par Webmaster | 31 07 24 | Actualitès, Le monde
Le Hamas a annoncé ce mercredi la mort de son numéro un, Ismaïl Haniyeh, tué par une frappe israélienne sur sa résidence à Téhéran.
Cet acte « ne restera pas sans réponse », a prévenu Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas.
Le Qatar, où Ismaïl Haniyeh vivait en exil, a dénoncé « un crime odieux » qui constitue « une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’Union européenne appelle « toutes les parties » à faire preuve de « la plus grande retenue » et à éviter « toute nouvelle escalade »
« L’UE a pour position de principe de rejeter les exécutions extrajudiciaires et de soutenir l’État de droit, y compris dans le cadre de la justice pénale internationale », a déclaré Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. « Aucun pays ni aucune nation n’a à gagner d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient », a-t-il ajouté.
Pour sa part le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré mercredi,alors qu’il est en tournée en Asie que les Etats-Unis n’étaient pas « impliqués » dans la mort du chef du Hamas, et rappelé l' »impératif » de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
« Tout d’abord, nous n’étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués », a-t-il affirmé depuis Singapour dans une interview à la chaîne Channel NewsAsia.
Interrogé sur l’impact que cela pouvait avoir sur les négociations de cessez-le-feu, M. Blinken a répondu: « Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie. Je peux vous dire que l’impératif d’obtenir un cessez-le-feu, l’importance que cela revêt pour tout le monde, demeure ».
Le ministère allemand des Affaires Étrangères a estimé que “la logique des représailles” au Moyen-Orient n’était “pas la bonne voie”.
“Il est essentiel d’éviter une escalade supplémentaire et une contagion régionale” du conflit, “il s’agit avant tout de garder la tête froide et de réagir avec sang-froid”, selon son porte-parole Sebastian Fischer.
La République islamique d’Iran a annoncé trois jours de deuil national selon un communiqué du Gouvernement Iranien.
par Webmaster | 30 07 24 | Actualitès, Le monde
Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI à l’occasion de l’anniversaire des 25 ans de son règne, Emmanuel Macron dit considérer que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Est-ce un pas de plus vers la reconnaissance de la « marocanité » de ce territoire qui est devenu une question nationale et diplomatique pour le Maroc.
C’est un tous cas un pas important que la France fait en direction de Rabat ce mardi. Le Cabinet royal marocain a salué une « évolution importante et significative en soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara ».
Sans reconnaître expressément la « marocanité » du Sahara, le président français Emmanuel Macron, affirme dans la lettre qu’il a adressée au souverain marocain que « pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Il constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».
« Cette annonce de la République française, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, constitue une évolution importante et significative en soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara », a estimé le Cabinet royal dans un communiqué.
En s’alignant ainsi sur la position marocaine ,Paris risque de jeter les base d’une nouvelle crise avec l’Algérie.
Pour beaucoup d’analystes,ce tournant diplomatique va sans nul doute compliquer le rapprochement entre la France et l’Algérie en cours depuis deux ans. Les autorités algériennes ont déjà exprimé leur « désapprobation » et Alger prévient qu’elle en « tirera toutes les conséquences ». Cette nouvelle donne pourrait également compromettre la visite du président algérien à Paris prévue à l’automne prochain .
par Webmaster | 28 07 24 | Actualitès, Le monde
L’armée malienne et ses alliés russes ont subi semble-t-il un gros revers et de lourdes pertes samedi lors de combats contre les séparatistes dans le Nord du Mali. C’est ce que indiquent des sources dans la région dont une source humanitaire ce 27 juillet, la situation semble confuse dans la région de Kidal depuis plusieurs mois.
Les affrontements ont recommencé ce samedi 27 juillet à Zakak, sur la route de Kidal, entre les rebelles du CSP-DPA et les militaires de Wagner et maliens indiquent les mêmes sources humanitaires.Les combats ont été également confirmés par l’un des porte-paroles des CSP-DPA.
