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Sur la gabegie, le pouvoir n’a pas changé son fusil d’épaule

Sur la gabegie, le pouvoir n’a pas changé son fusil d’épaule. Le 28 novembre, le Président de la République a réitéré sa volonté d’aller de l’avant, tout en précisant les contours de la stratégie adoptée : la lutte sera institutionnelle. Entendez en douceur et sur la durée, n’en déplaise aux adeptes des méthodes coup-de-poing.

Première mesure dans le cadre de cette approche : étoffer les ressources humaines de l’Inspection générale d’Etat. Celle-ci ne pourra plus justifier ses défaillances par un manque de personnel. Il me paraît également utile de la débarrasser de tous ses tiroirs pour l’empêcher d’y entasser ses futurs rapports d’inspection.

Il n’échappe à personne que les irrégularités et les passe-droits ont tellement gangrené le tissu administratif que seul un traitement radical pourra les éradiquer. Et encore ! Cela suppose que les inspecteurs soient d’une probité à toute épreuve, qu’ils aient les coudées franches pour mener à bien leur boulot et que tout acte de prévarication signalé, sans exception, soit dénoncé et lourdement puni. En somme, il faut un engagement entier et vigoureux au service d’une gestion assainie.

Si la gabegie est tant décriée, ce n’est pas seulement parce qu’elle permet à des gens de s’enrichir illicitement dans un contexte général de pauvreté, mais aussi parce qu’elle sape à la base tout effort de bonne gouvernance. Elle engendre, en effet, un état pathologique où des programmes ambitieux et des financements colossaux peuvent accoucher de résultats modestes. Ce sont les conditions de vie des populations, de même que les indicateurs de performance du pays qui en subissent le contrecoup.

Sous cet angle, le combat contre la malversation s’impose comme composante essentielle de toute politique de bonne gouvernance. Beaucoup le souhaitaient herculéen, avec un KO spectaculaire dès les premiers rounds. Par réalisme, les espoirs devraient être mis dans une victoire aux points.

 

Mohamed Salem Elouma Memah

Entre-citoyens

Quelle justice pour le présent et l’avenir en Mauritanie ?

Abdel Aziz Deme

L’indépendance de la Justice et celle des magistrats a toujours été inscrite dans les Constitutions successives mais elle ne s’est jamais réalisée.

Cette garantie est pourtant l’un des fondements d’une véritable démocratie: l’absence de toute soumission des juges dans l’exercice de leur fonction, c’est là une des composantes essentielles de l’Etat de droit.

« Il n’y a point encore de liberté… si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutive, Montesquieu « 

 » Le but de l’indépendance de l’autorité judiciaire n’est pas d’assurer aux magistrats un confort de carrière mais de garantir aux citoyens que ceux-ci ne se prononceront qu’en leur âme et conscience sans subir d’interventions pesant sur leurs jugements « 

L’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique est essentielle et ne concerne pas seulement le juge judiciaire, le plus connu par les Mauritaniens , mais aussi le juge administratif et surtout le juge constitutionnel. Les expériences vécues depuis la Première République permettent de constater que le pouvoir politique est et restera une sphère d’influence, portée sur les interventions dans les affaires judiciaires.

L’indépendance de la Justice ne dépend pas seulement des textes (Constitution, loi, etc.), les interventions du politique, de  l’exécutif et du  législatif, sont monnaie courante. Rien n’oblige les magistrats de se soumettre à celles-ci, sauf la peur des représailles sur leur carrière, d’où l’intérêt de faire échapper cette gestion de carrière au pouvoir politique.

L’une des manifestations concrètes attendues de l’indépendance de la Justice est la non ingérence du pouvoir politique dans les affaires judiciaires, et plus particulièrement dans un procès en cours. Ni le chef de l’Etat ni le chef du gouvernement ni un membre quelconque du gouvernement et plus particulièrement le ministre de la Justice, ni un parlementaire ne doivent influencer d’une manière directe ou indirecte une décision de justice.

