par Webmaster | 30 06 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
Par soucis de connaitre, qu’est ce qui bloque le payement de la pension augmentée de 100% des retraités du secteur privé , annoncée par le président de la république Mohamed Ould Ghazouani le 28 novembre dernier, adrar.info a posé la question à Monsieur Samoury Ould Bey , secrétaire général de la CLTM.
- Dans sa réponse – on ne peut plus prompte et claire – le secrétaire général reconnait qu’il n’ a pas touts les éléments nécessaires , pour donner une réponse satisfaisante.
Cependant il a confirmé que:
– L’augmentation de la pension annoncée officiellement par le président de la république concerne bien les retraités de la fonction publique et du secteur privé.
– Les négociations entre les partenaires sociaux ont bien lieu à ce propos et qu’un accord a été signé en ce sens.
Pour lui, cet accord devient donc un texte fondamental qui permet au gouvernement de prendre les mesures nécessaires quant à son application.
Autrement dit, la promulgation par le gouvernement d’un décret, un arrêté ,une ordonnance ou tout autre texte réglementaire qui traduirait dans les faits cet accord tripartite (État, patronat et syndicat).
Il ressort de ce qui précède que la balle est aujourd’hui et depuis le 28 novembre dernier, dans le camp du gouvernement.
Qu’attend -il pour mettre en œuvre le processus d’exécution de l’engagement du président de la république ? Pourquoi tant de laxisme , de lourdeur administrative et de mépris des citoyens qui ont tout donné de leur vie pour servir le pays ?
La patience a des limites et les retraités déjà confrontés aux dures contraintes et difficultés de la vie quotidienne, mais surtout ayant fondé beaucoup d’espoir en le nouveau président de la république, ne savent plus où mettre de la tête.
Ils commencent à douter franchement, de la crédibilité du gouvernement et des engagement Ta3ahoudaty que le « président de tous les Mauritaniens » a pris dans sa campagne électrorale devant Allah et les citoyens.
Source: adrar.info
par Webmaster | 24 06 21 | Economie, Sociétés, Tribunes

Abdelaziz Deme
La Mauritanie est un pays à très fort potentiel humain et naturel que tous les gouvernements successifs négligent malheureusement : ses ressources minières et halieutiques, sa diversité environnementale exceptionnelle et la beauté de ses paysages qui sont autant d’atouts pour l’industrie touristique ; ses terres fertiles et son climat favorable à l’agriculture, ne sont que quelques ingrédients d’une possible croissance.
Malgré ces avantages comparatifs, les indicateurs socio-économiques concernant notre pays sont en déclin, et cela depuis plusieurs décennies.
La crise qui perdure depuis 2009 n’a fait qu’aggraver une pauvreté déjà profonde avant cette date : aujourd’hui 90% de la population vit avec moins de 2$ par jour. Ces dix dernières années sont des années de développement socio-économique perdues, qui auraient pu contribuer à améliorer les conditions de vies des millions de personnes qui vivent dans la précarité absolue et qui souffrent en silence . Au lieu de cela, le pays a sombré peu à peu dans un état de fragilité croissante, qui le maintient dans une spirale de pauvreté et d’instabilité politique dont il peinera à se défaire si ça continue comme on le voit aujourd’hui.
Derrière les indicateurs macroéconomiques, ce sont des vies d’êtres humains qui sont atteintes. Des entreprises qui ferment, des hommes et des femmes qui perdent leur travail, des familles qui ne mangent plus à leur faim, des enfants qui ne peuvent plus aller à l’école, des bébés qui accusent un retard de croissance aux effets irréversibles tout ça on en parle pas, on n’est plus focalisé sur un ancien président qui a mis à genou la patrie alors que des millions de personnes sont plongés dans une pauvreté qui présente le risque de la transmettre en héritage à leurs propres enfants.
Au-delà des discussions sur la conjoncture politique et l’impasse de la crise actuelle, il s’agit aujourd’hui d’engager un dialogue sur l’avenir que les mauritaniens souhaitent offrir à leurs enfants et pour construire leur nation. la Banque mondiale souhaite encourager tous les acteurs de la vie économique et politique à participer au dialogue sur le développement. Cette contribution présente un constat , non exhaustif, des enjeux, défis et données importantes pour comprendre quelques secteurs clés, avec pour objectif de contribuer aux réflexions et d’enrichir le dialogue public sur le présent et l’avenir du pays.
Bien que ces dernières années ne soient pas vraiment porteuses d’espoir, c’est aujourd’hui que toutes les parties prenantes au développement doivent se mobiliser pour préparer l’après crise que nous traversons et réfléchir à un projet de société à la hauteur du potentiel du pays. Les affaires publiques sont l’affaire de tous, et c’est en construisant avec un consensus autour de la voie à suivre qu’il sera possible d’avancer. J’espère voir la Mauritanie emprunter le chemin du développement, et formuler des solutions innovantes et pérennes..
par Webmaster | 5 06 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
La Plateforme de la société civile pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le discours haineux alerte les autorités sur ce regain d’actes criminels qu’elle dénonce en tant que observateur de la scène politique et en sa qualité de première plateforme de la société civile concernée par la lutte contre le crime et la violence sous toute ses formes.
cette recrudescence de la criminalité et du banditisme à Nouakchott où des agressions à l’arme blanche ont fait plusieurs victimes et de blessés graves récemment, ne peut que nous interpeller.
L’apparition de nouveaux gangs armés ainsi que de jeunes délinquants récidivistes sortis des prisons nous inquiètent. L’absence d’une politique de réinsertion sociale pour les jeunes et le désengorgement des prisons surpeuplées sont des facteurs qui participent à l’augmentation de la criminalité.
L’absence de coordination entre les institutions compétentes dans la lutte contre le crime organisé et la société civile sensée être le relais avec les zones à risques pour la sensibilisation et l’éducation d’une jeunesse désœuvrée livrée à elle-même, est l’une des causes de l’échec de la politique sécuritaire qui vient d’être lourdement ébranlée par ces crimes.
Des paisibles citoyens viennent en effet, d’en faire les frais à quelques heures d’intervalles, ces deux agressions interviennent dans un contexte de peur généralisée, d’une criminalité en hausse dans la ville de Nouakchott qui est devenue une ville où sortir devient dangereux pour tous les citoyens.
Nous membres de la plateforme de la société civile pour la sensibilisation et la lutte contre l’extrémisme violent et le discours haineux, lançons un appel aux autorités chargées de la sécurité pour mener une campagne de sensibilisation et d’éducation auprès de notre jeunesse dont une grande frange est livrée à elle-même, ce qui constitue un incubateur à l’extrémisme violent et à la criminalité.
Pour une Mauritanie juste paisible et apaisée, a besoin de la participation de tous pour l’instauration d’un climat sécuritaire où chacun doit contribuer selon sa position.
Nouakchott,le 05 juin 2021
Pour la plateforme.
La Présidente
Fatimata Elimane Diallo
par Webmaster | 4 06 21 | Actualitès, Focus, Sociétés

