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COMMUNIQUE DU MUDEM

Réuni en session extraordinaire le bureau exécutif du Mouvement pour l’Unité et la Démocratie en Mauritanie (MUDEM), après analyse de la situation du pays tant sur le plan national que sur le plan international et aux vues des avancées notoires étayées par plusieurs éléments clés :

1-La tenue d’un discours novateur empreint de franchise,
2- L’ouverture politique et démocratique apaisante avec une pacification de la scène politique nationale,
3- Des progrès dans la bonne gouvernance enregistrée,4- Une gestion rationnelle et seine des Finances publiques,
5- Un intérêt certain et marqué pour la solidarité et la prise en charge des populations les plus démunies,
6- Une restauration de l’image et de la crédibilité de la Mauritanie auprès de ses traditionnels alliés.

Les avancées observées au cours de ce premier mandat, reflètent un climat de progrès et d’évolution positive, tant sur le plan politique que sur le plan économique. Aussi, Il est important de continuer dans cette voie et de consolider ces acquis pour le bien être de notre pays.

Pour ces raisons,

– Notre Mouvement affirme sa confiance sans réserve dans les politiques mises en œuvre par le Président de la République depuis son accession au pouvoir.

– Apprécie l’ensemble des réalisations économiques et sociales accomplies jusqu’à présent et son soutien aux projets à venir en faveur de la justice sociale.

– Déclare son soutien plein et entier aux mesures novatrices adoptées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la corruption et le pillage des ressources du pays et son adhésion totale à la politique d’ouverture initiée par le président de la République à l’endroit de toutes les forces politiques du pays.

En outre, il décide d’apporter son soutien actif au Président de la République pour contribuer au succès du programme électoral présidentiel et confirme son adhésion à la mouvance présidentielle.

Nouakchott, le 15 Février 2024

Pour le Président du MUDEM et au nom du Bureau exécutif

Le Secrétaire Chargé de la Communication

GATTA BOCAR BA

 

Appel des anciens présidents du Sénégal Diouf et Wade

 Les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade invitent l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall pour ”des discussions franches et loyales” afin que ”la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables”.

”Nous appelons l’ensemble des dirigeants politiques, du pouvoir et de l’opposition, ainsi que les responsables de la société civile, à participer à des discussions franches et loyales, afin que la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables. Ils ont le devoir de garantir que notre Sénégal restera un modèle de démocratie pour l’Afrique’’, déclarent Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.

Dans une déclaration conjointe rendue publique, lundi, adressée à leurs ”compatriotes”, les deux anciens dirigeants soulignent que ‘’c’est avec beaucoup de tristesse’’ qu’ils vivent ‘’ les récents événements qui secouent notre cher Sénégal’’ marqués par la mort de trois jeunes à Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor.

Abdou Diouf et Abdoulaye Wade présentent leurs ‘’plus sincères condoléances” aux familles et proches des victimes.

Ils déclarent s’adresser à leurs compatriotes ‘’en tant qu’anciens Présidents de la République du Sénégal, pères, avec Léopold Sédar Senghor, de la démocratie sénégalaise obtenue de haute lutte, mais aussi anciens irréductibles adversaires politiques qui nous sommes vigoureusement opposés par le passé’’

”Nous avons su discuter et dialoguer dans l’intérêt du Sénégal pour mettre un terme à nos différends et aux crises politiques, et cela dans le seul but de préserver la paix et les vies’’, soulignent-ils.

Ils estiment que les responsables de la classe politique actuels n’ont pas ‘’le droit de faire moins’’ qu’eux.

Diouf et Wade appellent à la jeunesse dont ils disent comprendre ‘’les frustrations et le désarroi, à arrêter immédiatement les violences et la destruction de biens, et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs’’.

Ils disent également s’être entretenus ‘’longuement au téléphone avec le Président de la République, Macky Sall’’ qui leur a réaffirmé ‘’son engagement, pris devant la Nation le 3 juillet dernier, de ne pas briguer un troisième mandat et de quitter le pouvoir aussitôt après l’élection présidentielle’’.

”Il a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour préserver la stabilité du Sénégal, nous lui avons demandé d’organiser dans les plus brefs délais le dialogue national qu’il a annoncé et qui, comme nous le souhaitons ardemment, devra déboucher sur une large réconciliation nationale dans le respect de la Constitution et de l’Etat de droit’’, ont-ils assuré.

Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le président Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

Source:APS

Sénégal :la Crise politique et les craintes de débordements

La Cedeao a appelé dimanche au dialogue pour résoudre la crise politique ouverte au Sénégal.

La classe politique sénégalaise,selon la CEDEAO doit « donner la priorité au dialogue et à la collaboration pour des élections transparentes, inclusives et crédibles » appelant les autorités à « accélérer les différents processus visant à fixer une nouvelle date pour les élections ». Washington a également appelé à des élections libres et équitables et demande l’organisation d’un nouveau scrutin « rapidement ».

Paris a réagi ce dimanche joignant sa voix pour demander l’organisation du scrutin « dans le meilleur délai ».

Hier Samedi 23 février, le président sortant Macky Sall avait surpris  plus d’un en annonçant le report sine die de l’élection présidentielle qui était prévue le 25 février prochain. Une première depuis 1963.