L’indépendance de la justice est liée à la notion de qualité de la justice. La meilleure indépendance est celle qui s’affirme par la qualité des jugements. « Le jugement est respecté parce que respectable. Une justice indépendante est avant tout une justice compétente au service de la loi et des citoyens ».

Abdoulaziz DEME

 

Nos langues nationales sont notre seule garantie d’indépendance et de développement…

Lo Gourmo Abdoul

La revendication d’une réforme du système d’éducation fondée sur l’enseignement de nos quatre langues nationales ne date pas d’aujourd’hui. Elle a toujours figuré parmi les exigences des patriotes de toutes nos communautés. Le MND en faisait déjà entre 1969-70 et 1978-79, l’un des points essentiels de sa plate-forme de lutte contre le néocolonialisme et pour une réelle indépendance nationale, à côté de la nationalisation de la MIFERMA, de la création d’une monnaie nationale, de la lutte contre l’esclavage et la féodalité et de la solution de la question nationale sur la base de l’égalité entre nos ethnies. Le régime du Président Khouna Ould Haîdalla s’est inspiré de cette plate-forme pour engager la réforme de 1979 au moment oû une grave crise scolaire menaçait de basculer en affrontements identitaires. Ceux qui invoquent les systèmes éducatifs en vigueur chez nos voisins, en particulier le Sénégal ou le Mali oû la langue d’enseignement est la langue française, considérée comme la seule langue officielle, le font par méconnaissance ou par oubli de la réalité distincte des niveaux de développement des luttes populaires dans nos différents pays. Au Sénégal, par exemple, And Jëff/ MRDN ( frere du MND) avait la même revendication en matière d’officialisation et d’enseignement des langues nationales que les forces révolutionnaires en Mauritanie. Il en allait de même d’ailleurs des autres revendications nationales- democratiques fondamentalement identiques. En Mauritanie autant qu’au Sénégal, par exemple, des 2 cotés du fleuve, les campagnes d’alphabétisation et de vulgarisation culturelle (chants, ballets, poésie et théâtre patriotiques…) étaient menées par les courants clandestins dans nos langues nationales ( arabe, wolof, pulaar, soniinke, serere, diola etc).Nombre de ceux qui, aujourd’hui, sont des experts reconnus en matière de promotion et développement académique des langues negroafricaines ont acquis leur science et leur expertise, au cours de cette période et au sein des mouvements de masse initiés par ces organisations clandestines. En Mauritanie, l’influence culturelle du MND sur la classe politique dans son ensemble à été si hégémonique jusqu’au début des années 80 que les régimes aussi bien de feu le Président Mocktar Ould Daddah que des militaires ont dû tenir compte de certaines de leurs revendications populaires. Donc, si au Sénégal ou au Mali ou ailleurs en Afrique, la tendance à la revendication d’un système d’enseignement basé sur les langues nationales s’est beaucoup affaiblie , cela tient aux aléas de la vie politique et sociale de ces pays et non à l’inexistence historique d’une telle demande. Il en a été ainsi jusqu’à tout récemment en ce qui concerne le sort du Franc CFA. Chez nous, cette question est réglée depuis 1973. En Afrique de l’ouest le sort du CFa n’a été scellé dans sa forme néocoloniale brutale que très récemment, en dépit des résistances de certaines forces conservatrices. Donc être seul à revendiquer une cause ne signifie pas que cette cause n’est pas juste et ne mérite pas d’être defendue. D’ailleurs, fatalement, tous les autres pays africains finiront par réajuster leur système éducatif dont la crise larvée archi connue, provient en partie de son caractère extraverti sur le plan linguistique . Partout le sort du français comme langue d’enseignement hégémonique est voué à l’échec dés lors qu’il étouffe le plein épanouissement de nos langues nationales. Celà ne signifie nullement qu’il faut se débarrasser du français comme langue d’ouverture et de communication interafricaine. Au contraire. Celà signifie qu’il faut la réajuster et lui donner un statut spécifique non attentatoire à celui des langues africaines.

