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Une nouvelle alliance au Sahel entre le Mali,le Burkina-Faso et le Niger est née

Le Mali, lr Burkina Faso et le Niger ont signé une charte établissant une alliance défensive, l’annoncé a ete faite aujourd’hui à Bamako, capitale du Mali, par les délégations ministérielles des trois pays.

Cette « Charte du Liptako-Gourma » créé « l’Alliance des Etats du Sahel » (AES), a écrit sur X (ancien Twitter), le président intérimaire du Mali, Assimi Goita. Son but est « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle », a-t-il souligné.

La charte prévoit (art. 6) que « toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance ».

Une alliance qui enterre le G5Sahel

« Cette alliance sera une conjugaison des efforts militaires, économiques entre les trois pays », a déclaré aux journalistes le ministre de la Défense du Mali, Abdoulaye Diop. « Notre priorité c’est la lutte contre le terrorisme dans les trois pays », a-t-il ajouté.

La région du Liptako-Gourma, frontalière du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a été ravagée par le jihadisme au cours des dernières années.

Pour le ministre malien de la Défense, Abdoulaye Diop « cette alliance sera une combinaison d’efforts militaires et économiques entre les trois pays »,

 

 

 

Les artistes du Niger, du Burkina Faso et du Mali ne sont plus les bienvenus sur les scènes françaises : 

Le ministère des Affaires étrangères demande de ne plus programmer en France les artistes qui viennent de ces trois pays, selon un document confirmé par plusieurs medias français .

Le Quai d’Orsay aurait demandé a travers un mail ,aux programmateurs de salles et organisateurs de festivals de ne plus inviter d’artistes de ces pays. Il a été envoyé via les directions des affaires culturelles. Il demande expressément à tous les théâtres, tous les festivals, de suspendre jusqu’à nouvel ordre tous les projets de coopération avec ces trois pays.

 

Le Quai d’Orsay demande aussi la suspension de tous les soutiens financiers qui peuvent être apportés à ces associations, à ces troupes du Mali, du Niger et du Burkina Faso, et de ne plus lancer d’invitation à ces artistes. « Sur instruction du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, il a été décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso », écrit le ministère. « Par conséquence, tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception (…) De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée.  »

 

 

Niger:la crise entre Paris et Niamey est à son paroxysme(Analyse)

Une nouvelle fois et à l’appel de plusieurs coalitions de la société civile hostiles à la présence militaire française, des milliers de nigeriens ont manifesté, ce samedi 2 septembre à Niamey réclamant le départ des troupes françaises . Mais cette fois-ci, la manifestation se tenait près d’une base nigérienne abritant des soldats français.

Depuis le 26 juillet,date du coup d’état,il des mafestations contre la présence française sont régulièrement organisées à Niamey mais jamais à proximité des bases militaires.
Les tensions diplomatiques entre les deux pays sont à leur plus haut niveau, la France ne reconnaissant pas la légitimité de le junte, rejette toutes ses décision.La France cherche-t-elle à légitimer une intervention militaire?
Depuis leur prises de pouvoir,les militaires nigeriens ont pris plusieurs décisions que Paris juge illégale parce que le régime en place ne représente pas la souveraineté du peuple mais issu du putsch.
Plusieurs accords militaires avec la France, qui compte 1500 soldats déployés dans la lutte anti-djihadiste au Niger ont été dénoncés. Selon les militaires, les accords contenaient tous différents préavis pour leur fin effective, dont l’un, relatif à un texte de 2012, était d’un mois.
Le paroxysme est monté d’un cran lorsque le Niger a retiré l’immunité et le visa diplomatiques de l’ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, et exigé son « expulsion », selon un arrêté du ministère de l’Intérieur daté de jeudi 31 août et une ordonnance du Tribunal de grande instance de Niamey de vendredi rendus publics. Pour le Niger ces décisions sont justifiées par « l’hostilité injustifiée » de la France envers le Niger et le fait que la présence de son ambassadeur sur le territoire nigérien présente « des risques graves de trouble à l’ordre public ».
Pour l’instant la France s’entête à instruire son ambassadeur de partir,reste à savoir si le Niger va procéder à  son expulsion par la force et qu’elle sera,dans ce cas la réaction de Paris.Les prochaines heures seront cruciales dans la voie que prendra cette crise entre Paris et Niamey.

Niger: le pied de nez de la junte à la CEDEAO

Au moment où les chefs d’état-major de la Cédéao continuent de preparer leur intervention au Niger,le Général Abdourahamane Tiani, chef de la junte militaire au Niger, a annoncé la mise en place d’un « dialogue national inclusif » dans un délai de 30 jours et annonce une transition qui « ne saurait aller au-delà de trois ans ».C’était au cours d’une prise de parole ce samedi 19 août à la télévision nigérienne.

