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Brahim Bakar Sneiba

Brahim bakar sneiba news rim« Que votre excellence ne se mette en colère et qu’elle considère du moins que je vous mets en garde par rapport à une administration prompte à faire chaque fois deux pas en arrière quand vous faites un pas en avant. »

Rien y fait apparemment, nous serions les damnés de la Terre. Quoi que l’on fasse, les retraités de Forces Armées et de Sécurité semblent charrier dans les miasmes de l’incertitude.
La dernière mesure allant dans le sens du-bien-être des retraités est l’augmentation de la pension ; dont l’effet a été annihilé par la montée fulgurante des prix des denrées de première nécessité. Cela est compréhensible, tant il est vrai que le contexte économique mondial dicte ses contraintes, mais le règne des commerçants sans état d’âme persiste manifestement.
Dans un discours de campagne devant les retraitées des Forces Armées, le candidat Mohamed Cheikh Alghazouani avait dit que la MSP (Mauritanienne de Sécurité Privée) ne doit pas être la seule structure sociale pour l’aide aux retraités.
Depuis lors, aucun organisme social n’a vu le jour et les initiatives prises en ce sens, continuent à fonctionner par leurs propres efforts. A titre d’exemple la Fondation ISNAD, qui a réalisé une structure médicale, où une dizaines de médecins militaires en retraite et une mahadra pour les fils des retraités des FAS, continue de faire quasiment cavalier seul.
Mis à part un geste de la première dame devant être suivi de plus d’engagement , et une aide de l’ambassade d’Allemagne, on est dans l’expectative. Je crois que le Président doit faire un coup de barre pour ne pas voir le premier employeur des retraites des FAS sombrer dans la faillite. Pour parer au plus pressé, il faut que le Ministère des finances trouve les moyens de ne plus trainer le payement de la MSP et que la SNIM ne soit plus mauvais payeur. Elle aussi.
Que votre excellence ne se mette en colère et qu’elle considère du moins que je vous mets en garde par rapport à une administration prompte à faire chaque fois deux pas en arrière quand vous faites un pas en avant.
Brahim Bakar Sneiba

Quels rôles pour nos médias ?

Quels rôles pour nos médias ?

nos médias doivent s’atteler à des stratégies globales de développement, adaptées aux attentes, aux besoins et aux goûts des téléspectateurs qui se désintéressent le plus souvent de sa chaîne quand elle est pauvre en programmes et quand elle a recourt aux expédients (plages musicales, rediffusion de programmes).
Leur nouveau statut, leur mode de gestion et le renforcement de leur autonomie ne devraient pas signifier un désengagement pur et simple de l’État, qui doit en toute logique continuer d’assurer un financement stable et durable pour leur permettre d’accomplir leur (coûteuse) mission de service public. Les médias publics doivent s’engager, sur la base de cahier de charge clair et précis et à remplir la mission qui leur incombent dès lors qu’elles exigent ce financement, par une nouvelle prestation tant sur la qualité que le contenu et surtout s’ouvrir aux opinions plurielles qui émanent des partis politiques, de la société civile et agir ainsi sur la vie politique, les mœurs et les idées.

Quelques idées sur la régulation de l’espace audiovisuel en Mauritanie

Quelques idées sur la régulation de l’espace audiovisuel

Dans une démocratie, la régulation en matière de presse s’impose pour un certain nombre de raisons :
1. La préservation de la liberté de presse
2. Le respect du droit à l’information des citoyens
3. Le respect du pluralisme de l’information
4. La sauvegarde du service public ;
5. Le respect des règles déontologiques
6. La promotion de la diversité culturelle et linguistique
7. L’exploitation du marché publicitaire
8. Le respect de la législation.

L’autorité doit proposer au président de la république une liste de candidats pour désigner les responsables des médias publics et non le contraire.
Cette approche permet de soustraire les responsables des médias publics des influences politiques et administratives et par la même occasion de renforcer le pouvoir de l’autorité de régulation

La régulation doit bénéficier d’une certaine légitimité qui repose sur son acceptation par l’ensemble des acteurs.
Si elle est perçue comme une structure administrative « gouvernementale », elle ne trouvera pas l’accueil favorable auprès des medias sensés garantir l’information aux citoyens ni d’ailleurs auprès des citoyens et de la société civile sensés être des observateurs du pluralisme de l’information.
L’autorité de régulation, pour sa crédibilité, doit jouir pleinement de son indépendance dans la gestion quotidienne de l’espace médiatique.