Le tout est de cesser de voir en nos langues de simples objets folkloriques ou de loisir mais comme les seuls vrais outils de notre indépendance collective et de notre réel développement. A condition qu’elles soient des langues officielles, c’est à dire celles que parlent nos Etats à nos populations.

L’enlisement des forces françaises au Sahel a atteint son apogée.

 

Boukhary Mohamed Mouemel

« Le rugby connaît un nouvel ordre mondial et, pour l’instant, les All Blacks ne sont pas à la hauteur », écrit Marc Hinton, expliquant la terrible déroute de l’équipe de son pays, battue par la France (40-25)

Très intéressé par les questions géostratégiques, notamment les problèmes de sécurité au Sahel, la phrase se transforma rapidement à mes yeux. A la place des mots « le rugby » et « All Blacks », ce sont les termes « la lutte contre le terrorisme » et « les Français » qui me viennent désormais à l’esprit, quand je pense au papier du commentateur sportif néozélandais et au blocage depuis trois jours d’un convoi militaire français au Burkina-Faso.

Une victoire qui arrive à point nommé !

J’avoue qui si j’étais un français, quel qu’il soit, haut responsable ou citoyen « lambda », je n’aurais probablement pas la même réaction. Malgré la concomitance des deux évènements, il est inimaginable que j’établisse un lien entre notre belle et éclatante victoire inattendue contre les rugbymans néozélandais hier au Stade de France, avec le blocage d’un convoi de ravitaillement militaire se déplaçant à des milliers de km du pays. La Presse française a fait de même. Elle s’est intéressé énormément au match de rugby, consacrant assez peu d’espace à l’évènement politico-militaire, malgré- (ou à cause)- de sa gravité.

« Pourquoi gâcher la fête ! Savourons plutôt la victoire, au lieu d’écouter des hordes de jeunes burkinabés en colère. », devait-on se dire en France. C’est à cela que sert le sport : il vous fait oublier les soucis et peines. Si K. Marx était de ce monde aujourd’hui, il ferait son autocritique : « le sport est l’opium des peuples », écrira-t-il.

La victoire du « Quinze de France » est venue à point nommé. Elle a ravi la vedette à l’humiliation militaire qu’ont fait subir des citoyens désarmés, du « Pays des hommes intègres », à la gigantesque armada logistique française.

Un bonheur de courte durée!

Mais, le bonheur risque d’être de courte durée, par ailleurs. L’enlisement des forces françaises au Sahel a atteint son apogée. ⁰Outre les résultats militaires controversés de leur engament sur le terrain, le blocage du convoi par les populations civiles met sérieusement à mal leur soutien logistique à partir de la Côte d’Ivoire, compromettant gravement la planification opérationnelle contre les groupes terroristes.

Or, les « abc » de la connaissance militaire et stratégique nous enseignent que « si la logistique dit non, (…). Il faut changer le plan d’opération. Il est mauvais », comme disait Eisenhower. Seulement, des solutions de rechange, logistiques et opérationnelles, susceptibles d’améliorer le dispositif sur le terrain, il n’y en a pas beaucoup.

Pire : l’incident pourrait faire tache d’huile. Il risque de s’étendre. La MINUSMA et les autres forces étrangères au Sahel n’y sont pas l’abri. Egalement, en plus de la Côte d’Ivoire, les pays de la région ayant des façades maritimes, Ghana, Togo, Bénin… feront certainement preuve davantage de prudence quant à l’usage de leurs infrastructures portuaires par des forces militaires étrangères.

Accélération de la « restructuration », et poids pressant de l’échéance présidentielle

Le bourbier sahélien devenant de plus en plus insoutenable pour la France, l’occupant de l’Elysée ne risque-t-il pas de revoir la « transformation stratégique » de son dispositif militaire, qu’il avait annoncée le 10 juin dernier, et que « Barkhane » a entamée aussitôt après ?

