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ZONES ÉCONOMIQUES SPECIALES 

 

L’AFRICA CEO FORUM annonce la publication d’un rapport d’analyses et de recommandations sur les Zones Économiques Spéciales (ZES) en Afrique, en partenariat avec OKAN PARTNERS (cabinet de conseil en stratégie et finance dédié à l’Afrique). 

Mettre en place un cadre attractif pour les investissements, maximiser l’impact social, soutenir la compétitivité locale à l’heure de la globalisation ; des enjeux incontournables pour préparer l’Afrique au monde de demain.

Malgré des réussites remarquables, notamment en Chine, les Zones Économiques Spéciales africaines ne sont pas parvenues à industrialiser le continent à ce jour. 

Tiré de près de 20 études de cas, de Tanger au Maroc à l’île Maurice, en passant par Hawassa en Éthiopie, Lekki au Nigeria, Nkok au Gabon, la ZES des « trois frontières », Cameroun, le rapport présente six recommandations, pragmatiques et ambitieuses, à l’adresse des investisseurs et entrepreneurs.

237 ZES CRÉÉES EN AFRIQUE

Selon les estimations, les ZES (zones géographiques qui bénéficient notamment d’incitations fiscales, douanières et de procédures administratives simplifiées) ont permis de stimuler 20% des exportations dans les pays en développement* et d’y créer 100 millions d’emplois au total. Ces zones sont reconnues pour offrir un cadre attractif pour les investissements étrangers et encourager la création et le renforcement de projets industriels publics et privés

Au Maroc, à Maurice, à Madagascar, en Ethiopie et au Gabon, les ZES sont à l’origine de plus de 300 000 créations d’emplois et contribuent fortement au dynamisme des exportations. Depuis 1970, 237 ZES ont été créées à travers le continent africain, dont 61 au Kenya, 38 au Nigéria et 18 en Éthiopie. Aujourd’hui, presque tous les pays africains comptent au moins une ZES.

Le continent s’appuie sur deux avantages comparatifs importants :

  • une forte compétitivité-coût sur les salaires,
  • des accords commerciaux avantageux avec les principaux marchés (États-Unis, Union européenne) Lui offrant une opportunité unique pour son industrialisation et son développement.

Cela dit, de nombreuses entreprises installées dans des ZES africaines souffrent de la qualité des infrastructures et des services proposés au sein de la zone et le succès n’est pas au rendez-vous.

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France-Afrique:Quel « sommet »?

Comment oser qualifier de  » sommet » franco-africain la rencontre conçue, financée et organisée par Paris, entre le président de la République Française et des citoyens africains même de renom ou de grande pertinence oratoire? Le plus inacceptable est l’accueil jubilatoire fait dans beaucoup de milieux surtout des jeunes africains, éblouis par la scène d’un Macron sommé de répondre à de graves questions posées parfois avec audace par ces derniers. Tellement éblouis que l’essentiel dans l’exercice les a sans aucun doute échappé: une nouvelle mise en cause de la souveraineté formelle des Etats africains. Au nom de quoi et de qui ces africains parlent-ils ? Questions essentielles qui déterminent précisément la qualité de  » sommet » de cette rencontre informelle, au propre comme au figuré. La France est libre d’inviter qui elle veut, chez elle. Mais elle ne choisit pas ses interlocuteurs africains. Et voilà en quoi, par la même, l’objectif affiché de cette rencontre est dementi par la rencontre elle même, s’il est vrai qu’il s’agissait d’une rupture avec le neocolonialisme traditionnel, c’est à dire le choix des dirigeants africains et de leurs options ailleurs qu’en Afrique. En chambardant les règles élémentaires de la représentation diplomatique par le recours à une représentation d’interlocuteurs africains tirés on ne sait comment d’ une « société civile » africaine fumeuse, se rajoute au chaos politique un chaos diplomatique bien pire. La France doit rompre avec cette tendance à prendre les peuples Africains comme sujets à fantasmes. Ce qu’ils veulent c’est tout juste un traitement normal des rapports franco-africains, la fin de l’infantilisation et des cris de cœur hypocrites portés à leur paroxysme par N. Sarkozy (  » Discours de Dakar ») et poursuivis et theâtralisés dans la même veine par M. Macron ( Discours de Ouagadougou et maintenant à Paris). Il faut arrêter ces simagrées pour changer pour de vrai ces relations anachroniques…

Gourmo Lo

Les Fossoyeurs intérieurs

Le pays fait face à une coalition de pyromanes qui ne dit pas son nom.
Manifestement les pyromanes de la maison commune ou les incendiaires de la république se sont retrouvés dans une coalition qui ne dit son nom, pour une entreprise de sape et de déstabilisation du pays.