ستقبل السيد النائب والعمدة القاسم ولد بلالي اليوم في مكتبه كل من السيد محمد ولد خيري

خبر
استقبل السيد النائب والعمدة القاسم ولد بلالي اليوم في مكتبه كل من السيد محمد ولد خيري والسيد سيد محمد ولد الفيل بصفتهما ممثلين لشركة غزة تلكوم المسؤولة عن توزيع المبالغ المالية المقدمة من طرف مندوبية تآزر على الأسر الأكثر احتياجا في المدينة وقد رحب السيد العمدة بضيوف المدينة وحثهم على ضرورة الشفافية وحسن التعامل مع ساكنة المدينة .
نواذيبو news rim

Parler de notre administration publique et de développement…

Constat :
Actuellement, parler de notre administration publique et de développement dans le pays reviens à évoquer vivement la réforme de cette administration publique. Ceci est dû au fait que cette dernière nous pensons ne répond plus aux besoins des usagers que nous sommes et nous sommes considéré comme des clients de l’état. Un disfonctionnement manifeste de notre administration est constaté : agents publics non motivée, entraînent corruption et lenteur, carences en matériels et vétusté de ceux -ci , insuffisances d’infrastructures, mauvaises répartition du personnel et des tâches, inadéquation coût-resultats…
Chers amis (es) en réactions à cette choses nous souhaitons que notre gouvernement mettent des mesures et des stratégies draconiennes pour retrouver la confiance presque perdue de la population.
Abdoulaziz Deme

BIRAM OULD ABEID: LE PROBLEME OU LA SOLUTION ?

Par Mohamed Chighali

Biram Ould Abeid, donne l’impression de devenir et de fait un véritable ennemi de la cohésion sociale, parce que simplement il milite de toute bonne foi en faveur de l’éradication définitive de l’esclavage dans notre pays.
nous savons tous qu’on parle de l’esclavage depuis 1960. je ne vois pas où est le problème. Et je ne vois pas qu’est ce qu’on veut réellement à Biram Ould Abeid.
L’Etat mauritanien a fait promulguer la loi n° 2007- 48 criminalisant l’esclavage le 13 décembre 2007, loi qui a été votée dans la nuit du 7 au 8 août 2007. Biram pour rester cohérent avec son appartenance aux idéaux des droits de l’homme auxquels il milite veille simplement à son application. Alors pourquoi certaines personnes considèrent t-elle qu’’il constitue une menace? Quelle menace ? Et menace contre qui? S’il y’a des mauritaniens qui, de père en fils et depuis des décennies sont incapables de se rendre à l’évidence que la Mauritanie n’appartient plus à ce passé qui est entaché de ségrégation raciale, de tribalisme, de régionalisme et de l’esclavage, il y’aura toujours face à eux d’autres mauritaniens pour leur rappeler que la Mauritanie appartient à tous et qu’elle appartient même plus à ceux qui sont épris de paix et de justice qu’aux autres qui se cramponnent à des comportements révolus. Le Racisme, l’esclavage, l’injustice, le tribalisme sont une somme de tares qui n’apportent rien au développement du pays, qui menacent toujours l’unité nationale, et qui favorisent les inégalités sociales.
Si nous prenons le cas de l’esclavage. La loi incriminant l’esclavage a été votée à l’unanimité par les députés de l’assemblée nationale en août 2017 il y’a Les articles 1, 2, 4 du chapitre 1er, les articles 4, 5 et 6 et autres du chapitre 2 de cette loi sont très clairs.
Dans son article 4 par exemple elle stipule : « Quiconque réduit autrui en esclavage ou incite à aliéner sa liberté ou sa dignité ou celle d’une personne à sa charge ou sous sa tutelle, pour être réduite en esclave, est puni d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de cinq cent mille ouguiyas (500.000 mro) à un million d’ouguiyas (1.000.000 mro).
Dans son article 12 elle dit : « Tout wali, hakem, chef d’arrondissement, officier ou agent de police judiciaire qui ne donne pas suite aux dénonciations de pratiques esclavagistes qui sont portées à sa connaissance est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de deux cent mille ouguiyas (200.000 mro) à cinq cent mille ouguiyas (500.000mro). »
Plus loin à l’article 15 elle autorise : « Toute association des droits de l’homme légalement reconnue est habilitée à dénoncer les infractions à la présente loi et à assister les victimes de celles-ci. »
Et par ailleurs elle souhaite que clairement que … « Dès que l’information est portée à sa connaissance et sous peine d’être pris à partie, tout juge compétant doit prendre d’urgence, sans préjudicier au fond, toutes les mesures conservatoires appropriées à l’encontre des infractions prévues par la présente loi ».
Donc, en réalité ce n’est pas Biram Ould Abeid qui dérange. C’est cette loi qui dérange… On ne doit pas en vouloir à celui qui la brandit par ce qu’il aspire à plus de liberté pour ceux qui en sont privés par la conduite parfois inhumaine de personnes appartenant à des lignées féodales et esclavagistes.
Je pense sincèrement qu’on doit maintenant cesser d’indexer ou d’en vouloir à ces gens qui œuvrent pour le bien être de tous les mauritaniens sans exclusive. Je pense aussi que nous devons combattre aussi bien l’esclavage et la discrimination raciale, que tous ces mauritaniens blancs ou noirs qui s’arrogent des droits d’une suprématie on ne sait en vertu de quoi.
Il y’a dans ce pays, des personnes qui ne s’investissent que dans des comportements qui attardent notre progrès et notre développement. Par leurs agissements, ils ne cessent de nous rappeler leur appartenance à une tradition révolue, rétrograde.
Ils n’ont ni de respect pour les percepts de l’islam, ni pour les lois et règlements qui sont des instruments régulant les liens entre tous les citoyens de ce pays.
En ce qui concerne l’esclavage je me pense que Biram est la solution. Pour le moment s’il est considéré comme le problème c’est parce qu’il en cherche la solution et il peut être la solution, pourquoi pas ?

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