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À qui appartient le poisson ?

La Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de la Pêche Artisanale (CAOPA) a organisé en octobre dernier, un webinaire auquel j’ai eu le plaisir de participer en tant que journaliste mauritanienne.L’objectif en était d’élargir la réflexion autour de pratiques inquiétantes fragilisant la sécurité alimentaire de la majorité des pays côtiers, et menaçant dans les pays en développement concernés l’emploi de plus de 100 millions de travailleurs dont près de 32 millions d’acteurs du sous-secteur de la pêche artisanale (voir ce rapport 2019 de Greenpeace : le  poisson détourné).

Durant ce webinaire un large éventail de questions a pu être formulé et discuté, – dont certaines relevant directement de la situation en Mauritanie : Comment concilier un développement durable du secteur de la pêche avec les objectifs commerciaux des acteurs exogènes ? Comment sortir de la situation actuelle, entre les accords de pêche et les usines de farines et d’huiles de poisson ? Qui vend le poisson aux usines de farines? La ressource appartient-elle aux communautés qui la vendent ou à ceux qui l’acquièrent pour la transformer ? Comment doter la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP) d’un mandat de « gestion partagée » de la ressource, à même d’en améliorer la durabilité ? Quid de la gestion des risques associés aux prospections en cours et à l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole ? Comment ramener l’avis scientifique au cœur des décisions politiques ? Comment soutenir les médias dans leur mission d’information et de mobilisation autour des enjeux majeurs, rattachés à ces questions ? …

Production de farines de poisson : une industrie toujours plus prédatrice

Autrefois artisanale, la production de farines de poisson a démarré au début du 20ème siècle autour d’une belle idée : celle de recycler les déchets de poissons. Malheureusement, elle s’est progressivement transformée en activité industrielle menée à bord de navires-usines, avant de venir s’arrimer directement au niveau des ports de pêche.

Les poissons ciblés sont les petits pélagiques, poissons gras se rassemblant en grands bancs en Afrique de l’Ouest, et notamment trois espèces surexploitées selon les dernières évaluations de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO): sardinelle ronde, sardinelle plate, et ethmalose d’Afrique. Outre que ces poissons sont un maillon clé d’une extraordinaire chaine de biodiversité, ils constituent dans la sous-région la principale source de revenus des communautés locales de pêche, tout en leur apportant une protéine très accessible. L’impact écologique de l’industrie comprend par ailleurs des niveaux substantiels de prises accessoires par les chalutiers approvisionnant les usines, contribuant significativement à la dégradation du milieu marin.

Cette situation inquiète vivement la communauté scientifique, ainsi que les organisations de professionnels de pêche. Alertés par la famine qui frappe actuellement près de 2 millions de malgaches, victimes du pillage de leurs ressources halieutiques couplé à une sécheresse aigue, les acteurs multiplient les appels au gouvernement pour une gestion plus durable, plus rigoureuse et plus transparente du secteur. Voir ici l’appel d’un expert halieute : https://mobile.facebook.com/story.php?story_fbid=2981612972079799&id=100006933762840&sfnsn=mo&_rdc=1&_rdr.

Mauritanie : un modus operandi alarmant

En Mauritanie, la situation qui est tout aussi alarmante que partout ailleurs, est devenue critique avec l’essor des usines de production d’huiles et de farines de poisson dans le pays : 42 implantées, dont 38 en activité. Et si on imaginait que la quarantaine d’usines de farine de poisson tournaient à plein régime, combien de millions de tonnes de petits pélagiques seraient détournés, chaque année, des assiettes des populations africaines ?

Les usines de production de farine de poissons ont commencé leurs activités vers la fin des années 2000, après avoir été chassées d’un peu partout dans le monde (dont le Maroc, le Sénégal, la Gambie…), accusées d’avoir épuisé les stocks de poissons jadis abondants, détruit les écosystèmes locaux, contaminé l’environnement et paralysé le tourisme à travers les pollutions suscitées.

Communément appelées Mocca, ces usines se sont d’abord appuyées pour leur approvisionnement sur les femmes mareyeuses organisées en coopératives, en leur octroyant des crédits qui pouvaient aller jusqu’à 100.000 MRO. Ce crédit leur servait à racheter le poisson auprès des pêcheurs artisanaux, qu’elles revendaient en exclusivité aux unités industrielles en question, comme le témoigne cette mareyeuse interviewée en 2016.

Puis, à partir de 2010, les entreprises chinoises ont fait l’objet d’accords pour le moins complaisants avec le gouvernement mauritanien, les autorisant à établir des activités de pêche et à construire des usines de transformation de poisson. Selon les accords passés avec Poly Hong dong par exemple, l’entreprise pouvait transformer 100 000 tonnes de poisson par an sans préciser avec quelles espèces de poisson.

