructures
• M. Amadou Bâ — Culture, Artisanat et Tourisme
Source:APS
par Webmaster | 6 09 25 | Actualitès

Les six routiers sénégalais enlevés ces dernières 48h au Mali par des jihadistes présumés ont été libérés vendredi soir.Cette libération a été confirmée par le syndicat de transporteurs ce samedi a l’AFP.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, avait annoncé mercredi soir la mise en place d’un blocus sur les régions maliennes de Kayes et de Nioro (ouest), frontalière du Sénégal et de la Mauritanie, notamment pour empêcher l’entrée de marchandises importées du Sénégal.
C’est Vendredi que l’Union des transporteurs routiers du Sénégal (URS), avait annoncé que les six routiers sénégalais conduisant des camions de marchandises avaient été enlevés au Mali par des groupes jihadistes.
par Webmaster | 5 09 25 | Actualitès, Le monde
Six chauffeurs routiers sénégalais ont été enlevés jeudi par des jihadistes présumés dans l’ouest du Mali, près de la frontière sénégalaise. Les camions transportaient des marchandises en provenance du Sénégal.Selon l’Union des transporteurs routiers du Sénégal (URS), les six personnes enlevées sont deux chauffeurs et quatre apprentis. Elles auraient été kidnappées jeudi sur un axe routier dans la zone de Kayes .
Mercredi soir, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a annoncé un « blocus » dans plusieurs zones frontalières de l’ouest malien.
Ses combattants s’en prennent aux véhicules de transport et perturbent les échanges commerciaux avec le Sénégal, qui fournit au Mali une partie de ses marchandises.
par Webmaster | 5 09 25 | Actualitès, Politique
La tension entre la Mauritanie et le Mali est un phénomène complexe, influencé par des facteurs sécuritaires, migratoires, humanitaires et historiques.
Le Mali fait face à une escalade d’attaques terroristes, notamment par le groupe JNIM, affilié à al-Qaïda. En juillet 2025, la JNIM a lancé des attaques coordonnées contre sept villes le long des frontières maliennes avec la Mauritanie et le Sénégal, visant des positions militaires et des infrastructures économiques critiques .
Ces attaques perturbent les corridors commerciaux vitaux (comme les axes Dakar-Bamako et Nouakchott-Bamako) et menacent les barrages hydroélectriques qui alimentent en électricité le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée. Une éventuelle prise de contrôle de zones clés comme Kayes par les terroristes aurait des conséquences désastreuses pour toute la région .
La Mauritanie a intensifié depuis début 2025 ses opérations contre les migrants irréguliers, expulsant des milliers de personnes dont des Maliens et des Sénégalais. Selon des estimations, plus de 30 000 migrants ont été interceptés entre janvier et avril 2025, et 88 réseaux de passeurs démantelés .
Ces expulsions ont exacerbé les tensions entre la Mauritanie et le Mali, ce dernier condamnant fermement le traitement réservé à ses ressortissants .
Il ne faut pas oublier que la Mauritanie accueille plus de 262 000 réfugiés et demandeurs d’asile maliens fuyant l’insécurité, les atrocités des groupes terroristes. Le camp de Mbera, conçu pour 70 000 personnes, en abrite aujourd’hui près de 110 000, entraînant une surpopulation et une pression sur les ressources locales .
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a dû réduire les rations alimentaires en raison d’un manque de financement international. Les conditions de vie se détériorent, avec des pénuries d’eau potable et une hausse des prix des denrées de base, affectant aussi les populations locales .
La Mauritanie fait beaucoup d’efforts et tente d’intégrer les réfugiés dans les systèmes nationaux (comme l’établissement d’actes de naissance) et appelle à un soutien international accru, mais elle assume seule une grande partie du fardeau .
Historiquement, les relations entre le Mali et la Mauritanie ont été positives, avec une coopération sur des projets de développement et la gestion des frontières. Un différend frontalier avait été même résolu en 1963 .
Les Implications régionales et internationales ne semblent pas donner l’effet escompté .L’UE avait signé un accord de 210 millions d’euros avec la Mauritanie pour renforcer la sécurité frontalière et lutter contre les réseaux de passeurs. Mais cette externalisation de la gestion migratoire exerce une pression sur la Mauritanie, qui intensifie ses expulsions, contribuant aux tensions avec le Mali .Par ailleurs, les crackdowns en Mauritanie et au Sénégal déplacent les points de départ des migrants vers le sud (Guinée, Guinée-Bissau), rendant la route atlantique (déjà la plus meurtrière au monde) encore plus longue et dangereuse .
Il est plus que primordial,face à la menace terroriste que le Mali, la Mauritanie et le Sénégal renforcent leur coopération sécuritaire (patrouilles conjointes, partage de renseignements) et résoudre les conflits locaux (tensions foncières, problèmes ethniques) pour éviter que les groupes terroristes ne profitent de ces faiblesses .
Une approche coordonnée entre les deux pays, incluant une gestion humanitaire respectueuse des droits humains et une coopération sécuritaire renforcée, est essentielle pour stabiliser la région.
