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Le pays vit une période extrêmement difficile et potentiellement explosive .

UFP/DECLARATION:

Les alertes et des plaintes venues de partout, préviennent d’une dégradation continue des conditions de vie et d’existence réelles des populations, dans un contexte de persistance de la pandémie et d’accroissement des risques de généralisation du chaos engendré par les guerres à nos frontières Est et Nord.

Nous devons tous prendre conscience de la gravité des périls sur la paix et la stabilité de notre pays

Le pays vit une période extrêmement difficile et potentiellement explosive .

Sur le plan économique et social, la crise est patente et se traduit par un effondrement du pouvoir d’achat non seulement des populations traditionnellement les plus vulnérables( les ouvriers, les paysans, les sans emplois… des secteurs formels et informels) mais aussi, de plus en plus massivement, les classes moyennes, dont le désarroi est immense. Les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber rendant de plus en plus inaccessibles les produits alimentaires , particulièrement à de larges couches de la population aux maigres revenus.

Le chômage frappe de plein fouet les forces vives du pays, les jeunes et les moins jeunes. Face à cette situation, les mesures prises par les pouvoirs publics restent insuffisants et sans réels effets sur les conditions de vie de la majorité.

L’absence de rupture visible et assumée avec la gestion désastreuse de la décennie écoulée aggrave la situation non seulement sur le plan économique mais aussi social et politique.

La gabegie persiste et même s’accentue dans certains secteurs. Des responsables de détournements de biens publiques sont reconduits dans de hautes fonctions

Il est, par ailleurs, à craindre que la poursuite de la pratique et de mesures de discrimination exposent le pays à une grave crise identitaire et affectent gravement les rapports entre les communautés et groupes sociaux qui en sont les principales victimes -et l’État.

Au plan politique, l’esprit d’apaisement manifesté par le Président de la République et qui avait suscité beaucoup d’espoir au sein de la classe politique et dans l’opinion publique connaît de graves entorses qui risquent d’entamer la confiance dans le dialogue national convenu entre toutes les parties prenantes de la vie politique et sociale.

Ainsi en est-il de l’adoption récente de la loi dite sur les  » symboles nationaux » dont le report, lors de la précédente session parlementaire, avait suscité l’espoir de l’adoption par les députés, d’une nouvelle loi, sur une base consensuelle.

Malheureusement, la majorité parlementaire a préféré rompre avec l’esprit de compromis qui régnait à l’Assemblée Nationale depuis l’adoption de la Commission d’enquête Parlementaire et la coopération face à la Covid-19. Le passage en force et l’esprit d’hégémonie de la part de la majorité à travers le vote de cette nouvelle loi potentiellement liberticide, mettent en danger la politique d’apaisement et pousse au retour à l’esprit de confrontation et de surenchère.

Tout le monde convient de l’urgence vitale d’une réforme de l’enseignement et, certes, le département concerné est dans son rôle de la préparer. Mais, il était de la responsabilité politique du gouvernement de veiller à l’agencement judicieux des événements nationaux et à ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Aussi, les débats parfois débridés, suscités à l’occasion de cette concertation ont davantage contribué à augmenter les tensions dans le pays qu’à raffermir le climat d’apaisement nécessaire au dialogue national inclusif attendu.

Fort heureusement notre pays a tous les atouts pour surmonter ces problèmes et défis pour autant que les acteurs nationaux en aient la volonté politique et s’entendent sur les changements et réformes nécessaires.

Dans cet esprit, l’UFP demande:

– la prise de mesures plus efficaces pour améliorer les conditions de vie des populations mauritaniennes et pour faire face à l’impact prévisible de la sécheresse sur le monde rural et les perturbations des échanges internationaux.

Cette amélioration est indissociable de la lutte contre la gabegie et une réelle mise en œuvre des recommandations du rapport de la commission d’enquête parlementaire;

– déplore le manque de vigilance et de réactivité des autorités face aux tensions sociales suscitées parfois par l’administration elle même ;

– demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour mettre fin à toutes les provocations contre les populations, en particulier en rapport avec leurs droits civiques ( enrôlement) et fonciers ;

– appelle toute la classe politique, et en particulier la majorité, à prendre la mesure des défis auxquels le pays fait face, et à s’engager réellement dans la recherche du consensus national et pour créer les conditions nécessaires pour la réussite du dialogue national inclusif.