Dans cette perspective, une accélération du rythme de la « restructuration » est envisageable, tout comme une réduction encore plus importante du format des forces françaises déployées dans la région.

A quelques mois de l’élection présidentielle, Macron fera tout son possible afin que le bourbier sahélien ne pèse pas trop dans sa stratégie de candidat à sa propre succession. Cherchera-t-il, à faire incomber la responsabilité des échecs et limites de l’action militaire aux chefs d’Etats des pays sahéliens ?

C’est trop facile comme alibi. Mais la tentation semble forte chez le Président français, estimant que ce genre de discours ne manquera pas d’avoir des échos favorables parmi les électeurs français. Il n’hésitera pas trop, soutenu par son ministre des affaires étrangères, de puiser des arguments dans l’instabilité politique dans la région. Les difficultés liées aux transitions, particulièrement au Mali, et la colère de la rue au Burkina-Faso, risquent d’être « instrumentalisées » via des circuits « indétectables » que sécrètent la nouvelle « Françafrique », version Macron.

El Boukhary Mohamed Mouemel

Comment je juge la qualité des débat politique dans notre pays en Mauritanie en général ?

news rim

Abdelaziz Deme

Mon jugements avec certains compatriotes est sans appel sur les hommes politiques, Il n’y a pas de débat d’idée, il n’y a qu’un débat d’ego, une guerre de pouvoir et d’argent et de retournement de vestes.

Le sens et la réflexion, les analyses structurées et logiques ont disparu du débat politique et ont été remplacés par l’émotionnel, le médiatique.

Le débat politique dans notre pays, la Mauritanie n’existe pas vraiment. Ceux qui ont la parole et ceux qui font l’opinion, pensent tous à peu près la même chose.  La démocratie qui nous est due devrait permettre à d’autres idées politiques de se faire entendre.

Je souhaiterais que la Mauritanie notre patrie retrouve sa souveraineté pour redonner un sens à la politique, et qu’elle ne soit plus soumise à l’argent et la course des marchés publics, Les dirigeants politiques ne savent pas débattre. Ils ne savent que critiquer ce que dit l’autre. Ce type de comportement n’aide pas les mauritaniens à débattre de la politique. La révolution digitale comme les groupes whatsapps que nous connaissons aujourd’hui avec des outils et des réseaux qui permettent l’interaction entre les gens, devrait redonner du sens au débat politique à condition qu’ils soient intégrés dans le fonctionnement de notre petite très petite démocratie. Mais peu d’hommes et de femmes politiques en perçoivent l’intérêt souvent parce qu’ils ou elles n’y comprennent rien et donc en ont peur, et rejettent l’innovation ou la subissent.

Y a-t-il encore un débat politique ?

Les parlementaires, les responsables gouvernementaux, sont trop monocolores (beaucoup d’apprentis politiciens ) et pensent de la même façon. Une plus grande diversité, issus de la société civile, élargirait le débat. Mais à quoi bon un débat politique lorsque les décisions, dans les faits, sont prises par des hauts fonctionnaires souvent très loin de la réalité et du quotidien des mauritaniens et très binaires dans leurs raisonnements.

Le débat se résume à du spectacle et à un jeu de ping-pong de petites phrases et d’idées simplistes.  Le débat politique a touché le fond et les partis politiques et l’opposition ne jouent plus leur rôle. Le sens et la réflexion, les analyses structurées et logiques ont disparu du débat politique. Les médias  font trop de place aux polémiques et aux divisions. Il faut créer des instances pour rapprocher les points de vue et écouter les autres, avec leurs différences avec  des analyses argumentées sur les grandes décisions politiques d’actualités.