« La Cédéao s’apprête à agresser le Niger en mettant sur pied une armée d’occupation en collaboration avec une armée étrangère », a poursuivi le général Tiani sans citer de pays. « Ni le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, ni le peuple nigérien ne veulent d’une guerre », « mais si une agression devait être entreprise, elle ne sera pas la promenade de santé à laquelle certains croient », a-t-il prévenu : « les forces de défense » nigériennes « ne se déroberont pas », soutenues par le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, a-t-il dit.

La junte convoque un dialogue national inclusif auquel sont invitées toutes « les forces vives de la nation ».Selon le Général « Le gouvernement est déjà instruit » pour le mettre en place « dans un délai de 30 jours ».Son Objectif serait de formuler des « propositions concrètes » en vue de poser « les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle ». La transition « ne saurait aller au-delà de trois ans », a-t-il assuré.

La junte ferme ainsi tout retour à l’ordre constitutionnel précédent.La page Bazoum est-elle ainsi définitivement tournée.Un pied de nez à la CEDEAO, qui n’a plus d’autres choix que d’intervenir ou de voir sa crédibilité à jamais entamée,elle qui demande le retour de Mohamed Bazoum au pouvoir.

 

 

Élection d’une député d’origine sahraouie au Parlement espagnol

Née dans les camps de réfugiés sahraouis situés à Tindouf (Algérie) en 1994, Tesh Sidi a été élue député numéro trois de Sumar pour Madrid le 23 juillet. Après avoir remporté le siège, elle est devenue la première représentante d’origine sahraouie au Palement.

Elle a grandi avec sa grand-mère, se déplaçant entre Tindouf, la Mauritanie, et les zones libérées du Sahara. À l’âge de 12 ans, elle se rendit à Alicante, où elle alla vivre dans une famille d’accueil avec laquelle elle avait déjà passé plusieurs étés précédents . À l’âge de 18 ans, elle a commencé à étudier l’ingénierie informatique à l’Université d’Alicante, tout en travaillant comme serveuse et vendeuse, entre autres emplois. Après avoir obtenu son diplôme, elle a déménagé à Madrid, où elle a contracté un prêt pour faire un master en Big Data et Intelligence Artificielle à l’Université européenne de Madrid.

Le déclencheur de son réveil politique a été les affrontements qui ont débuté en 2020 entre le Maroc et le Front Polisario. A partir de ce moment, Tesh participe activement au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle a assumé la présidence de l’Association sahraouie de Madrid et a fondé ‘Saharawis Today’, une plateforme de communication dédiée à la diffusion d’informations sur le conflit sahraoui.

 

 

Niger:la junte durcit le ton et envisage de poursuivre le President dechu devant la justice.

La junte militaire nigérienne a annoncé son intention de poursuivre le président déchu Mohamed Bazoum pour haute trahison et atteinte à la sécurité nationale.

 la junte a déclaré dans son communiqué lu à la télévision d’Etat qu’elle avait réuni des preuves pour poursuivre « le président déchu et ses complices locaux et étrangers pour haute trahison et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de Niger ».
Un durcissement de ton et une reponse de la junte aux menaces de la CEDEAO pour dire que rendre le pouvoir à M. Bazoum est devenu de l’histoire ancienne.
Celui-ci est toujours détenu dans le sous-sol de son palais depuis le coup d’État, il y a environ trois semaines.
Selon son  medecin après une visite,il était de « bonne humeur » malgré les conditions « difficiles » de sa détention.
M. Bazoum, 63 ans, est retenu captif avec sa femme et son fils .

Il a été vu une fois depuis son renversement, sur une photo publiée après avoir rencontré le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby Itno.

M. Déby a rencontré à la fois la junte et M. Bazoum peu après le coup d’État dans une tentative ratée de résoudre la crise.

Le général Abdourahmane Tchiani, le chef de l’unité de la garde présidentielle, s’est autoproclamé nouveau dirigeant du Niger le 26 juillet après l’avoir renversé.

La CEDEAO  a menacé une action militaire pour inverser le coup d’État, mais elle n’a jusqu’à présent pas donné suite à sa menace.

La CEDEAO a également imposé des sanctions au Niger dont l’approvisionnement en électricité à partir du Nigeria.
Samedi, une importante délégation d’ecclésiastiques musulmans du Nigeria voisin a rencontré les dirigeants de la junte à Niamey dans le but de mettre un terme à la crise.

Le Premier ministre nommé par la junte, Ali Mahamane Lamine Zeine, s’est dit optimiste quant à la tenue de pourparlers avec la CEDEAO dans les prochains jours « pour discuter de la manière dont les sanctions contre nous seront levées ».

Le coup d’État au Niger a reflété des prises de contrôle similaires au Burkina Faso et au Mali voisins, au milieu d’une influence russe croissante dans la région du Sahel par le biais de Wagner.

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