Nouakchott le. 13 /11/2021                                             La Permanence de l’UFP

Le chaos a de beaux jours devant lui un peu partout dans le monde! 

 

Le billet d’Hassane Lehaf

Que Biden fasse gaffe ,la Chine n’est ni la Libye ni l’Afganistan…..Que les européens ouvrent leurs yeux à son investiture « JOE » avait annoncé la couleur en désignant le futur adversaire du monde dit libre: la Chine! Les européens n’ont aucun intérêt à le suivre et puis Taiwan est plus chinoise que ricaine!

 

Dossiers prioritaires et urgents 

Auteur

Je ne consacre pas de publications sur l’enjeu des concertations nationales, pour la simple raison que je considère qu’il y a beaucoup plus urgent si bien que je n’exclus pas que ces dossiers, auxquels s’accroche l’opposition dite traditionnelle, m’apparaissent comme une diversion pour faire oublier des thématiques plus actuelles, plus urgentes et touchant à la survie des citoyens:

1-L’amélioration du panier de la ménagère suite à une envolée sans précédent des prix et trouver des solutions sur le court terme soulageant nos populations qui souffrent pour joindre les deux bouts. Je considère que le gouvernement a subi un échec cuisant sur le registre du contrôle des prix face aux hommes d’affaires.

2- Un grand coup d’arrêt définitif à la corruption s’impose. Elle semble continuer de plus belle au niveau de certains pans de l’administration selon des publications qui fleurissent sur la Toile. Pourquoi ne pas consacrer à ce dossier vital des états généraux ou des études sérieuses? Et mettre en place de nouveaux outils performants pour la combattre. Rien n’a changé dans le processus d’attribution des marchés publics. Ni les textes. Ni les ressources humaines.

3-Le règlement d’urgence du dossier de la décennie passée qui traîne en longueur. Il m’apparait illogique de continuer d’ignorer des responsables politiques mouillés jusqu’au cou pour ne vouloir retenir que la responsabilité de l’ancien président. Le dossier devrait amorcer un rythme plus soutenu, plus rapide, pour mettre à la disposition des populations des centaines de milliards détournés. Qui financeront des programmes sociaux. Il n’est pas concevable que des citoyens continuent de se pavaner librement après avoir détourné des montants si excessifs. Ou bien pense-t-on dans les lambris du pouvoir que cet argent a disparu sans qu’on sache comment ?

4- Une évaluation urgente de l’impact du Plan de relance économique, voté il y a un an et financé à hauteur de 240 milliards MRO, s’impose d’urgence. Quels en sont les résultats ? L’impact sur l’emploi ? Le chômage ? Ce plan avait privilégié les secteurs économiques dits primaires, agricole, pastoral et de pêche. Or les prix de la viande et du poisson ont atteint des niveaux prohibitifs. Ce sont pourtant des produits locaux. Pourquoi cette hausse ? À quoi a servi tout ce financement colossal ?

Page Facebook de Béchir Fall

Joie Inachevée

En ces jours de novembre de l’année dernière, le Président de la République annonçait une augmentation des pensions de retraite. Il rajoutait ainsi un motif de joie à la commémoration de l’indépendance nationale. Inutile d’épiloguer sur le taux net de cette augmentation, une fois sortie du bloc opératoire des services financiers, ou sur l’effet d’annihilation résultant de la flambée des prix. Dans tous les cas, la mesure était louable.

Cependant, une année après, son application reste inachevée : beaucoup de ceux qui devaient en bénéficier attendent toujours. Je veux parler des retraités du secteur parapublic qui ont été sevrés, sous de faux-fuyants. L’affiliation des établissements EPA (public à caractère administratif) ou EPIC (public à caractère industriel et commercial) à la Convention collective les autorise à contourner les lourds circuits étatiques, en matière d’emploi et de gestion financière. Mais elle ne correspond pas souvent à la réalité des choses, statutairement parlant.

