par Webmaster | 10 07 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le Mali aurait remis en liberté deux membres de la branche sahélienne du groupe jihadiste Etat islamique. L’information à été relayée par RFI ,VOA Afrique ainsi que Jeune Afrique ces dernieres 48h.
Il s’agirait de Oumeya Ould Albakaye et Dadi Ould Cheghoub. Selon VOA Afrique, ces derniers ont été ramenés par avion de Bamako vers la région de Gao au Nord.
Oumeya Ould Albakaye, est un expert en explosifs. « Il avait été arrêté par la force française Barkhane en juin 2022 avant d’être remis aux autorités maliennes de transition. Il était le chef de la branche sahélienne de l’EI dans le Gourma malien et dans l’Oudalan burkinabè. Son nom avait même circulé parmi les successeurs potentiel d’Adnan Abou Walid Al Sahraoui, émir du groupe, tué par l’armée française », selon RFI.
« Fadi Ould Cheghoub lui, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, avait également été arrêté par Barkhane, en juin 2021. Abou Dardar faisait partie des prisonniers libérés en échange des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, en octobre 2020 », révèle le même site avant d’être arrêté une deuxième fois.
Selon les sources citées,le Mali chercherait ainsi l’obtention d’une trêve en prévision des activités électorales d’une part et d’autre part, de redéployer des forces dans le nord-est du Mali.
par Webmaster | 26 06 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le président de la transition du Burkina Faso a procédé dimanche à un remaniement partiel du gouvernement, qui compte le départ de quatre ministres, dont ceux chargés de la Sécurité et de la Justice, a indiqué le secrétaire général du Gouvernement.
Le ministre en charge de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le lieutenant-colonel Boukaré Zoungrana a été remplacé par Emile Zerbo .
M. Edasso Rodrigue Bayala a pris le portefeuille de la Justice et Ismaël Sombié l’Agriculture alors que Roger Barro a été nommé comme de l’Environnement.
par Webmaster | 17 05 23 | Politique, Tribunes

Un chaos sans précédent a présidé à ces élections dont les résultats sont absolument sans aucune signification. Du jamais vu, à une telle échelle. Au cœur de cette pagaille: la CENI. Jamais la Mauritanie n’a connu une telle dérive en matière électorale. Même le parti gouvernemental, INSAF, en a subi les affres, en raison de ses déchirements claniques comme par exemple à Nouadhibou. Sans rien dire de certains de ses démembrements. Depuis le début de cette mascarade, la CENI a fait montre des pires excès de notre administration publique : clientèlisme invétéré, absence totale de toute considération des lois et règlements en vigueur, mépris de la parole donnée, irresponsabilité permanente, divisions internes sur des bases non professionnelles, utilisation abusive des ressources, affectation sur des bases ethniques, tribales ou régionales…tout celà à ciel ouvert, sans scrupules et sans limites. La conséquence générale qui en résulte est le discredit total qui frappe le processus électoral dans son ensemble. La fraude est massive, les détournements de vote, le bourrage d’urnes qui ne sont même pas scellées pour la plupart, l’élimination du travail collectif des membres des bureaux de vote pour faire place à de véritables potentats en leur sein, qui décident de tout, chassent les gens comme ils veulent et, cerise sur le gâteau, le refus insensé et généralisé de délivrer les procès verbaux des bureaux de vote. etc…
Comment prendre au sérieux les résultats finaux de telles aberrations? Et comment ne pas voir que l’ennemi des élections libres, démocratiques, transparentes et acceptables, comme convenu entre tous les partis c’est la ÇENI elle même ?
LÔ GOURMO, 16 MAI 2023
par Webmaster | 6 05 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Les « pourparlers de pré-négociation » entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires devaient débuter aujourd’hui samedi 6 mai à Djeddah. Ils sont parrainés par les États-Unis et l’Arabie saoudite.