Le président Macky Sall a évoqué un différend électoral entre le parlement et le pouvoir judiciaire.

Plusieurs opposants ont rapidement rejeté la décision du président et  deux des 20 candidats à la présidentielle ont déclaré qu’ils poursuivraient leur campagne qui devait débuter ce dimanche.

Selon le code électoral sénégalais un préavis de 80 jours est nécessaire avant une élection, le nouveau scrutin présidentiel ne pourrait donc avoir lieu avant la dernière semaine d’avril.

Avec l’appel à manifester contre ce « coup d’Etat institutionnel » dénoncé par des opposants,les observateurs craignent des débordements comme les affrontements meurtriers ces derniers mois entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposant Sonko.

Par ailleurs,cette crise politique risque de mettre en danger l’une des démocraties les plus stables d’Afrique alors que la région a connu une vague de coups d’État.

Le Mali,le Burkina et le Niger quittent la CEDEAO

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat. L’annonce a été faite via un communiqué lu à la télévision nigérienne.

Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, « prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest », dit le communiqué lu sur les médias d’État de ces pays.

Mali: la junte annonce la « fin avec effet immédiat » de l’accord d’Alger

l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, communément appelé « accord d’Alger », semblait déjà être clopinant depuis la reprise en 2023 des hostilités contre l’État central et l’armée malienne par les groupes indépendantistes à dominante touarègue du nord du pays, dans le sillage du retrait de la mission des Nations unies (Minusma), poussée vers la sortie par les militaires maliens après dix années de présence.

Le régime malien a invoqué « le changement de posture de certains groupes signataires », mais aussi « les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord de la part des autorités algériennes, dont le pays est le chef de file de la médiation », indique un communiqué lu à la télévision d’État par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement .
L’accord avait reçu un très rude coup supplémentaire en tout début d’année quand , le colonel Assimi Goïta, avait annoncé lors de ses vœux de Nouvel An la mise en place d’un « dialogue direct inter-malien » pour « privilégier l’appropriation nationale du processus de paix ».

Le gouvernement « constate l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015, et, par conséquent, annonce sa fin, avec effet immédiat », dit le communiqué lu jeudi soir.

« Tous les canaux de négociations sont désormais fermés », a dit à l’AFP Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole du Cadre stratégique permanent, alliance de groupes armés qui avaient signé l’accord de 2015 avant de reprendre les armes l’an dernier. « Nous n’avons pas d’autre choix que de livrer cette guerre qui nous est imposée par cette junte illégitime avec qui le dialogue est impossible. »

L’officialisation de la fin de l’accord d’Alger s’inscrit dans le prolongement d’une série de ruptures auxquelles ont procédé les militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2020. Ceux-ci ont rompu l’alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens pour se tourner vers la Russie et ont fait partir la Minusma.

La fin de l’accord intervient par ailleurs dans un climat de profonde dégradation des relations entre le Mali et le grand voisin algérien, avec lequel le Mali partage des centaines de kilomètres de frontière.

Le colonel Maïga a lu jeudi soir un autre communiqué vigoureux, spécifiquement contre l’Algérie. Le gouvernement « constate avec une vive préoccupation une multiplication d’actes inamicaux, de cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali par les autorités » algériennes, dit-il.

Il dénonce « une perception erronée des autorités algériennes qui considèrent le Mali comme leur arrière-cour ou un État paillasson, sur fond de mépris et de condescendance ».

Parmi différents griefs, les militaires maliens reproche à l’Algérie d’héberger des bureaux de représentation de certains groupes signataires de l’accord de 2015 et devenus « des acteurs terroristes ».

Le régime malien « exige des autorités algériennes de cesser immédiatement leur hostilité

Senegal:le Conseil constitutionnel sénégalais a publié la liste définitive de 20 candidats à la présidentielle du 25 février. 

Ousmane Sonko, actuellement emprisonné pour ses déboires avec la justice et Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade en raison de sa double nationalité en sont exclus.

L’opposant Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), est absent de la liste en raison d’une candidature jugée « irrecevable » à cause de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil.

Tout candidat à la présidence « doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins et de 75 ans au plus le jour du scrutin », dit la Constitution. Il doit aussi savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle, le français.

Karim Wade, né en France d’un père sénégalais et d’une mère d’origine française, a produit une déclaration sur l’honneur datée du 21 décembre selon laquelle il a exclusivement la nationalité sénégalaise, a indiqué le Conseil.

Or, le document de preuve qu’il a présenté est un décret daté du 16 janvier publié le lendemain au Journal officiel de la République française. La juridiction estime que les effets du décret consacrant la perte par Karim Wade de sa nationalité française « ne sont pas rétroactifs » et que sa déclaration sur l’honneur a été « inexacte » au moment de son dépôt.

La liste comprend le candidat du camp présidentiel, le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement et opposants Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et Bassirou Diomaye Diakhar Faye, présenté comme le candidat de substitution d’Ousmane Sonko.

La liste publiée par le Conseil constitutionnel inclut deux femmes, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et l’entrepreneure Anta Babacar Ngom.

 

 

 

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