Pour sa part une source militaire malienne a déclaré ce samedi que les forces armées maliennes continuent à défendre l’intégrité territoriale dans la région de Kidal . L’armée malienne a par ailleurs souligné qu’un « atterrissage d’urgence » d’un hélicoptère après avoir rencontré « des difficultés », sans faire de victimes a eu lieu. Selon un porte-parole du CSP-DPA, ce sont les séparatistes qui ont « touché un hélicoptère » qui a fini par s’écraser.
Des combats intenses avaient éclaté le 25 Juillet courant entre l’armée malienne et les groupes séparatistes dans la localité de Tinzaouatene, près de la frontière avec l’Algérie, après que l’armée malienne ait annoncé avoir pris le contrôle de In-Afarak, un carrefour commercial situé à 122 km au nord-ouest de Tessalit, dans la région de Kidal.
Par ailleurs l’État-major général des armées du Mali a indiqué samedi soir avoir frappé avec succès 5 cibles terroristes à Tinzaouatene, au terme de trois jours de combats intenses.l’État-major général souligne que « dans la nuit du 26 au 27 juillet 2024, les unités FAMa en patrouille dans le secteur de Tinzaouatene depuis 3 jours, ont amorcé leur mouvement rétrograde » ajoutant que « les violents combats continuent contre la coalition des terroristes ».
Le communiqué ajoute que : « Cinq cibles terroristes ont été frappées avec succès par l’aviation de la FAMa ».Pour sa part,Mohamed ElMouloud Ramadane, porte-parole du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad, (CSP-DPA), a déclaré qu’à l’issue de « deux jours d’intenses combats à la périphérie du village de Tinzaoutene, les combattants du CSP-DPA ont mis en déroute toute la colonne de l’armée malienne », précisant qu’« une dizaine de militaires ont été tués ainsi que d’autres blessés, des blindés détruits et récupérés ».
par Webmaster | 21 07 24 | Le monde

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a annoncé le soutien de l’Algérie à la proposition de tenir une session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) en septembre prochain.
Cette session vise à préparer le sommet du G20 et à définir les objectifs et les priorités à la suite de l’adhésion de l’UA à ce groupe.
Contexte de l’Adhésion de l’UA au G20
Lors des travaux de la 45e session du Conseil exécutif de l’UA à Accra, Ghana, Attaf a souligné que l’adhésion de l’UA au G20 en tant que membre permanent représente un acquis précieux et stratégique pour le continent africain. Toutefois, il a noté que, jusqu’à présent, la réflexion sur la manière de tirer profit de cet acquis pour servir les priorités de croissance et de développement du continent n’a pas été suffisamment approfondie.
Contexte de l’adhésion de l’UA au G20
Lors des travaux de la 45e session du Conseil exécutif de l’UA à Accra, Ghana, Attaf a souligné que l’adhésion de l’UA au G20 en tant que membre permanent représente un acquis précieux et stratégique pour le continent africain. Toutefois, il a noté que, jusqu’à présent, la réflexion sur la manière de tirer profit de cet acquis pour servir les priorités de croissance et de développement du continent n’a pas été suffisamment approfondie.
Représentativité et Participation de l’UA
Attaf a rappelé que la question de la représentativité de l’UA au sein des réunions du G20 avait déjà été tranchée, mais il a insisté sur le fait que la participation seule n’est pas un but en soi. Il a mis en avant deux questions essentielles nécessitant une attention particulière :
Question procédurale
Cette question concerne la méthode de préparation des réunions du G20. M. Attaf a soulevé la nécessité de déterminer quelle entité (Commission, États membres ou les deux) prendra en charge cette préparation. L’Algérie considère cette question comme extrêmement importante et appelle à la mobilisation de tous les États membres pour examiner les points inscrits à l’ordre du jour du G20 et adopter des positions unifiées.
Question objective et essentielle
La deuxième question mise en avant par M. Attaf concerne la définition des objectifs à réaliser dans le cadre de l’adhésion de l’UA au G20. Il a souligné l’importance de tirer profit de cette adhésion pour réaliser les priorités stratégiques de l’Afrique, notamment en matière de réforme des institutions financières et monétaires internationales, du traitement structurel de la dette mondiale et du financement international du développement.