En 2017, une autre entreprise chinoise, la Sunrise Oceanic Resources Exploitation Company, installe une usine de transformation de farine de poisson dont la taille est 3 à 4 fois celle de Poly Hong Dong, apportant avec elle sa propre flotte de pêche.

À partir de 2015, des navires turcs à senne coulissante commencent à leur tour à opérer dans le pays, approvisionnant les usines de fabrication de farine de poisson appartenant à des entreprises turques. Cette flotte turque, forte de près de 100 navires industriels opérant dans la zone côtière, s’est rapidement élargie pour approvisionner d’autres usines, dont des entreprises chinoises et même la Fédération mauritanienne des usiniers.

En d’autres termes, sous l’influence du lobby des industries, la politique du gouvernement détruit l’équilibre historique de l’exploitation de la ressource halieutique par la Mauritanie et ses voisins, privilégiant l’approvisionnement des filières d’élevage d’Asie (de crustacés, poulets et, comble symbolique pour un pays musulman, de porcins !), au détriment de l’approvisionnement de la population locale et régionale en poisson destiné à la consommation.

Le Parc national du Banc d’Arguin (PNBA) sous le feu :

Le Banc d’Arguin est un écosystème marin d’importance mondiale pour la conservation, le plus grand sanctuaire d’oiseaux d’Afrique de l’Ouest, soutenu par l’un des plus vastes herbiers du monde composé de trois espèces d’algues, deux tempérées près de leur limite sud et une tropicale à sa limite nord.

Un groupe d’experts prévoit, dans un article scientifique publié fin octobre 2021, le déclin probable de la superficie totale de cet écosystème d’herbiers marins selon des scénarios de changement climatique au cours du 21e siècle, qui utilisent des modèles de distribution des espèces et des estimations de l’élévation du niveau de la mer.

Ce qui laisse présager un effondrement des principales fonctions de l’écosystème du PNBA, avec des répercussions profondes sur la biodiversité, les ressources halieutiques et les services écosystémiques – si la tendance globale climatique n’est pas rapidement inversée.

Par ailleurs, dans un contexte économique difficile et après des années d’exploitation intense des stocks de poissons, les pressions pour une ouverture du domaine maritime du PNBA à la pêche artisanale motorisée sont fortes. Les richesses exceptionnelles de la plus importance aire maritime protégée d’Afrique, attirent les convoitises des opérateurs de la pêche.

Pris dans une logique de court terme, ces derniers échouent à percevoir l’importance de préserver son intégrité́ non seulement pour des raisons écologiques évidentes, mais aussi pour le rôle économique qu’il assure dans le renouvellement des ressources halieutiques de la ZEE mauritanienne.

Fait gravissime, la fédération mauritanienne des usiniers a même réussi à obtenir, en juillet 2021, une dérogation spéciale pour avoir accès à une zone interdite à la pêche industrielle, mettant en péril l’intégrité du PNBA. Sous prétexte d’expérimentation pilote, cette dérogation autorise un senneur de 40 mètre à venir pêcher directement contre la frontière du Parc, ce qui accentue fortement les risques d’incursions volontaires ou accidentelles à l’intérieur de l’aire marine protégée.

On se demande aujourd’hui, si les échouages récurrents de poissons et notamment l’échouage de plus de 50 espèces de poissons en juin dernier entre le Cap Tafarit et le Cap Tagarit, au cœur du PNBA, ne sont pas l’œuvre de l’un de ces mastodontes qui convoitent les richesses du Parc.

Mesures urgentes :

La surexploitation des ressources halieutiques menant à leur épuisement (y compris du fait de l’évolution des techniques de pêche employées), l’augmentation rapide du détournement des captures de la consommation humaine vers la production de farines et d’huiles de poisson destinées à l’exportation, est contraire à un certain nombre de devoirs et d’engagements de nos gouvernements, y compris ceux pris dans le cadre des instruments internationaux de gestion des pêches, ainsi que les grands engagements internationaux tels que les Objectifs de Développement Durable des Nations unies.

Il s’agit de réduire l’intensité́ de la pêche dans la région en vue de la ramener à des niveaux durables pour l’environnement, tout en assurant qu’elle réponde adéquatement aux besoins des populations locales pour leurs moyens de subsistance et leur sécurité́ alimentaire.

Le gouvernement mauritanien, sensé pratiquer une gestion de la rareté des ressources halieutiques par une approche de précaution, est invité conformément au Code des Pêches, à prendre ses responsabilités, à assurer plus fortement sa mission de régulation, et à déclarer l’état de crise conformément aux avis scientifiques.

