par Webmaster | 22 11 21 | Actualitès, Focus, Le monde, Politique

Boukhary Mohamed Mouemel
Paradoxale que cela puisse paraitre, la sous information et la surinformation relève d’un même combat : la guerre de l’information. La France ne s’en prive pas, notamment en Afrique
Sa presse nous inonde depuis quelques jours par le Congo Hold-up : révélations, interviews, débats… nous cassent les tympans et nous crèvent les yeux, mettant gravement en cause l’avant dernier président de la RDC et son entourage familial. Et ce genre de campagne médiatique, indexant un pays ou un dirigeant africain, n’est pas tout à fait nouveau.
Tout ce qui contribue à altérer l’image de marque du « Continent noir » et ses leaders est généralement bien relayé par la presse française. Malheureusement, nos propres dirigeants y contribuent efficacement en fabriquant la « matière première ». Mais curieusement, leurs complices français et européens présentent moins de visibilité.
Par ailleurs, sous le même angle de discrétion plus ou moins volontaire, les médias français ont tendance à faire profil bas quand il s’agit des couacs ou revers que connait l’intervention militaire française au Sahel. Surtout en ce qui concerne le rejet de cette présence par les populations locales.
Sur ce champ, la France joue la sous information comme stratégie sur le front de la guerre de l’information. La crise du convoi logistique bloqué au Burkina-Faso depuis cinq jours, l’illustre bien. L’évènement est trop peu couvert par la presse française, comparativement au scandale du Congo Hold-up.

Comme quoi, les malheurs des Africains font d’une certaine manière le bonheur des relais et leaders d’opinion français et occidentaux.
Je n’irai pas jusqu’à crier : Quel sadisme, La tentation est toutefois forte
El Boukhary Mohamed Mouemel
par Webmaster | 22 11 21 | Actualitès, Le monde, Politique, Tribunes

Boukhary Mohamed Mouemel
« Le rugby connaît un nouvel ordre mondial et, pour l’instant, les All Blacks ne sont pas à la hauteur », écrit Marc Hinton, expliquant la terrible déroute de l’équipe de son pays, battue par la France (40-25)
Très intéressé par les questions géostratégiques, notamment les problèmes de sécurité au Sahel, la phrase se transforma rapidement à mes yeux. A la place des mots « le rugby » et « All Blacks », ce sont les termes « la lutte contre le terrorisme » et « les Français » qui me viennent désormais à l’esprit, quand je pense au papier du commentateur sportif néozélandais et au blocage depuis trois jours d’un convoi militaire français au Burkina-Faso.

Une victoire qui arrive à point nommé !
J’avoue qui si j’étais un français, quel qu’il soit, haut responsable ou citoyen « lambda », je n’aurais probablement pas la même réaction. Malgré la concomitance des deux évènements, il est inimaginable que j’établisse un lien entre notre belle et éclatante victoire inattendue contre les rugbymans néozélandais hier au Stade de France, avec le blocage d’un convoi de ravitaillement militaire se déplaçant à des milliers de km du pays. La Presse française a fait de même. Elle s’est intéressé énormément au match de rugby, consacrant assez peu d’espace à l’évènement politico-militaire, malgré- (ou à cause)- de sa gravité.
« Pourquoi gâcher la fête ! Savourons plutôt la victoire, au lieu d’écouter des hordes de jeunes burkinabés en colère. », devait-on se dire en France. C’est à cela que sert le sport : il vous fait oublier les soucis et peines. Si K. Marx était de ce monde aujourd’hui, il ferait son autocritique : « le sport est l’opium des peuples », écrira-t-il.
La victoire du « Quinze de France » est venue à point nommé. Elle a ravi la vedette à l’humiliation militaire qu’ont fait subir des citoyens désarmés, du « Pays des hommes intègres », à la gigantesque armada logistique française.
Un bonheur de courte durée!
Mais, le bonheur risque d’être de courte durée, par ailleurs. L’enlisement des forces françaises au Sahel a atteint son apogée. ⁰Outre les résultats militaires controversés de leur engament sur le terrain, le blocage du convoi par les populations civiles met sérieusement à mal leur soutien logistique à partir de la Côte d’Ivoire, compromettant gravement la planification opérationnelle contre les groupes terroristes.
Or, les « abc » de la connaissance militaire et stratégique nous enseignent que « si la logistique dit non, (…). Il faut changer le plan d’opération. Il est mauvais », comme disait Eisenhower. Seulement, des solutions de rechange, logistiques et opérationnelles, susceptibles d’améliorer le dispositif sur le terrain, il n’y en a pas beaucoup.
Pire : l’incident pourrait faire tache d’huile. Il risque de s’étendre. La MINUSMA et les autres forces étrangères au Sahel n’y sont pas l’abri. Egalement, en plus de la Côte d’Ivoire, les pays de la région ayant des façades maritimes, Ghana, Togo, Bénin… feront certainement preuve davantage de prudence quant à l’usage de leurs infrastructures portuaires par des forces militaires étrangères.
Accélération de la « restructuration », et poids pressant de l’échéance présidentielle
Le bourbier sahélien devenant de plus en plus insoutenable pour la France, l’occupant de l’Elysée ne risque-t-il pas de revoir la « transformation stratégique » de son dispositif militaire, qu’il avait annoncée le 10 juin dernier, et que « Barkhane » a entamée aussitôt après ?
Dans cette perspective, une accélération du rythme de la « restructuration » est envisageable, tout comme une réduction encore plus importante du format des forces françaises déployées dans la région.
A quelques mois de l’élection présidentielle, Macron fera tout son possible afin que le bourbier sahélien ne pèse pas trop dans sa stratégie de candidat à sa propre succession. Cherchera-t-il, à faire incomber la responsabilité des échecs et limites de l’action militaire aux chefs d’Etats des pays sahéliens ?
C’est trop facile comme alibi. Mais la tentation semble forte chez le Président français, estimant que ce genre de discours ne manquera pas d’avoir des échos favorables parmi les électeurs français. Il n’hésitera pas trop, soutenu par son ministre des affaires étrangères, de puiser des arguments dans l’instabilité politique dans la région. Les difficultés liées aux transitions, particulièrement au Mali, et la colère de la rue au Burkina-Faso, risquent d’être « instrumentalisées » via des circuits « indétectables » que sécrètent la nouvelle « Françafrique », version Macron.
El Boukhary Mohamed Mouemel
par Webmaster | 18 11 21 | Actualitès, Economie, Le monde