Ces fossoyeurs de l’unité et de la cohésion nationale ne lésinent sur aucun moyen pour atteindre leur objectif.

Dans cette « coalition » on y trouve: la nébuleuse azienne, les ideologues obscurantistes en passant par les extrémistes de tous bords. Ils sont tous désormais l’affût pour chercher à étouffer dans l’oeuf la moindre éclaircie, le plus petit espoir qui pourrait pointer à l’horizon dans le pays.

Ces pyromanes, on les trouve à tous les niveaux du système inégalitaire, injuste et corrompu.
Ils ont infiltré tous les rouages de l’état et à tous les niveaux et ne rattent pas une occasion sans souffler sur les braises de la discorde et pour attiser le feu de la désunion.

Ces chauvins, ces tribalistes, ces régionalistes, ces racistes et ces sectaires s’organisent aussi dans des groupuscules et semblent très déterminer à saboter toute tentative de rapprochement entre les citoyens et donc ils sont hostiles à toute forme de dialogue ou de concertation nationale.

Au niveau de l’état ils alimentent, semaine après semaine, la discorde au sein de nos communautés par des mesures discriminatoires et provocatrices. Ils sèment les grains de l’implosion par des recrutements, des nominations tribales ou raciales. Et Le reste des troupes (de la discorde nationale) est chargé: de faire courir toutes sortes de rumeurs malveillantes malsaines contre les communautés contre les ethnies, contre des personnalités politiques, et de créer la confusion. Ces groupuscules prônent le sectarisme, le racisme, le régionalisme , … tous les moyens sont donc bons pour exacerber les tensions intercommunautaires.

De l’impuissance du gouvernement à faire face à l’aggravation de la situation sociale, et surtout de son incapacité à mettre fin aux mesures discriminatoires, alors le terrain est aujourd’hui très fertile pour toutes les idées saugrenues et et de toutes les tentatives déstabilisation du pays.

Pour mettre ces pyromanes hors d’état de nuire la mobilisation de tous patriotes sincères devient une impérieuse nécessité pour contrer ces pêcheurs en eau trouble. Et le président de la république qui est le garant de la stabilité du pays a plus que jamais le devoir de veiller qu’aucune mesure discriminatoire ne puisse désormais être prise au niveau des secteurs de l’état, en particulier par le gouvernement.

Qu’Allah protège ce pays, particulièrement de ses fossoyeurs intérieurs.

Marega Baba 

Pour une cohabitation inter communautaire apaisée

Ahmed Salem Deida

La question nationale mérite d’être explorée et nécessite une réponse dans l’urgence. La mise en place d’un mécanisme d’équilibre socio-économique où la redistribution équitable des richesses, l’école la santé, la justice pour tous, serait opportun et aiderait à faire revivre ce bonheur d’où , un rapprochement entre toutes les composantes nationales. Le quotidien des citoyens Mauritaniens est parfait Ils vivent en paix et en parfaite harmonie dans les espaces religieux, scolaires et publics. Cependant le caractère multiethnique de notre panorama impose une nouvelle stratégie visant à rapprocher les différentes composantes et à les orienter vers un idéal et des préoccupations communes. Dans ce cadre, d’énormes efforts doivent être accomplis non seulement pour décomplexer les franges défavorisées mais surtout pour amorcer une politique participative et inclusive de ces franges vulnérables exposées aux prédateurs politiques:
-instaurer la justice pour tous.
– une réforme de notre système éducatif en retournant à l’école républicaine et apprendre aux enfants l’éducation civique à tous les niveaux scolaires.
– bonne gestion des ressources humaines et des richesses naturelles .
– renforcer la qualité des services publics….