Il devrait négocier avec l’ensemble des acteurs de la mer, nationaux comme internationaux, et particulièrement avec les opérateurs de la pêche, un système économique plus tenable, plus durable, avec des taux de rendement et des retours sur investissement plus raisonnables.

De telles actions ont déjà̀ été́ réclamées à de nombreuses reprises par les experts scientifiques nationaux et internationaux, par les fédérations socio-professionnelles de la pêche, par les fédérations nationales de la pêche artisanale, ainsi que par les partenaires techniques et financiers de la Mauritanie. Elles doivent à présent se traduire par des mesures concrètes, telles que :

– La réduction des usines de production de farines de poisson à un maximum de 2 usines par État acceptant encore de les abriter sur son territoire.

– L’interdiction de toute pêche industrielle pendant au moins 6 mois de l’année, et ce jusqu’à reconstitution totale des stocks de poisson.

– La mise en place – à l’instar de la grande muraille verte du Sahel – d’une « Grande muraille bleue » couvrant la totalité de la côte atlantique du globe, reliant l’ensemble des aires marines protégées de la zone. Cette grande muraille bleue se fera autour de la protection des petits pélagiques qui ont la grande capacité de freiner la désoxygénation des océans et servira de rempart contre l’effondrement des principales fonctions d’un écosystème déjà bien impacté par les changements climatiques.

Le coût de toutes ces mesures pourrait être supporté par la communauté internationale dans le cadre de l’adaptation aux Changements Climatiques, notamment par les mécanismes de financement du Fonds Vert pour le Climat.
Maimouna SALECK

Œuvrons tous pour le bonheur de ce pays.  

Le salut de toutes nos communautés, de toutes nos communautés, réside dans le respect de l’application de la justice, de l’égalité et là le  seul auteur ne peut être que

l’état garant  des droits  gages de notre unité

Aucune composante nationale n’a et ne peut s’autoriser ou s’autoproclamer d’une suprématie quelconque sur les autres, dans aucun domaine, encore moins de la couleur.

L’unité nationale, l’égalité et l’équité doivent être l’objectif de l’etat: il doit veiller aux respects de ces principes entre nos composantes, entre les citoyens, dans tous ses actes et dans toutes ses décisions .

Il faudra que chacun se rende compte de l’évidence, la Mauritanie d’aujourd’hui n’est ni divisible ni partageable ni séparable.

Il n’existe pas une région, une circonscription, une municipalité ni même une bourgade d’une seule race, d’une seule communauté ou d’une seule ethnie.

Il est donc du devoir de tous les patriotes de ce pays de s’unir pour barrer la route à tous les pyromanes ou fossoyeurs de la maison commune d’où qu’ils sont et à quels niveaux qu’ils soient.

Nous devons lutter ensemble pour mettre fin à toutes formes et mesures discriminatoires, à tout acte qui divise nos communautés nationales.

La Mauritanie fait face aujourd’hui plus que jamais à de graves menaces aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières, nos divisions internes pourraient être fatales à notre pays: à chacun de prendre ses responsabilités.

Qu’Allah protège notre pays.

Baba Marega Assa

Bamako tourne le dos à Paris en dialoguant avec les Jihadistes.

Le Mali fait monter la pression sur la France en officialisant le dialogue avec les Jihadistes à l’échelle nationale sous la houlette du Haut conseil islamique malien. Le Chef de la junte militaire le colonel Goïta franchit ainsi la première ligne rouge tracée par Paris depuis sa première intervention Serval en 2013.
Ajouter à cela l’affaire du groupe privé Wagner pour l’envoi de mercenaires russes au Mali, les observateurs craignent une rupture entre Bamako et Paris. Pas avant la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. En attendant, les relations entre les deux pays sont très tendues. En franchissant la première ligne rouge tracée par Paris depuis 2013, les militaires maliens sont déterminés à faire de leur gouvernance une bonne transition démocratique, un espoir pour le peuple malien à recouvrer la paix et l’unité nationale quoiqu’il en coûte. Paris semble minimiser ce choix du colonel Goïta qui s’appuie sur le dialogue inclusif de 2019 et la recommandation de la conférence d’entente nationale prévue par les accords d’Alger de 2017. Et les journées de concertation de 2020 abondent dans le même sens. C’est la souveraineté du Mali sur tout le territoire qui est pointée du doigt, allusion faite à l’occupation de Kidal par les touaregs qui apparaît aujourd’hui derrière les autorités de Bamako qui tournent le dos à Paris dans un autre dossier brûlant sur le groupe privé Wagner. Deuxième ligne rouge qui n’est pas encore franchie mais les militaires ont sauté le pas de la livraison d’hélicoptères russes en attendant le gros morceau. Bamako a compris qu’il faut compter désormais sur d’autres partenaires comme la Russie, l’Algérie qui peut désormais déployer des soldats au Nord du Mali sur accord des deux parties pour combler le vide du départ des soldats français de Barkhane. Le divorce n’est pas encore prononcé par les deux pays mais ça ne va pas tarder si les mercenaires russes débarquent au Mali dont les dirigeants devront faire face à d’autres colères du G5 Sahel. Les chefs d’Etat sahéliens sont avec la France et mettent en garde Bamako contre ce choix militaire. D’ailleurs, la pression de la CEDEAO cette fin de semaine dans la capitale malienne pour le respect de la transition démocratique s’inscrit dans une démarche d’isoler prochainement le Mali. La France, la CEDEAO et l’UA n’ont aucune leçon à donner au Mali ni sur la question de mercenaires ni sur la négociation avec les terroristes islamistes. Des millions d’euros ou de dollars sont passés ces dernières années entre les mains de négociateurs africains et français pour libérer des otages français au Mali, en Mauritanie, au Niger pour ne citer que ces cas.

