par Webmaster | 15 12 21 | Actualitès, Focus, Politique
Des membres du gouvernement, ont commenté, mercredi après-midi, les résultats du conseil des ministres.
Il s’agit des ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, M. Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, et de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration. M. Abdel Aziz Dahi.
Le ministre des Affaires islamiques, porte-parole par intérim, a indiqué que le conseil a examiné et approuvé plusieurs projets de décrets et des communications, dont deux projets de décrets relatifs à la protection des données.
Intervenant, par la suit , le ministre de la Transition numérique a passé en revue les grandes lignes des deux projets de décret qu’il a présentés durant la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Selon lui, les deux textes s’inscrivent dans le cadre des efforts entrepris pour créer un cadre juridique et réglementaire du secteur numérique.
Ainsi, le premier texte vise à mettre en œuvre certaines dispositions de la loi relative aux échanges électroniques, notamment en ce qui concerne la conservation et l’accès aux données, suivant les conditions administratives et juridiques établies, a souligné le ministre.
Les fournisseurs de service ont l’obligation de les trier les données, afin de s’assurer que leur protection et celles liées aux mineurs, est effective.
En outre, le projet de décret permettra l’identification des autorités compétentes pour accorder des licences, afin de permettre l’accès, bloquer ou supprimer un contenu jugé illégal. De plus, précise le ministre, les opérateurs qui ne répondent pas dans les meilleurs délais aux requêtes administratives et judiciaires, seront passibles de sanctions.
Quant au second projet de décret, il a trait à la création d’une Autorité de protection des données personnelles. D’après le ministre, le projet de décret définit la composition des membres de l’Autorité, ainsi que les modalités de leur remplacement en cas de démission, d’empêchement ou d’exclusion pour faute grave. Le ministre a également déclaré que le projet de décret délimite les pouvoirs d’investigation et les prérogatives en matière de sanction, qui sont confiés à l’Autorité.
Par ailleurs, il est demandé à l’Autorité, dans un délai de six mois, d’établir une liste de décisions prioritaires devant lui permettre d’être pleinement opérationnelle, a ajouté le ministre, qui précise que ladite liste de mesures doit être adoptée dans les 12 mois suivant sa création.
Enfin, le ministre a indiqué que des mécanismes ont été mis en place pour assurer une transparence totale. De ce fait, l’Autorité sera tenue de produire un rapport d’activité annuel, qui sera envoyé au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale et au ministre en charge de la Transition numérique. A cela, s’ajoute une diffusion du rapport sur le site web de l’Autorité.Dernière
par Webmaster | 14 12 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
Festival des Cités du Patrimoine bat son plein à Ouadane, dans le Nord de la Mauritanie. Un événement placé cette année sous le signe du développement.
Le Festival est placé sous le signe du développement, une innovation majeure qui donne une nouvelle orientation à ce rendez-vous qui célèbre les villes anciennes que sont Ouadane, Chinguitty, Tichitt et Oualata classées Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO.
Cette 10e édition a été inaugurée vendredi 10 décembre par le président Mohamed Cheikh El Ghazouani qui a appelé les Mauritaniens à mettre fin aux discours qui sèment les germes de la division.
par Webmaster | 14 12 21 | Actualitès, Focus
«Il s’agit d’hangars à avions, d’une piste intégrée qui permet l’atterrissage avec des moyens techniques modernes, d’une centrale solaire qui fournira une source d’énergie pour la base et d’un centre secondaire de commandement, de contrôle et d’information, qui s’appuie sur des radars pour la surveillance nocturne, afin de déterminer le mouvement des personnes et des véhicules légers et lourds.» Le renforcement des frontières septentrionales, s’inscrit dans le cadre de la stratégie, adoptée en février 2021 par le conseil des ministres, elle prévoit la création d’une «zone de défense» dans le Nord du pays pour faire face, officiellement, «aux menaces des terroristes, des trafiquants de drogue et des bandes du crime organisé».