Abdoulaziz DEME

La Mauritanie est un pays jusqu’ici stable aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Imam Cheikh Ely

La Mauritanie est un pays jusquici stable aussi bien à l’intérieur qu’à ses frontières. Elles vit cependant avec des boulets quelle traîne depuis l’indépendance.
1 -la fronde dans le milieu politique intellectuel negroafricain et surtout de la diaspora due d’abord à l’arabisation puis aux tragiques événements qui se sont succédés depuis 1986 et où des militaires et cadres negroafricains ont souffert le martyr, la torture, la déportation et même la mort. Depuis cette frange de la population et notamment ses intellectuels et ses politiciens vivent le sentiment d’être marginalisés et exclus et se sont recroquevillés sur eux-mêmes s’ils ne se sont pas exilés et n’ont point d’objectif que de mettre à bas un système qu’ils qualifient de beydane et raciste.
– l’esclavage et ses séquelles qui ont désavantagé pour ne pas dire maintenu dans l’arriération des milliers de haratines et malgré toutes les tentatives cette population est demeurée dans sa majorité dans une dépendance économique et sociale avec comme causes principales l’ignorance et la ghettoïsation….ajoutons y les mentalités des anciens maîtres restées rétrogrades et scotchées même de manière non extériorisée à des fausses croyances d’antan…
La fracture diminue progressivement mais reste béante et visible malgré les batteries de textes juridiques qui ont été adoptées depuis 1978. Les différentes approches engagées depuis lors pour éradiquer ce fléau ont été considérées par les activistes et ongs comme du saupoudrage. Des milliards ont pourtant été injectés dans des projets sociaux pour appuyer les populations des adouabas mais les effets induits n’ont pas contribué à améliorer la situation de cette frange qui démographiquement a connu un boom ces dernières décennies.
3- La menace terroriste et les tensions au Maghreb.
Le terrorisme et les groupes terroristes islamiques sont à notre frontière Est et tous les jours ils se rapprochent par leurs actions de plus en plus surprenantes et bien organisées de nos villes. Certes notre vaillante armée veille au grain mais il est préférable qu’elle n’ait jamais à leur faire face.
4- Notre système éducatif est dans une situations catastrophique qu’il est à l’origine de la déperdition de toute une génération des années 80 à nos jours et les prochaines générations au moins sur dix ans ont été sacrifiées à l’autel d’un enseignement hybride l’un pour les pauvres les plus nombreux et l’autre pour les riches un petit nombre.Les écoles privées ont totalement désarticulé le système éducatif déjà abandonné à son sort.
5 Notre système sanitaire, malgré le nombre d’hôpitaux construits, les équipements acquis et l’arrivée tous les ans de nouveaux médecins et spécialistes est toujours en deçà des besoins de la population. Comme pour l’Education le privé au lieu de contribuer à la santé pour tous à éloigné les pauvres des meilleurs soins s’il en existe les laissant à la merci d’un système public désossé et sucé par la concurrence de cliniques privées davantage motivées par l’accumulation du profit que par le souci de soigner et bien le plus grand nombre ce qui n’est pas du reste leur rôle ni leur mission à moins que le serment d’Hypocrate soit de rigueur.
6 L’autosuffisance alimentaire.
Un pays dépendant de l’extérieur pour l’alimentation de ses populations ne peut-être souverain.
Si les populations ne mangent pas à leur faim elles resteront dominées par les maladies et l’ignorance et ne seront point productives. L’autosuffisance alimentaire à travers un vaste programme agricole est urgent et d’une impérieuse nécessité.
7- La faiblesse pour ne pas dire l’inexistence de la transformation sur place de nos matières premières est un handicap majeur au développement du pays. Nous ne pouvons continuer à baser notre économie sur les seules recettes d’exportations des matières premières.

8 Enfin la paix et la quiétude intérieure ne pourront être garanties et maintenues que par l’instauration de piliers démocratiques inamovibles notamment une justice indépendante, des institutions crédibles et une administration impartiale.

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