Yaya Kane Cherif

Notre peuple, notre Nation où l’absence du patriotisme

Auteur

Ahmed Salem Deida

Violé, pillé, agressé, précarisé, paupérisé,
clochardisé, humilié par sa classe politique, par son élite, le peuple mauritanien est incapable de mener le véritable combat qu’il doit et devait mener depuis longtemps: son unité, sa cohésion sociale qui entravent son développement.
Tous nos intellectuels se cachent derrière un clavier à la maison ou dans un bureau poussiéreux pour faire preuve de courage, loin, très loin des arènes, le bon peuple croit à tout ce que l’on lui dit.
Depuis 1978, les diffrents régimes dictatoriaux ont fait de ce peuple ce qu’il est aujourd’hui: misère, souffrance, humiliations , pauvreté. Ne sommes-nous pas les vrais artisans de notre propre déboire?
Apres 60ans d’indépendance n’est-il pas temps qu’un leader, un groupe leader émerge pour bousculer, pour réveiller ce peuple à lutter pour ses droits individuels, collectifs et dire enfin son mot dans la construction de sa patrie!
Tous les régimes ont utilisé la même arme pour soumettre ce peuple: la division intercommunautaire, le bâton et la carotte tout en développant la culture de la médiocrité.
Premier pas d’un éveil populaire serait sans doute la prise de conscience par nos différentes composantes que l’injustice, la discrimination sont les armes du système politique et non telle ou telle communauté.
Au sommet de la pyramide un groupe manipule la base à sa guise et selon l’intérêt de l’heure.
La solution ne viendrait que d’une action volontariste et d’une sensibilisation généralisée qui exige souvent une certaine dose de sacrifice: seule une Mauritanie élevée sur les piliers de la justice, de la bonne gouvernance et de la Fraternité, fera la fierté de ses citoyens.

Ahmed Salem Deida

Sommet Afrique-France:8 octobre 2021

Le 8 octobre, Montpellier accueillera le Nouveau Sommet Afrique-France. Sous un nouveau format et tourné vers les acteurs du changement (entrepreneurs, intellectuels, chercheurs, artistes, sportifs, créateurs, influenceurs…), le Nouveau Sommet Afrique-France veut « questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir ».
espace d’échange et de dialogue pour les jeunesses africaines

Mettant l’accent sur le dialogue et l’échange, cet évènement se situe dans la continuité des « dialogues Afrique-France », animés par Achille Mbembe (philosophe, politologue, historien) et un comité composé de personnalités africaines reconnues et indépendantes, qui associent l’ensemble des acteurs de terrain s’intéressant à l’avenir de la relation entre l’Afrique et la France. Initiées dès le début de l’année 2021, ces rencontres sont menées actuellement dans plus d’une dizaine de pays d’Afrique.
Les principales propositions issues de ces dialogues feront l’objet d’un échange lors d’une plénière exceptionnelle en présence d’Emmanuel Macron, président de la République française, et de représentants de jeunesses africaines.

Source Expertise France

 

loi sur la presse en ligne

 

Les journalistes et bloggeurs devront désormais passer par le procureur de la république pour la mise en ligne de leurs publications avant leur immatriculation auprès du ministère de la culture et  surtout s’entourer d’une équipe de journalistes professionnels, c’est ce qui ressort du communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

Une loi qui vise surtout  les  réseaux sociaux et les sites d’information qui, désormais, devront s’entourer d’une équipe de journalistes professionnels.  C’est surtout la presse en ligne qui est visée par ces mesures qui peuvent porter atteinte à la liberté de la presse.

 

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