Le ministre du Commerce algerien monsieur Kamel Rezik, a donné jeudi au Palais des Expositions d’Alger le départ d’un convoi chargé de marchandises algériennes destinées à l’exportation par voie terrestre vers la Mauritanie et le Sénégal.
Ce convoi, organisé par le complexe public de transport routier de marchandises et de logistique « Logitrans », est composé de 28 camions, dont 25 se dirigeront vers Nouakchott et trois camions se dirigeront vers la capitale sénégalaise, Dakar.
Quant à la Mauritanie, le convoi transporte plus de 820 tonnes de marchandises diverses , 480 tonnes de produits alimentaires, 200 tonnes de ciment, 100 tonnes de matériaux d’emballage, en plus de 40 tonnes de produits en plastique.
Quant au Sénégal, les trois camions transportent des marchandises dans le cadre de la participation de l’Algérie aux activités de la 29e édition de la Foire internationale de Dakar qui sera organisée du 6 au 20 décembre.
La durée totale de ce voyage est de 11 jours , selon les explications fournies lors du lancement de l’opération.
L’organisation de ce convoi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique visant à favoriser les exportations hors hydrocarbures et à élever le niveau des échanges commerciaux entre l’Algerie et les pays africains.
Depuis 2018, environ 64 000 tonnes de produits algériens ont été acheminées vers la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Niger et la Tunisie.
Source:APS
par Webmaster | 14 11 21 | Actualitès, Focus, Le monde, Politique

Hassanne Lehaf
Les « rats » quittent le navire ( libyen) après l’avoir bien contaminé , cette fois le francais ferra gaffe pour éviter l’exemple afghan, normal, l’Europe est juste en face.
Les réfugiés n’auront pas besoin de passer par la Pologne. Et puis les européens un peu plus humains ( surtout due à la proximité et la richesse du pays ) , ils éviteront de faire sauter le navire comme ont fait les ricains, au fait , où sont passés les milliers de milliards de khadafi , aucun protagoniste ne les réclame .
Ca va pas être facile d’éviter le retour de Saif al islam , il est un peu rancunier et je pense qu’il ne peut én être autrement. La Libye n’est pas prête de se pacifier , ça va être très dur de vivre entre traîtres.
par Webmaster | 13 11 21 | Actualitès, Focus, Le monde, Politique
Le billet d’Hassane Lehaf
Que Biden fasse gaffe ,la Chine n’est ni la Libye ni l’Afganistan…..Que les européens ouvrent leurs yeux à son investiture « JOE » avait annoncé la couleur en désignant le futur adversaire du monde dit libre: la Chine! Les européens n’ont aucun intérêt à le suivre et puis Taiwan est plus chinoise que ricaine!
par Webmaster | 1 11 21 | Actualitès, Focus, Le monde
La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a adressé le 21 octobre 2021, à travers la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, ses félicitations à la Mauritanie pour la soumission de sa contribution déterminée nationale (CDN) mise à jour et pour son leadership dans la promotion des Accords de Paris.
Elle a souligné les remarquables efforts de la Mauritanie pour préparer cette nouvelle contribution malgré les défis de la COVID19. Elle recommande par la même occasion à la Mauritanie de réaliser ses ambitieux projets de réduction des émissions de gas à effet de serre, avec les supports adéquats, dans un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2030.
La contribution déterminée au niveau national, est le plan détaillé que chaque pays est tenu d’établir, dans le cadre de l’Accord de Paris, pour montrer comment il compte réduire la quantité de gaz à effet de serre nocifs qu’il émet. Tous les pays sont censés réviser leur CDN afin de faire preuve d’une plus grande ambition.
Au 30 septembre 2021, seuls 120 pays, représentant un peu plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avaient communiqué de nouvelles CDN ou des CDN actualisées. En outre, trois membres du G20 ont annoncé de nouveaux engagements supplémentaires en matière d’atténuation pour 2030.
Or pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, la communauté internationale dispose de huit ans pour réduire les émissions annuelles de 28 gigatonnes supplémentaires d’équivalent CO2 (Gt éq CO2), en plus de ce qui est promis dans les CDN actualisées et les autres engagements pour 2030.
L’Afrique qui contribue pour moins de 4% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, est le continent le plus pauvre en émission, mais demeure le continent le plus vulnérable aux impacts dévastateurs du Réchauffement Climatique. C’est aussi et surtout le continent qui possède le plus de potentiel pour une développer une croissance verte, à l’instar de la Mauritanie avec son exceptionnel patrimoine naturel.
Maimouna SALECK