par Webmaster | 25 08 21 | Actualitès, Focus, Sociétés

Mohamed Mahmoud Memah
une autorisation spéciale pour pêcher dans une zone (zone 2) fermée pour tous les bateaux. L’argumentation avancée qui ne tient pas- améliorer et renforcer l’accès des populations aux produits halieutiques à des prix raisonnables et destinés uniquement à la consommation humaine. La technique de pêche de ce bateau ne lui permet pas d’amener des produits destinés à la consommation humaine, alors que des bateaux nationaux sont bien outillés pour remplir ce travail. Où est donc la nouvelle politique de pêche qui devait privilégier les promoteurs nationaux?
Il existe bel et bien parmi la flotte nationale des bateaux qui sont mieux outillés dans ce domaine que ce bateau qui n’a aucun système de refroidissement. La plupart de la flotte nationale pélagique est équipée d’un système sophistiqué RSW, pourquoi ce privilège n’a pas été donné aux bateaux nationaux. Il faut dire que jusqu’à présent la population n’a pas bénéficié des cargaisons de ce bateau.
C’est vraiment absurde. On voit du n’importe quoi.
Une des côtes les plus poissonneuse au monde, c’est triste.
Pourquoi arriver à ce stade?
Continuons-nous de vivre dans le prolongement de la gabegie de la décennie ?
par Webmaster | 23 08 21 | Justice, Sociétés, Tribunes

Mohamed Matalla
Délégué/URM/Tiris
Grâce au sacrifice et aux efforts que nous avons consenti pour maintenir la Snim , après la nationalisation , le départ des expatriés, et durant les années de guerre, nous vivons aujourd’hui une situation de laissés pour compte.
Certains d’entre nous, avaient accompagné la création de la SNIM, (Société Nationale de l’Industrie et des Mines) , d’autres ont accédé grâce à leur abnégation, à des Hautes fonctions et à des postes de responsabilité au niveau des départements, et du centre de production de la Société. Ils ont tous contribué avec sérieux et sincérité à l’édification de la société et œuvré à ce qu’elle atteigne les objectifs prévus de production (13million de tonnes par an)
Il va sans dire que la réalisation d’un tel niveau de production était à la fois un rêve et un défi, et n’aurait été possible sans la persévérance, la prise de risque et le sacrifice de tous ces travailleurs, qui voient avec inquiétude leur sort, s’ils atteignent demain l’âge de la retraite.
Ces citoyens partagent le fait qu’ils se trouvent actuellement à un tournant sensible et incertain de leur carrière, après que la Société les a abandonnés et renié leurs droits ; ils sont devenus soudainement des personnes étranges dans une compagnie qu’ils avaient construite avec leur sueur , leur labeur et pour laquelle ils ont consenti également leur force et sacrifié une grande partie de leur vie.
En effet , ces braves gens ont travaillé dans la Snim alors que beaucoup d’entre eux était à la fleur de leur âge et au sommet de la force, et de la vitalité. Ils ont tout donné à la société, tout ce qu’ils ont de plus cher : leurs vies, en travaillant nuit et jour pour l’essor et la prospérité de la Société.
Nul parmi eux ne pouvait imaginer que la société les abandonnera et ignorera leurs droits. Au contraire ils avaient la conviction que les choses vont dans le bon sens d’une rémunération ou d’une augmentation de leurs avantages et leurs droits. Mais hélas ; voici qu’elle renie et ignore leurs droits aussi bien, ceux acquis et ceux prévus dans par la loi, et contenus dans les dispositions de la convention collective du travail.
Un précédent, tombé comme une foudre sur eux et sur leurs proches. D’autres l’ont qualifié de génocide.
En plus, la plupart de travailleurs sortent avec un handicap physique dû à un accident de travail. L’ exposition Constante au soleil brûlant, n’est aussi pas la moindre ou à des températures élevées, sans parler de la poussière, des déchets toxiques miniers, et des conditions d’hygiène inappropriées.
par Webmaster | 22 08 21 | Justice, Sociétés, Tribunes

Ahmed Salem Deida
Il est plus que temps de reprendre la reconstruction de notre chère Mauritanie et soignet les plaies qui tardent à se cicatriser. Mais nous ne pouvons rebâtir cette Mauritanie plurielle, arabe et africaine sans nous mettre la main dans la main et prendre les devants de tous ceux qui souhaitent la voir détruite ou divisée.
Désunis nous détruisons notre pays, unis nous le rendrons fort.
Mais cette force, au-delà de notre unité, nous devons aussi la puiser du substrat même de notre société sur laquelle a toujours été bâtie notre diversité et qui ne peut se garantir que par une société dont le socle est la justice et l’égalité.
En défendant cette Mauritanie plurielle, c’est l’existence même de notre cher pays car la Mauritanie n’existe que par ses composantes unies dans un seul objectif, celui de vivre en parfaite harmonies comme elles l’ont été depuis des millénaires.
notre Mauritanie arc en ciel demeure et continuera de l’être pour le bien de nos communautés et des générations futures.
On ne peut pas construire notre Mauritanie arc en ciel sans la bâtir sur la justice et l’égalité. Chacun de nous, sans exception aucune, doit jouir de ses droits fondamentaux, il ne peut y avoir de justice à double vitesse comme il ne peut y avoir une égalité sélective.
Un Etat qui ne distribue pas avec équité la justice et traite tous ses citoyens avec égalité perpétue la discrimination et n’engendre que l’arbitraire.
Dans notre chère Mauritanie, il ne peut y avoir des citoyens de seconde zone, il ne peut y avoir que des citoyens tout court.
Notre pays a traversé beaucoup de secousses qui auraient pu la disloquer, n’eusse été notre patriotisme et notre attachement à cette nation.
Ensemble, cherchons à unir nos efforts pour une Mauritanie juste, égalitaire dans sa diversité, une Mauritanie où on parle de compatriotes et non d’ethnies, de communautés ou de couleur. C’est dans cette Mauritanie que je me retrouve.
Engageons-nous ensemble pour la reconstruire.
par Webmaster | 12 08 21 | Focus, Politique, Sociétés