Yaya Kane Cherif
Un inspecteur de l’enseignement secondaire victime d’une agression à l’arme blanche alors qu’un professeur d’université est mortellement poignardé le même jour dans la capitale mauritanienne. Un regain d’actes criminels dénoncé par les observateurs qui s’interrogent sur la politique sécuritaire du gouvernement.

C’est le ministre de l’intérieur qui est pointé du doigt face à une recrudescence de la criminalité et du banditisme à Nouakchott et à l’intérieur du pays notamment à Nouadhibou où des agressions à l’arme blanche ont fait plusieurs victimes et de blessés graves récemment. L’apparition de nouveaux gangs armés ainsi que de jeunes délinquants récidivistes sortis des prisons inquiètent les observateurs. L’absence d’une politique de réinsertion sociale pour les prisonniers et le désengorgement des prisons surpeuplées sont des facteurs qui participent à l’augmentation de la criminalité. C’est la politique sécuritaire qui vient d’être désavouée avec une priorité à la surveillance des rues et des citoyens par un système de caméras vidéos non seulement qui coûtent chers mais peu efficaces contre des bandes de criminels organisés. Un inspecteur de l’enseignement et un professeur d’université viennent d’en faire les frais à quelques heures d’intervalles. Coïncidence ou pas, ces deux agressions interviennent dans un contexte de grève des enseignants et professeurs du secondaire depuis une semaine paralysant l’éducation nationale. Cette criminalité en hausse confirme que Nouakchott est devenue une ville dangereuse pour tous les citoyens.
par Webmaster | 4 06 21 | Faits Divers, Sociétés
Un paisible citoyen se fait assassiner à Toujounine. L’insécurité a atteint son sommet à Nouakchott, est-ce à cause de la décennie ou plutôt à cause du tâtonnement d’un pouvoir qui n’arrive pas à cerner les attentes des citoyens ni leurs priorités? Personne n’est plus à l’abri de ces gangs qui ne se gênent plus d’opérer à visage découvert. Cette situation est dangereuse et crée un climat de panique généralisée, la peur hante les citoyens qui ne se sentent plus en sécurité.

Paix à l’âme de ce paisible citoyen.
par Webmaster | 1 06 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
Mauritanie : le gouvernement tente de désamorcer la bombe foncière de la vallée

Yaya Chérif Kane
Décidément le gouvernement mauritanien est sollicité par le journal Jeune Afrique qui n’est pas indifférent à la difficile cohabitation en Mauritanie. C’est le ministre des affaires économiques Ousmane Kane qui s’y colle en se confiant à la presse internationale pour parler de la question la plus sensible depuis 60 ans qui suscite des polémiques à savoir la réforme foncière de 83.
Le ministre de la promotion des secteurs productifs est bien placé pour pointer la problématique de la politique agricole du pays qui fait face depuis de longues années à des sécheresses interminables et l’intérêt grandissant d’investisseurs nationaux et internationaux. Ousmane Kane confie à Jeune Afrique que la Mauritanie ne peut plus se permettre de ne pas mettre en valeur ses nombreuses terres agricoles entre les mains de propriétaires sans moyens. Il s’agit maintenant de les associer à cette valorisation qui sera bénéfique pour tout le monde. Une vision gagnant-gagnant qui apparaît comme un début de désamorçage de la bombe foncière entre les mains des populations du Sud. Leur résistance semble porter ses fruits avec ce net recul du gouvernement qui met en avant une pédagogie douce pour convaincre les propriétaires terriens spoliés. C’est un premier pas pour faire baisser la tension dans cette partie sud de la Mauritanie qui a connu le premier génocide des noirs sous le régime de Ould Taya en 89. Plus de 100000 personnes ont été déportées au Sénégal et au Mali. Yaya Cherif Kane