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La Libye n’est pas prête de se pacifier!

Hassanne Lehaf

Les « rats » quittent le navire ( libyen) après l’avoir bien contaminé , cette fois le francais ferra gaffe pour éviter l’exemple afghan, normal, l’Europe est juste en face.

Les réfugiés n’auront pas besoin de passer par la Pologne. Et puis les européens un peu plus humains ( surtout due à la proximité et la richesse du pays ) , ils éviteront de faire sauter le navire comme ont fait les ricains, au fait , où sont passés les milliers de milliards de khadafi , aucun protagoniste ne les réclame .

Ca va pas être facile d’éviter le retour de Saif al islam , il est un peu rancunier et je pense qu’il ne peut én être autrement. La Libye n’est pas prête de se pacifier , ça va être très dur de vivre entre traîtres.

 

 

 

Le chaos a de beaux jours devant lui un peu partout dans le monde! 

 

Le billet d’Hassane Lehaf

Que Biden fasse gaffe ,la Chine n’est ni la Libye ni l’Afganistan…..Que les européens ouvrent leurs yeux à son investiture « JOE » avait annoncé la couleur en désignant le futur adversaire du monde dit libre: la Chine! Les européens n’ont aucun intérêt à le suivre et puis Taiwan est plus chinoise que ricaine!

 

La Mauritanie félicitée à la COP26 pour sa Contribution Déterminée Nationale.

La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a adressé le 21 octobre 2021, à travers la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, ses félicitations à la Mauritanie pour la soumission de sa contribution déterminée nationale (CDN) mise à jour et pour son leadership dans la promotion des Accords de Paris.

Elle a souligné les remarquables efforts de la Mauritanie pour préparer cette nouvelle contribution malgré les défis de la COVID19. Elle recommande par la même occasion à la Mauritanie de réaliser ses ambitieux projets de réduction des émissions de gas à effet de serre, avec les supports adéquats, dans un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2030.

La contribution déterminée au niveau national, est le plan détaillé que chaque pays est tenu d’établir, dans le cadre de l’Accord de Paris, pour montrer comment il compte réduire la quantité de gaz à effet de serre nocifs qu’il émet. Tous les pays sont censés réviser leur CDN afin de faire preuve d’une plus grande ambition.

Au 30 septembre 2021, seuls 120 pays, représentant un peu plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avaient communiqué de nouvelles CDN ou des CDN actualisées. En outre, trois membres du G20 ont annoncé de nouveaux engagements supplémentaires en matière d’atténuation pour 2030.

Or pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, la communauté internationale dispose de huit ans pour réduire les émissions annuelles de 28 gigatonnes supplémentaires d’équivalent CO2 (Gt éq CO2), en plus de ce qui est promis dans les CDN actualisées et les autres engagements pour 2030.

L’Afrique qui contribue pour moins de 4% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, est le continent le plus pauvre en émission, mais demeure le continent le plus vulnérable aux impacts dévastateurs du Réchauffement Climatique. C’est aussi et surtout le continent qui possède le plus de potentiel pour une développer une croissance verte, à l’instar de la Mauritanie avec son exceptionnel patrimoine naturel.

Maimouna SALECK

 

Bamako tourne le dos à Paris en dialoguant avec les Jihadistes.

Le Mali fait monter la pression sur la France en officialisant le dialogue avec les Jihadistes à l’échelle nationale sous la houlette du Haut conseil islamique malien. Le Chef de la junte militaire le colonel Goïta franchit ainsi la première ligne rouge tracée par Paris depuis sa première intervention Serval en 2013.
Ajouter à cela l’affaire du groupe privé Wagner pour l’envoi de mercenaires russes au Mali, les observateurs craignent une rupture entre Bamako et Paris. Pas avant la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. En attendant, les relations entre les deux pays sont très tendues. En franchissant la première ligne rouge tracée par Paris depuis 2013, les militaires maliens sont déterminés à faire de leur gouvernance une bonne transition démocratique, un espoir pour le peuple malien à recouvrer la paix et l’unité nationale quoiqu’il en coûte. Paris semble minimiser ce choix du colonel Goïta qui s’appuie sur le dialogue inclusif de 2019 et la recommandation de la conférence d’entente nationale prévue par les accords d’Alger de 2017. Et les journées de concertation de 2020 abondent dans le même sens. C’est la souveraineté du Mali sur tout le territoire qui est pointée du doigt, allusion faite à l’occupation de Kidal par les touaregs qui apparaît aujourd’hui derrière les autorités de Bamako qui tournent le dos à Paris dans un autre dossier brûlant sur le groupe privé Wagner. Deuxième ligne rouge qui n’est pas encore franchie mais les militaires ont sauté le pas de la livraison d’hélicoptères russes en attendant le gros morceau. Bamako a compris qu’il faut compter désormais sur d’autres partenaires comme la Russie, l’Algérie qui peut désormais déployer des soldats au Nord du Mali sur accord des deux parties pour combler le vide du départ des soldats français de Barkhane. Le divorce n’est pas encore prononcé par les deux pays mais ça ne va pas tarder si les mercenaires russes débarquent au Mali dont les dirigeants devront faire face à d’autres colères du G5 Sahel. Les chefs d’Etat sahéliens sont avec la France et mettent en garde Bamako contre ce choix militaire. D’ailleurs, la pression de la CEDEAO cette fin de semaine dans la capitale malienne pour le respect de la transition démocratique s’inscrit dans une démarche d’isoler prochainement le Mali. La France, la CEDEAO et l’UA n’ont aucune leçon à donner au Mali ni sur la question de mercenaires ni sur la négociation avec les terroristes islamistes. Des millions d’euros ou de dollars sont passés ces dernières années entre les mains de négociateurs africains et français pour libérer des otages français au Mali, en Mauritanie, au Niger pour ne citer que ces cas.