par Webmaster | 10 12 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
« Au nom de Dieu le Miséricordieux
Et que les prières et la paix de Dieu soient sur son Noble Prophète
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale
Monsieur le chef de file de l’opposition démocratique
Mesdames et Messieurs, Ministres
Monsieur le Wali
Honorables présidents des conseils régionaux, élus et maires,
Mesdames et Messieurs, membres du corps diplomatique
Chers chefs de partis politiques,
Mesdames et messieurs, invités de la ville du patrmoine
Mesdames et messieurs invités
Tout d’abord, je tiens à vous adresser, à vous les habitants de la ville de Ouadane, les meilleures expressions de remerciement pour l’accueil chaleureux et la véritable hospitalité de Ouadane.
Mesdames et Messieurs,
De par son rayonnement culturel et historique, son architecture unique, ses bibliothèques riches en manuscrits précieux, la ville de Ouadane constitue un trésor patrimonial rare.
Au fil des époques successives, cette ville a su être un pôle économique actif, un pont qui relie l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne, et une source de rayonnement civilisationnel généré grâce au génie de ses savants, à leur bonne humeur et l’abondance de leurs connaissances, ainsi que grâce aux capacités créatives exceptionnelles de ses enfants qui s’appuient sur divers services issus de l’artisanat traditionnel et du développement animal ou agricole, construction et autres.
Ce sont ces groupes qui ont pu vaincre les dures conditions naturelles, et sans leurs efforts légendaires, la ville n’aurait pas été formée en premier lieu, et elle n’aurait pas pu survivre et résister face des temps ordinaires, pour l’élever aujourd’hui comme un héritage précieux.
Ce qui m’attriste, c’est que ces groupes de notre société ont historiquement été victimes d’injustice et de vision négative, alors qu’ils sont à la bonne échelle, ils devraient être au sommet de la hiérarchie sociale.
Le moment est venu de purifier notre patrimoine culturel des vestiges de cette injustice odieuse et de se débarrasser de ces préjugés et stéréotypes qui contredisent la vérité, heurtent les règles de la charia et de la loi, affaiblissent la cohésion sociale et l’unité nationale et entravent le développement de mentalités conformes aux concepts d’État, de droit et de citoyenneté.
De cette place, j’appelle tous les citoyens à transcender les vestiges de cette injustice dans notre patrimoine culturel et à purifier les discours et les comportements de ces préjugés et faux stéréotypes. J’appelle également chacun d’entre eux à se dresser face à l’émergence du soi tribal ces jours-ci, qui contredit la logique de l’État moderne et ce qui nécessite de se soucier de l’unité nationale ainsi que des intérêts des individus eux-mêmes.
En passant, je voudrais souligner que l’État restera le protecteur de l’unité nationale, de la dignité, de la liberté et de l’égalité de tous les citoyens par la force de la loi, quel qu’en soit le coût, et qu’il n’établira pas un droit ou un devoir sur toute affiliation sauf affiliation nationale.
Mesdames et Messieurs,
Ce festival a pour objectif de célébrer notre patrimoine, de revaloriser ses villes, de les accompagner dans des projets de développement, de stabiliser la population dans leurs foyers et de stimuler les industries culturelles et patrimoniales.
Conformément à cet engagement, le gouvernement a procédé à une revue globale des modalités et des objectifs du festival et a alloué, en prévision de la version actuelle de celui-ci, plus de trois milliards d’anciens ouguiyas pour financer divers projets d’aménagement qui contribuent à améliorer l’accès aux services de base tels que l’eau, l’électricité, l’éducation, la fin de l’isolement, le soutien au développement agricole et animalier, et d’autres choses qui contribuent à la mise à niveau de la ville et de ses environs et à l’établissement d’un développement local conforme à ses caractéristiques patrimoniales.
