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Le Niger accepte une médiation de l’Algérie

Le Niger a accepté la médiation de l’Algérie qui propose « un plan de transition de six mois », a indiqué lundi le ministère algérien des Affaires étrangères. « Le gouvernement algérien a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger », a précisé le ministère dans un communiqué.Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, « de se rendre à Niamey dans les plus brefs délais pour y entamer des discussions (…) avec toutes les parties prenantes », selon la même source. Alger avait proposé fin août des discussions politiques « pendant six mois au maximum (…) avec la participation et l’approbation de toutes les parties au Niger sans exclusion », sous la tutelle d’une « autorité civile dirigée par une personnalité consensuelle et acceptée par tous les bords de la classe politique », afin de conduire au « rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays ».

Jusqu’à l’annonce algérienne, les généraux au pouvoir à Niamey n’avaient pas réagi à des propositions de période de transition limitées dans le temps. Leur seule prise de parole sur le sujet remonte au 19 août lorsque le nouvel homme fort du pays, le général Abdourahamane Tiani, avait indiqué vouloir une transition de trois ans maximum.

Alger a estimé que « l’acceptation de l’initiative algérienne confort(ait) l’option de la solution politique à cette crise et ouvr(ait) la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l’intérêt du Niger et de l’ensemble de la région », a ajouté le ministère des Affaires étrangères.Le Niger est gouverné depuis plus de deux mois par un régime militaire arrivé au pouvoir après un coup d’Etat qui a renversé le président élu, Mohamed Bazoum. Après le renversement le 26 juillet du président nigérien Bazoum, élu en 2021, la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), soutenue par plusieurs pays occidentaux, a annoncé le 10 août son intention de déployer une force ouest-africaine « pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger ».

Source:VOA

 

 

Violents combats au nord du Mali

De violents combats ont éclaté dans le nord du Mali, les rebelles touareg affirmant avoir pris le contrôle de la ville de Bamba aux mains de l’armée.

Cela survient après que les combattants séparatistes ont déclaré avoir tué plus de 80 soldats dans le centre du pays.

Le gouvernement a confirmé jeudi qu’une base militaire dans la région de Mopti avait été prise pour cible, mais n’a donné aucun détail.

La recrudescence de la violence survient alors que les soldats de la paix de l’ONU, déployés au Mali en 2013, se retirent sur ordre de la junte.

L’armée avait déjà été prise pour cible à Bamba début septembre par des jihadistes liés à Al-Qaïda.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’armée a déclaré que les affrontements à Bamba dimanche avaient commencé à 6h00, les qualifiant d' »intenses ». Il n’a pas nommé les combattants impliqués, les qualifiant seulement de « terroristes ».

Une alliance de groupes touaregs, dont la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), a déclaré dans un communiqué avoir désormais pris le contrôle de la zone autour de Bamba, une ville située sur la rive gauche du fleuve Niger, entre les villes de Tombouctou et Gao.

Les rebelles touaregs, qui veulent l’indépendance du nord du Mali, s’opposent à ce que l’armée prenne le contrôle des bases évacuées par les milliers de soldats de l’ONU qui ont quitté le pays.

Les rebelles étaient autrefois alliés aux groupes militants islamistes qui ont pris le contrôle du nord du Mali en 2012 – une décision qui a incité la France puis l’ONU à intervenir pour les empêcher d’avancer vers le sud, vers la capitale, Bamako.

Les groupes touareg ont signé l’accord de paix d’Alger en 2015 avec le gouvernement, mais les jihadistes ont persisté dans leurs attaques depuis leurs bases dans le désert.

Cette insurrection continue est la principale raison pour laquelle l’armée malienne a pris le pouvoir en 2020, accusant le gouvernement civil de ne pas assurer la sécurité.

Il s’est engagé à mettre fin aux attaques militantes en demandant à la France de retirer ses forces et en faisant appel aux combattants de Wagner.

Pourtant, les violences visant les civils ont augmenté de 38 % au Mali cette année, selon le projet Armed Conflict Location and Event Data (Acled) dans un récent communiqué .

Il indique qu’un groupe lié à Al-Qaïda est responsable de 33 % des attaques, mais il accuse également l’armée et Wagner d’être responsables de cette augmentation, qui représente 29 % des attaques, alors qu’ils se déplacent sur un territoire qui échappe largement au contrôle de l’État depuis plus de 20 ans. une décennie.