Si ces institutions usent largement de l’autonomie administrative et financière, ils n’en continuent pas moins à vivre aux crochets de l’Etat. Les grosses rallonges récemment allouées aux organes de communication de service public en sont l’illustration. Il y a duplicité en l’occurrence : d’un côté, l’employeur met en avant son caractère public quand il s’agit de solliciter des subventions budgétaires, et de l’autre, il se barricade derrière le paravent de la Convention collective pour se soustraire à l’exécution d’une mesure prise au sommet de l’Etat en faveur de leurs retraités manifestement dans le besoin.

La décision du Président de la République avait été comprise comme une volonté d’alléger, par-delà les statuts, les tourments de personnes qui ont longtemps servi l’Etat et qui, dans leur situation de retraite, peinent à mener une vie décente. En cela, les retraités du parapublic et ceux de la Fonction publique sont logés à la même enseigne. Ils ont en commun d’avoir mis leur vie active au service de l’Etat et d’avoir enduré les maigres rémunérations, pour finir leur carrière dans un état de dénuement. Je peux en témoigner pour avoir été détaché dans certains de ces établissements.

Priver les retraités du parapublic de cette augmentation ôte à la décision présidentielle un pan important de son champ d’application et une bonne part de la joie que son annonce avait suscitée. C’est aujourd’hui l’occasion de réparer ce tort.

Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens

Mauritanie-Algerie:Renforcement de la coordination securitaire et intensification des echanges commerciaux

Le Ministre  algerien de l’Intérieur et des Collectivités locales monsieur Kamel Beldjoud a annoncé ce mardi 9 novembre, plusieurs décisions prises en marge de la réunion du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien qui vient de se  terminer à Alger.

La Mauritanie et l’Algerie  ont décidé de renforcer la coordination sécuritaire entre eux, et ce, par la mise en place et la création d’un comité de sécurité conjoint

Les deux pays ont décidé également d’intensifier les patrouilles au niveau de la bande frontalière commune, ainsi que renforcer les efforts communs dans la lutte contre la drogue et la prospection illégale d’or dans la région.

Dans les domaines économiques et commerciaux , une route reliant Tindouf à Zouerate sera construite  et une zone de libre-échange entre les deux pays au niveau de la zone frontalière sera etablie.Des expositions commerciales seront organisées à Nouakchott de manière permanente par les sociétés algériennes.

La Mauritanie félicitée à la COP26 pour sa Contribution Déterminée Nationale.

La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a adressé le 21 octobre 2021, à travers la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, ses félicitations à la Mauritanie pour la soumission de sa contribution déterminée nationale (CDN) mise à jour et pour son leadership dans la promotion des Accords de Paris.

Elle a souligné les remarquables efforts de la Mauritanie pour préparer cette nouvelle contribution malgré les défis de la COVID19. Elle recommande par la même occasion à la Mauritanie de réaliser ses ambitieux projets de réduction des émissions de gas à effet de serre, avec les supports adéquats, dans un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2030.

La contribution déterminée au niveau national, est le plan détaillé que chaque pays est tenu d’établir, dans le cadre de l’Accord de Paris, pour montrer comment il compte réduire la quantité de gaz à effet de serre nocifs qu’il émet. Tous les pays sont censés réviser leur CDN afin de faire preuve d’une plus grande ambition.

Au 30 septembre 2021, seuls 120 pays, représentant un peu plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avaient communiqué de nouvelles CDN ou des CDN actualisées. En outre, trois membres du G20 ont annoncé de nouveaux engagements supplémentaires en matière d’atténuation pour 2030.

Or pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, la communauté internationale dispose de huit ans pour réduire les émissions annuelles de 28 gigatonnes supplémentaires d’équivalent CO2 (Gt éq CO2), en plus de ce qui est promis dans les CDN actualisées et les autres engagements pour 2030.

L’Afrique qui contribue pour moins de 4% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, est le continent le plus pauvre en émission, mais demeure le continent le plus vulnérable aux impacts dévastateurs du Réchauffement Climatique. C’est aussi et surtout le continent qui possède le plus de potentiel pour une développer une croissance verte, à l’instar de la Mauritanie avec son exceptionnel patrimoine naturel.

Maimouna SALECK

 

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