Le soutien international est également crucial pour alléger le fardeau humanitaire porté par la Mauritanie.
par Webmaster | 5 09 25 | Actualitès, Le monde, Politique

Le Mali a annoncé le 4 septembre 2025 avoir déposé auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) une requête contre l’Algérie qu’elle accuse d’avoir abattu début avril 2025 un drone de son armée en territoire malien.
L’Algérie a rejeté ces accusations et selon le ministère algérien de la Défense, les données radar recueillies « établissent clairement la violation de l’espace aérien de l’Algérie » par un drone de reconnaissance venu du Mali.
Cette action s’inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays, alimentées par un incident spécifique et des différends stratégiques plus larges.
Le drone de reconnaissance malien (un modèle turc Akinci, immatriculé TZ-98D) avait été abattu dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025 près de la localité frontalière de Tinzaouaten (région de Kidal au Mali) / Tin Zaouatine (côté algérien).
Le Mali avait affirmé que le drone évoluait dans son espace aérien et que sa destruction est un « acte d’agression » délibéré destiné à entraver ses opérations militaires contre les groupes armés terroristes.De son côté l’Algérie soutient que le drone avait violé son espace aérien et a fourni des données radar pour étayer ses affirmations. Elle considère son action comme de la légitime défense.
Les relations diplomatiques entre l’Algérie et le Mali sont pour le moins en cascades.
En janvier 2024, le Mali a unilatéralement dénoncé l’accord de paix de 2015, parrainé par l’Algérie, qui visait à stabiliser le nord du Mali en intégrant les groupes rebelles touaregs. Le gouvernement malien actuel accuse l’Algérie d’interférence et de soutien à ces groupes.
Depuis les coups d’État de 2020 et 2021, la junte malienne s’est éloignée de la France et de ses partenaires traditionnels pour se rapprocher de la Russie (via le groupe Africa Corps et Wagner), une orientation que l’Algérie, puissance régionale traditionnelle, voit d’un mauvais œil.
Suite à l’incident du drone, le Mali, le Burkina Faso et le Niger (l’Alliance des États du Sahel – AES) ont rappelé leurs ambassadeurs en Algérie. En réponse, l’Algérie a fermé son espace aérien aux avions allant ou venant du Mali et du Niger et a rappelé ses ambassadeurs de ces deux pays.
Cet incident s’inscrit aussi dans une crise de sécurité régionale plus large dans le Sahel, où les groupes jihadistes (liés à Al-Qaïda et à l’EI) restent très actifs.
Il menace la coopération sécuritaire existante, comme le retrait du Mali et du Niger du Comité d’État-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), une structure de coordination militaire qui incluait l’Algérie et la Mauritanie.
L’Union africaine (UA) serait appelée à jouer un rôle de médiateur pour empêcher une nouvelle escalade, d’autant plus que la CEDEAO voit son influence diminuer dans la région après le retrait des pays de l’AES.
Une confrontation militaire directe est jugée peu probable, compte tenu de la puissance militaire supérieure de l’Algérie et la procédure devant la CIJ sera probablement longue.
C’est pourquoi,la résolution de ce différend passe sans doute par une médiation internationale par l’UA, pourquoi pas et une volonté de dialogue pour apaiser les tensions autour de la frontière commune, zone de trafic et d’activités terroristes.
Même, si la plainte du Mali contre l’Algérie à la CIJ est l’aboutissement d’une série de tensions diplomatiques et stratégiques, cristallisées par l’incident du drone,elle reflète un réalignement géopolitique profond au Sahel, où les juntes militaires cherchent de nouveaux partenaires et remettent en cause l’influence traditionnelle de puissances régionales comme l’Algérie. La situation nécessite une attention urgente pour éviter une nouvelle déstabilisation d’une région déjà très fragile.
par Webmaster | 4 09 25 | Actualitès
Les jihadistes du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), lié à al-Qaïda, ont déclaré l’entrée en vigueur d’un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel au Mali, dans le sud-ouest du pays, près du Sénégal et de la Mauritanie. L’annonce a été faite ce mercredi 3 septembre, après le Jnim ait intercepté plusieurs véhicules près de Nioro et enlevé des passagers qui selon des sources dans la région sont proches du chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, importante figure religieuse du Mali
Le Jnim, dans des vidéos diffusées dans la soirée, a revendiqué ces enlèvements – sans donner de précisions – et décrété l’entrée en vigueur d’un blocus précisément sur ces deux villes. .
Les jihadistes annoncent également leur intention d’empêcher l’importation de carburant au Mali, mettant directement en garde les transporteurs qui viendraient du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée ou de Côte d’Ivoire avec des camions-citerne.
L’armée malienne et les autorités de transition n’ont, jusqu’à présent, fait aucune déclaration, ni sur les enlèvements des proches du chérif de Nioro, ni sur l’instauration du blocus.
Les autorités malienne ont instauré en juillet des restrictions de circulation et des couvre-feux nocturnes à Kayes, Nioro et dans plusieurs autres régions maliennes, comme Ségou ou Sikasso.
Source:RFI