Dans le cadre de ces opérations, ils ciblent des civils de diverses communautés, les considérant comme des partisans de groupes militants et rebelles.

Acled affirme que Wagner utilise des tactiques brutales pour semer une peur jamais vue auparavant au Mali, notamment « la torture, les exécutions sommaires, les décapitations, l’éjection de prisonniers d’avion et le piégeage de cadavres ».

Il prévient que la rébellion touarègue réveillée et l’insurrection djihadiste croissante constituent des menaces pour la stabilité et la sécurité des zones civiles à travers le Mali.

L’ONU doit achever son retrait du Mali d’ici fin décembre.

 

 

Tentative de coup d’État déjouée au Burkina Faso

Les services de sécurité et de renseignement du Burkina Faso ont déjoué mardi une tentative de coup d’État, selon le gouvernement militaire du pays.

Il affirmait que des officiers et d’autres avaient prévu de déstabiliser le pays et de le plonger dans le chaos.

Cela fait presque un an que le président par intérim, le capitaine Ibrahim Traoré, a pris le pouvoir.

Il s’agissait du deuxième coup d’État du pays en 2022, survenu dans un contexte d’insurrection islamiste croissante.

Dans un communiqué lu à la télévision mercredi soir, les autorités ont indiqué que des arrestations avaient eu lieu et qu’elles poursuivaient activement d’autres suspects, sans donner de détails précis. Le procureur militaire a depuis déclaré que quatre officiers avaient été arrêtés.

La France decide de mettre fin à sa cooperation militaire avec le Niger et de rappeler son ambassadeur

Le président Emmanuel Macron a déclaré dimanche soir lors d’un entretien sur TF1 et France 2 que la France allait mettre fin à sa coopération militaire avec le Niger, à la suite du coup d’Etat survenu cet été, et avait décidé de rappeler son ambassadeur dans le pays.

Au même moment le Niger  interdit son espace aérien aux « avions français » selon un message aux navigants aériens.

L’espace aérien du Niger « est ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux à l’exception des avions français ou des avions affrétés par la France, dont ceux de la flotte d’Air France », précise ce texte daté de samedi soir. L’espace aérien reste fermé pour « tous les vols militaires opérationnels et vols spéciaux », sauf autorisation spéciale des autorités, poursuit le message publié sur le site de l’Asecna.

Lybie:le point sur la situation

Les inondations qui ont dévasté la ville de Derna dans l’est du pays ont fait plus de 5300 morts, d’après le gouvernement de Tripoli.

« Au moins 30 000 personnes[ ont été] déplacées », à Derna, a indiqué l’Organisation internationale des Migrations (OIM) dans un rapport sur la situation.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les deux barrages sur Wadi Derna, qui retiennent les eaux de l’oued qui traverse Derna, ont lâché. Des torrents puissants ont détruit les ponts et emporté des quartiers entiers avec leurs habitants, avant de se déverser dans la Méditerranée.

La tempête Daniel s’est formée autour du 4 septembre, semant la mort et la destruction en Bulgarie, en Grèce et en Turquie la semaine dernière avant d’arriver en Libye.

Le Niger accuse la France de preparer une intervention militaire.

Emmanuel Macron a déclaré ce dimanche 10 septembre que les forces françaises au Niger ne seront redéployées que si le président Mohamed Bazoum le décide.

« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd’hui prennent en otage un président », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 réuni ce week-end à New Delhi.« Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a répondu Emmanuel Macron, en demandant « la libération du président Bazoum et la restauration de l’ordre constitutionnel ».

De son côté,le Niger avait accusé samedi Paris de « déployer ses forces » dans plusieurs pays ouest-africains en vue d’une « agression » contre le Niger.
Selon un communiqué, le Niger a constaté depuis le 1er septembre que « deux aéronefs de transport militaire type A400M et un Dornier 328 ont été déployés en renfort en Côte d’Ivoire », et que « deux hélicoptères multirôles type Super Puma » et « une quarantaine de véhicules blindés » l’ont été « à Kandi et Malanville au Bénin ».

« Le 7 septembre 2023, un navire militaire français a accosté à Cotonou ,au Bénin, avec à son bord du personnel et des moyens militaires », ajoute le communiqué.

Le Nigrr  fait également état  d’avions militaires cargo ayant permis de débarquer d’importantes quantités de matériel et d’équipement de guerre au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin.

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