Je renouvelle mes remerciements aux résidents et invités pour annoncer, avec la bénédiction de Dieu, l’ouverture de la dixième session du Festival de la ville patrimoniale, en souhaitant à tous succès et réussite.
Je vous remercie et que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous.
par Webmaster | 9 12 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés, Tribunes
Sur la gabegie, le pouvoir n’a pas changé son fusil d’épaule. Le 28 novembre, le Président de la République a réitéré sa volonté d’aller de l’avant, tout en précisant les contours de la stratégie adoptée : la lutte sera institutionnelle. Entendez en douceur et sur la durée, n’en déplaise aux adeptes des méthodes coup-de-poing.
Première mesure dans le cadre de cette approche : étoffer les ressources humaines de l’Inspection générale d’Etat. Celle-ci ne pourra plus justifier ses défaillances par un manque de personnel. Il me paraît également utile de la débarrasser de tous ses tiroirs pour l’empêcher d’y entasser ses futurs rapports d’inspection.
Il n’échappe à personne que les irrégularités et les passe-droits ont tellement gangrené le tissu administratif que seul un traitement radical pourra les éradiquer. Et encore ! Cela suppose que les inspecteurs soient d’une probité à toute épreuve, qu’ils aient les coudées franches pour mener à bien leur boulot et que tout acte de prévarication signalé, sans exception, soit dénoncé et lourdement puni. En somme, il faut un engagement entier et vigoureux au service d’une gestion assainie.
Si la gabegie est tant décriée, ce n’est pas seulement parce qu’elle permet à des gens de s’enrichir illicitement dans un contexte général de pauvreté, mais aussi parce qu’elle sape à la base tout effort de bonne gouvernance. Elle engendre, en effet, un état pathologique où des programmes ambitieux et des financements colossaux peuvent accoucher de résultats modestes. Ce sont les conditions de vie des populations, de même que les indicateurs de performance du pays qui en subissent le contrecoup.
Sous cet angle, le combat contre la malversation s’impose comme composante essentielle de toute politique de bonne gouvernance. Beaucoup le souhaitaient herculéen, avec un KO spectaculaire dès les premiers rounds. Par réalisme, les espoirs devraient être mis dans une victoire aux points.
Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens
par Webmaster | 26 11 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés
Dahaba Djibril Diagana
À propos de la question des terres à Ngnawle, nous sommes édifiés.. ., si nous avions crû aux déclarations du gouvernement à propos, dit-on, de la « valorisation des terres », nous avons fait preuve de bonne foi, est-ce de la naïveté? Chacun préfère défendre son cousin et proche, comme quoi ils auront apporté du nouveau. Incohérence est mauritanienne sur cette toile!!! … Et, On se demande pourquoi nous subissons cette punition, pour ne mériter que de tels dirigeants qui ne tiennent aucune promesse ?
Nos gouvernements mettent toujours la charrue avant les bœufs. Des déclarations sans préparation, sans socle, voilà que les hommes d’affaires et les petits gouverneurs et préfets désavouèrent, à travers ces actes, les propos et promesses faites en grande pompe à Dar El Barka.
La parole publique ne pèse plus, d’où la persistance de la crise de confiance que les citoyens ont vis-à-vis des institutions et des gouvernants.
Pour qu’une issue favorable soit trouvée, il faut impérativement :
1 – Mettre fin à ces expropriations et ces provocations injustes et injustifiées.
2 – Privilégier le dialogue entre l’Etat et les propriétaires terriens.
3 – Mettre en place des politiques d’exploitations transparentes basées sur gagnant-gagnant pour l’ensemble des parties.
4 – Impliquer les acteurs représentatifs des différentes parties et les leaders soucieux de la paix et de la justice sociale donnant profit d’un climat apaisé capable garantir l’intégrité des politiques, rétablir la confiance et instaurer un climat permettant de faciliter l’installation et la confiance entre les terriens et les « investisseurs réels ».