Une jeunesse menacée voire atteinte par le « virus » de l’extrémisme violent

Ahmed Salem Deida

Les mouvements djihadistes trouvent dans les jeunes chômeurs, les exclus de la société et tous ceux qui vivent dans des conditions précaires, des proies faciles pour constituer leurs troupes. Ces groupuscules islamistes sont parvenus à façonner leurs cibles en faisant usage de réseaux sociaux voire de médias à travers lesquels ils transmettent leur idéologie et leurs crimes, ébranlant à l’occasion les valeurs de paix et de justice qui fondent l’humanité.
l’Etat a pris certes des dispositions pour tenter d’éradiquer l’extrémisme violent, d’autres acteurs doivent s’impliquer dans ce processus complexe de récupération d’une jeunesse menacée voire atteinte par le « virus » de  l’extrémisme violent.
En Mauritanie, en plus de jeunes subsahariens en transit dans les grandes capitales du pays, des milliers de jeunes, issus notamment de milieux déshérités, sont exposés aux dangers de ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur.
L’extrémise violent détruit la paix et la sécurité et ralentit le développement des Nations. Il est à l’antipode des droits de l’homme et la promotion de l’Etat de droit.
Ces dernières années, la Mauritanie est devenue une plaque tournante de toutes sortes de trafics alimentés par le désespoir et les frustrations d’une jeunesse abandonnée et livrée à elle-même.
La société civile, en tant que relais de sensibilisation sur les bonnes pratiques doit se mobiliser pour mettre en place des outils et mécanismes adaptés en vue de trouver de bonnes réponses au fléau de l’extrémisme violent.

 

Conventions très contestables nées de la décennie passée!

BECHIR FALL

Certaines conventions très contestables nées de la décennie passée n’ont pas été mises en cause, il s’agit, en particulier, des conventions établies par l’État mauritanien avec l’entreprise chinoise Poly Hondong ainsi que celle conclue, avec une société locale BCMM portant sur l’exploitation à Fderick d’un carreau minier de la SNIM avec un potentiel de 87 MT.

Ces deux conventions sont dites leonines – pour rappeler l’anecdote sur la part toujours trop excessive du lion – et très nettement au désavantage de la Mauritanie. La convention avec l’entreprise chinoise prévoit une durée de vie de 25 ans. Certains parleraient même de 50 ans. Et la convention sur la mine de Fderick se caractérise par une répartition exceptionnellement avantageuse pour une société locale d’un capital ridicule de 100 000 MRU. Qui se voit octroyer 80% du capital et la SNIM, propriétaire de la mine, 20% seulement. Du jamais vu ! Un bradage sauvage en règle.

La question porte sur les mesures que notre État compte prendre pour supprimer ces injustices flagrantes portant un coup sévère au patrimoine national halieutique et minier. Certes, des personnes mises en cause sont poursuivies en justice. Mais quid des conséquences de leurs forfaitures et du bradage du patrimoine public ? L’État devrait-il laisser faire sans aucune réaction ? Et pourquoi tarde-t-il à réagir ? Toujours guère réactif et par-dessus tout étrangement passif.

Le paradoxe est que dans toutes ces conventions, les intérêts stratégiques de la Mauritanie ont été totalement occultés. Nos dirigeants, qui ont élaboré ces conventions, ont été soit d’une notoire incompétence et inconscience professionnelle, soit d’une malhonnêteté extrême frisant la trahison par rapport à leur serment, foi et devoir vis-à-vis de la Nation.

Ma question est de se demander pourquoi les dirigeants actuels ne mettent pas en œuvre les conditions pour faire annuler ces conventions portant grief aux intérêts vitaux de la Mauritanie ? J’ai vu, il y a quelques semaines, le porte parole du gouvernement déplorer l’inadmissible convention sur la mine de Fderick. Un bradage injustifié. Et alors ? Mais pourquoi ne propose-t-il aucune action de sauvegarde ?

Je rappelle qu’en droit privé général il existe une action en justice dénommée action en rescision dont l’objet est de faire annuler une convention créant une lésion au détriment d’une partie et rompant ainsi l’équilibre qui doit caractériser la réciprocité des obligations.

Autrement dit, si la convention porte préjudice à l’une des deux parties cette dernière est en droit, soit de réclamer une juste répartition des prestations, soit son annulation pure et simple.

Pourquoi ne mettrait-on pas en route cette procédure ?

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