Les pourparlers de ce samedi interviennent alors que des rapports font état d’affrontements continus dans la capitale soudanaise, Khartoum.
le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan qui a accueilli les représentants des deux parties a dit qu’il espérait que les pourparlers « conduiraient à la fin du conflit et au retour de la sécurité et de la stabilité en République du Soudan ».
Plusieurs cessez-le-feu ont été rompus depuis le début des combats il y a des semaines.
Les deux parties ont déclaré qu’elles discuteraient d’une trêve humanitaire mais pas d’une fin au conflit.
Le général Mohamed Hamdan Daglo, qui dirige les RSF, a déclaré sur Twitter que le groupe appréciait tous les efforts pour établir un cessez-le-feu et fournir de l’aide au peuple soudanais. Il a également insisté sur le fait que la RSF était engagée dans « la transition vers un gouvernement dirigé par des civils ».
Des centaines de personnes ont été tuées et près de 450 000 civils déplacés depuis le début des combats. Sur ce total, selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 115 000 ont cherché refuge dans les pays voisins.
Une déclaration conjointe américano-saoudienne a exhorté « les deux parties à prendre en considération les intérêts de la nation soudanaise et de son peuple et à s’engager activement dans les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu et de la fin du conflit ».
par Webmaster | 19 04 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Dans un communiqué relayé par APS, l’Algérie « exprime son profond étonnement face à la décision […] du président de la Commission de l’Union africaine, M. Mahamat Faki, de recevoir les soi-disant lettres de créances d’une diplomate marocaine se présentant faussement en qualité de Représentante permanente » de l’UMA auprès de l’UA. « Ce comportement irresponsable est d’autant plus inadmissible qu’il intervient après des démarches pressantes des autorités algériennes auprès de la Commission de l’Union africaine, afin de considérer sans objet cette prétendue nomination qui, conformément aux textes régissant le fonctionnement l’Union du Maghreb arabe, ne relève aucunement des prérogatives du Secrétaire général de l’UMA, dont l’ultime mandat a définitivement pris fin le 1ᵉʳ août 2022, sans possibilité de prorogation, mais qui par cette énième imposture sert l’agenda tracé par son pays de résidence », ajoute la même source.
Assurant qu’elle « n’a jamais été consultée au sujet de cette nomination qui s’est faite en dehors des règles prévues par le Traité instituant l’UMA de février 1989 », l’Algérie dit non au qualificatif d’“intérimaire” utilisé par la Commission de l’UA […] pour traiter avec l’ancien secrétaire général de l’UMA. Elle soulignera que le Traité de février 1989 instituant l’UMA ne prévoit aucunement cette position. L’Algérie dit en outre attendre « de la Commission de l’UA qu’elle clarifie sa position définitive sur cette violation flagrante et inacceptable des règles protocolaires et juridiques, sans préjudice de mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire. »
Source:Bladi.net
par Webmaster | 18 04 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le chef du mouvement tunisien Ennahdha, Rachid Ghannouchi, l’un des principaux opposants au président Kais Saied a été arrêté à son domicile ce lundi par la police tunisienne.
Dans un communiqué, Ennahdah a dénoncé « ce développement extrêmement grave » et appelé à sa « libération immédiate ». Le vice-président du parti, Mondher Lounissi, a affirmé lors d’une conférence de presse que ses avocats n’avaient pas été autorisés à assister à son interrogatoire.
Les autorités tunisiennes ont ,par ailleurs fermé ce mardi les bureaux du mouvement sur l’ensemble du territoire. L’arrestation et ces fermetures surviennent après des déclarations rapportées par des médias, dans lesquelles Rached Ghannouchi, 81 ans, a affirmé ce week-end que la Tunisie serait menacée d’une « guerre civile » si l’islam politique, dont est issu son parti, y était éliminé.
Une source au ministère de l’Intérieur citée par les médias tunisiens a confirmé que son arrestation était liée à ces déclarations.