Bakary Waiga
Brosser le tableau peu reluisant de la situation du pays semble être à la portée presquede tout le monde. C’est le jeu auquel se sont pourtant attelés quelques grands partis et mouvements reconnus ou non, et l’ont consigné dans une déclaration rendue publique, ou en tous cas distribuée dans les réseaux sociaux et la presse électronique. Un parti politique n’est pas n’importe quoi puisqu’il est censé, un jour, être à la tête du pays. Quand ils sont plusieurs à réfléchir ensemble, on peut espérer la production d’un document qui ne soit pas un simple constat de tout ce qui ne va pas sans autres propositions que de demander au pouvoir de trouver les solutions qu’il faut. Or c’est ce qui semble sortir de ce document de synthèse des travaux de ces 7 partis et mouvements, et non des moindres, puisque certains ont même des députés qui siègent à l’assemblée nationale.
Parant de ce constat, s’étonner que le pouvoir fait du « surplace » est une aberration puisqu’il n y à pas de contre-pouvoir qui l’oblige à éviter les erreurs.
Quand il n y à pas d’opposition digne du nom, il ne peut pas y avoir de pouvoir. Tout juste des gestionnaires des affaires du pays, qui se croiront tout permis et agiront à leur guise.
Pour un pays de 4 millions d’habitants qui a pu se doter à un certain moment de plus d’une centaine de partis politiques, l’espoir était permis d’avoir un contrepoids au pouvoir politique, même s’il est détenu par des militaires travestis. Mais c’était oublier que chaque pays a sa « propre démocratie »
par Webmaster | 10 08 21 | Focus, Politique, Sociétés

Hamoud Sidibe
Malgré le processus de démocratisation de la vie politique, la mise en œuvre de programmes d’appui à la bonne gouvernance et d’institutions de régulation et de contrôle, le rôle croissant de la société civile et l’adhésion du pays à plusieurs conventions internationales, la corruption reste très présente en Mauritanie, comme le montrent des études récentes.
Plusieurs facteurs ont facilité un tel processus, dont la dégradation de la déontologie professionnelle, l’absence de sanctions et de contrôles efficaces, les dysfonctionnements du système judiciaire, la faiblesse des rémunérations dans le secteur public et la non application des lois.
En raison de son caractère insidieux, la corruption prospère à l’ombre des dysfonctionnements de l’État.
A la page 1 de » la stratégie nationale de lutte contre la corruption » adoptée en Conseil des Ministres.
Ce court paragraphe dit pratiquement tout sur la corruption ( Elvessad), notamment le fait qu’il annihile tout effort pour le développement et le progrès pour un pays.
Il donne une illustration du Tonneau des Danaïdes de la mythologie grecque où ces dernières ( les Danaïdes, sœurs infidèles) avaient été condamnées éternellement à remplir un tonneau sans fond, donc impossible à remplir.
Ou plus modestement cela correspond à un dicton local ( hallab nagtou vidhaya), entreprise vaine et en pure perte car quelle que soit le niveau de mobilisation de ressources au niveau local et de l’extérieur, tant qu’elles sont captées et détournées impunément par des mains indélicates de leur destination, les choses n’arreteront pas d’empirer.
Osons espérer un changement de la donne depuis la constitution de l’enquête parlementaire ( dont c’est le rôle, à travers le contrôle et dont c’est également le droit) et que la justice pour une fois, s’est saisie de ce lourd dossier, pour mettre fin à l’impunité et la désinvolture des detrourneurs des biens et deniers publics.
par Webmaster | 9 08 21 | Actualitès, Justice, Sociétés
Association Mauritanienne pour la Justice et l’Égalité (AMJE).
Communiqué de presse.
« Un pays riche, un peuple pauvre »
Notre brave peuple souffre dans un silence lourd, jour après jour: montée permanente des prix, la pauvreté de jour en jour s’étend inexorablement, s’ajoute à cela l’insuffisance des services de base tels que l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation, sans oublier l’insécurité qui se développe de façon alarmante.
L’impact négatif du couvre-feu sur les activités des citoyens et surtout son inefficacité à être respecté par une grande frange des citoyens, s’ajoute à cela le refus intentionnel d’annuler les visites et réunions politiques ajouter à cela, la non application des mesures barrières sur les places publiques, au niveau des transports publics et des manifestations des cérémonies privées. La souffrance de ce peuple ne peut être attribuée qu’à la fragilité de l’état et de l’alliance des forces politiques d’opposition avec le pouvoir au détriment des intérêts du peuple, il faut y ajouter un manque de vision des décideurs pour relever les défis de la crise née de cette pandémie.
On constate de plus en plus le développement d’un certain individualisme, égoïsme, on se contente de défendre ses intérêts étroits, laissant le peuple patauger dans sa misère. Ainsi est née une conspiration contre un peuple, menée par ceux mêmes qui devaient le protéger, défendre ses revendications, ses droits, sa dignité, le peuple s’appauvrit et ses politiciens s’enrichissent.
N’avons-nous pas droit à revendiquer une vie décente surtout quand notre pays dispose de tant de richesses?
Nouakchott, le 09 août 2021
AMJE
Cellule Communication