Yaya Kane Cherif

ZONES ÉCONOMIQUES SPECIALES 

 

L’AFRICA CEO FORUM annonce la publication d’un rapport d’analyses et de recommandations sur les Zones Économiques Spéciales (ZES) en Afrique, en partenariat avec OKAN PARTNERS (cabinet de conseil en stratégie et finance dédié à l’Afrique). 

Mettre en place un cadre attractif pour les investissements, maximiser l’impact social, soutenir la compétitivité locale à l’heure de la globalisation ; des enjeux incontournables pour préparer l’Afrique au monde de demain.

Malgré des réussites remarquables, notamment en Chine, les Zones Économiques Spéciales africaines ne sont pas parvenues à industrialiser le continent à ce jour. 

Tiré de près de 20 études de cas, de Tanger au Maroc à l’île Maurice, en passant par Hawassa en Éthiopie, Lekki au Nigeria, Nkok au Gabon, la ZES des « trois frontières », Cameroun, le rapport présente six recommandations, pragmatiques et ambitieuses, à l’adresse des investisseurs et entrepreneurs.

237 ZES CRÉÉES EN AFRIQUE

Selon les estimations, les ZES (zones géographiques qui bénéficient notamment d’incitations fiscales, douanières et de procédures administratives simplifiées) ont permis de stimuler 20% des exportations dans les pays en développement* et d’y créer 100 millions d’emplois au total. Ces zones sont reconnues pour offrir un cadre attractif pour les investissements étrangers et encourager la création et le renforcement de projets industriels publics et privés

Au Maroc, à Maurice, à Madagascar, en Ethiopie et au Gabon, les ZES sont à l’origine de plus de 300 000 créations d’emplois et contribuent fortement au dynamisme des exportations. Depuis 1970, 237 ZES ont été créées à travers le continent africain, dont 61 au Kenya, 38 au Nigéria et 18 en Éthiopie. Aujourd’hui, presque tous les pays africains comptent au moins une ZES.

Le continent s’appuie sur deux avantages comparatifs importants :

  • une forte compétitivité-coût sur les salaires,
  • des accords commerciaux avantageux avec les principaux marchés (États-Unis, Union européenne) Lui offrant une opportunité unique pour son industrialisation et son développement.

Cela dit, de nombreuses entreprises installées dans des ZES africaines souffrent de la qualité des infrastructures et des services proposés au sein de la zone et le succès n’est pas au rendez-vous.

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Mali vers une rupture totale de la coopération militaire avec la France.

Au regard de la gravité des accusations de part et d’autre et la détermination des autorités maliennes à nouer la coopération avec d’autres pays, il est difficile de prévoir une quelconque concession entre la France et le Mali. Surtout lorsque l’on sait que les nouvelles coopérations apportent déjà leurs fruits. L’acquisition de 4 hélicoptères et des munitions est une parfaite illustration. Sera-t-il judicieux pour les autorités maliennes d’abandonner des coopérations qui portent fruit au profit de celles dont le résultat est décrié pour faute de résultat ?   L’on n’a pas besoin d’être le président de la République ou Premier ministre pour répondre à cette interrogation par la négative.

La France doit reconnaître qu’elle a échoué dans sa mission de  paix et qu’elle doit laisser les Maliens choisir d’autres partenaires pour coopérer dans le domaine militaire.

N’est-elle pas responsable de la crise sécuritaire que traverse le Mali aujourd’hui?

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