Sources:HORIZON.DZ
par Webmaster | 22 02 24 | Actualitès, Le monde, Politique
Macky Sall a annoncé que son mandat à la tête du pays se terminerait comme prévu début avril, sans préciser quand se tiendrait le prochain scrutin présidentiel, initialement prévu le 25 février. »Le 2 avril 2024,ma mission se termine à la tête du Sénégal », a déclaré le président sénégalais, lors d’un échange avec la presse sénégalaise ce jeudi 22. Cependant le doute plane toujours sur la date de la présidentielle « Pour ce qui est de la date, on verra ce que le dialogue proposera », a-t-il dit en évoquant le dialogue politique qu’il entend mener à partir de lundi. « L’élection peut se tenir avant ou après le 2 avril », a-t-il déclaré. Interrogé sur l’éventualité qu’elle se tienne d’ici au 2 avril, il a répondu « je ne le pense pas ».Sur un autre plan ,le chef de l’État sénégalais s’est dit « prêt » à libérer la figure de l’opposition Ousmane Sonko incarcéré depuis fin juillet 2023 pour aller vers des élections « apaisées ». »Oui, je suis prêt à aller aussi loin pour que tous bénéficient de ce pardon et que le Sénégal aille vers ces élections de manière apaisée », a-t-il assuré.
par Webmaster | 12 02 24 | Actualitès, Le monde, Politique
Les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade invitent l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall pour ”des discussions franches et loyales” afin que ”la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables”.
”Nous appelons l’ensemble des dirigeants politiques, du pouvoir et de l’opposition, ainsi que les responsables de la société civile, à participer à des discussions franches et loyales, afin que la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables. Ils ont le devoir de garantir que notre Sénégal restera un modèle de démocratie pour l’Afrique’’, déclarent Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.
Dans une déclaration conjointe rendue publique, lundi, adressée à leurs ”compatriotes”, les deux anciens dirigeants soulignent que ‘’c’est avec beaucoup de tristesse’’ qu’ils vivent ‘’ les récents événements qui secouent notre cher Sénégal’’ marqués par la mort de trois jeunes à Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor.
Abdou Diouf et Abdoulaye Wade présentent leurs ‘’plus sincères condoléances” aux familles et proches des victimes.
Ils déclarent s’adresser à leurs compatriotes ‘’en tant qu’anciens Présidents de la République du Sénégal, pères, avec Léopold Sédar Senghor, de la démocratie sénégalaise obtenue de haute lutte, mais aussi anciens irréductibles adversaires politiques qui nous sommes vigoureusement opposés par le passé’’
”Nous avons su discuter et dialoguer dans l’intérêt du Sénégal pour mettre un terme à nos différends et aux crises politiques, et cela dans le seul but de préserver la paix et les vies’’, soulignent-ils.
Ils estiment que les responsables de la classe politique actuels n’ont pas ‘’le droit de faire moins’’ qu’eux.
Diouf et Wade appellent à la jeunesse dont ils disent comprendre ‘’les frustrations et le désarroi, à arrêter immédiatement les violences et la destruction de biens, et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs’’.
Ils disent également s’être entretenus ‘’longuement au téléphone avec le Président de la République, Macky Sall’’ qui leur a réaffirmé ‘’son engagement, pris devant la Nation le 3 juillet dernier, de ne pas briguer un troisième mandat et de quitter le pouvoir aussitôt après l’élection présidentielle’’.
”Il a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour préserver la stabilité du Sénégal, nous lui avons demandé d’organiser dans les plus brefs délais le dialogue national qu’il a annoncé et qui, comme nous le souhaitons ardemment, devra déboucher sur une large réconciliation nationale dans le respect de la Constitution et de l’Etat de droit’’, ont-ils assuré.
Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le président Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.
En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.
Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.
Source:APS