par Webmaster | 28 05 21 | Actualitès, Focus, Le monde
Mémorial dédié au génocide des Hereros et Namas commis par les troupes allemandes.
Au début du XXe siècle les colons allemands entreprirent d’exterminer systématiquement les peuples herero et nama. L’Allemagne a reconnu ce vendredi et pour la première fois qu’elle avait commis un génocide en Namibie pendant son occupation coloniale. Berlin va plus loin et promet un soutien financier de plus d’un milliard d’euros pour accompagner des projets dans la nation africaine. « Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu’ils sont du point de vue d’aujourd’hui : un génocide », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, dans un communiqué.
Il salue dans cette déclaration la conclusion d’un « accord » avec la Namibie après plus de cinq ans d’âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne entre 1884 et 1915. C’est en juillet 2015 que l’Allemagne utilisait pour la première fois le terme de génocide pour qualifier le massacre des peuples herero et namas.
Tout commence en 1904. Privées de leurs terres et de leur bétail, sous l’ordre de l’administration coloniale, les tribus hereros s’étaient révoltées contre les colons allemands, faisant une centaine de morts parmi ces derniers. Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha, bras armé de l’Allemagne de Guillaume ll dans le sud sud-ouest africain, avait ordonné leur extermination. « Tous les Hereros doivent quitter le pays. S’ils ne le font pas, je les y forcerai avec mes grands canons. Tout Herero découvert dans les limites du territoire allemand, armé comme désarmé, avec ou sans bétail, sera abattu. Je n’accepte ni femme ni enfant. Ils doivent partir ou mourir. Telle est ma décision pour le peuple herero. » Les Namas s’étaient soulevés un an plus tard et subirent le même sort. Au total, au moins 60 000 Hereros et environ 10 000 Namas perdirent la vie entre 1904 et 1908. Les forces coloniales allemandes avaient employé des techniques génocidaires : massacres de masse, exil dans le désert où des milliers d’hommes, femmes et enfants sont morts de soif, et camps de concentration comme celui tristement célèbre de Shark Island. Des ossements, en particulier les crânes de victimes, furent envoyés en Allemagne pour des expériences scientifiques à caractère racial. Le médecin Eugen Fischer, qui a officié à Shark Island et dont les écrits ont influencé Adolf Hitler, cherchait à prouver la « supériorité de la race blanche ». « À la lumière de la responsabilité historique et morale de l’Allemagne, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes » pour les « atrocités » commises, a précisé le ministre allemand. Les Allemands restés en Namibie après les massacres avaient réussi à convaincre le régime d’apartheid sud-africain d’enterrer le rapport (Blue Note) préparé par le Royaume-Uni sous prétexte que leur ennemi commun était « la race noire ». Ce n’est qu’en 1985, à la suite du rapport Whitaker, que les Nations unies rendent publique cette page d’histoire longtemps cachée. Mais pour beaucoup d’historiens déjà, il ne fait aucun doute qu’il s’agissait là du premier génocide du XXe siècle. « L’acceptation de la part de l’Allemagne qu’un génocide a été commis est un premier pas dans la bonne direction », a affirmé à l’AFP Alfredo Hengari, le porte-parole du président namibien Hage Geingob. « C’est la base de la deuxième étape, qui consiste à présenter des excuses, suivies de réparations ». Le président namibien organisera dans les semaines à venir des discussions avec les représentants des communautés hereros et namas, sur les « modalités de mise en œuvre de ce qui a été convenu avec l’Allemagne », a précisé M. Hengari.
par Webmaster | 18 05 21 | Actualitès, Economie, Focus
Observatoire suivi et évaluation pour l’exécution des projets, une initiative de la société civile.
La plateforme « Mauritanie D’abord Citoyen Modèle Debout » de la société civile, propose a l’état et aux partenaires de développement, de mener ensembles des actions de développement et de lutte contre le chômage dans les 15 wilayas du pays.
Un programme ambitieux certes et qui invite l’état à plus de participation en partenariat avec la société civile pour engager un développement qui répond aux demandes et aux souhaits de la base qui se sentira plus concernée et prête à participer.
La nouveauté dans ce partenariat État, Société civile et Partenaires au développement, c’est l’idée de mettre en place un observatoire de suivi et évaluation de l’exécution des différents projets qui ont bénéficié d’un financement soit sur le budget propre de l’état ou par les partenaires au développement.
En effet ces dernières années plusieurs financements ont été octroyés et se sont évaporés sans résultats sur le terrain malheureusement.
Nous proposons que cet observatoire soit composé d’un comité d’experts mixte de l’état et de la société civile.
La présidente
Siyeda Ekhyarhoum
par Webmaster | 13 05 21 | Focus, Politique
Mohamed Dellahy
Modèle en Afrique, le Sénégal est un havre de paix que nous devons tous protéger. Le peuple sénégalais est un peuple frère. Un Sénégal déstabilisé, c’est toute la sous-région qui est déstabilisée et elle en subira les conséquences.
Le Président Macky Sall est un grand homme, un homme expérimenté, un homme sage et posé qui ne prend jamais de décision à la hâte, il aime son peuple.
Le Sénégal aujourd’hui est un pays prospère économiquement avec une grande renommée internationale, certaines classes politiques cherchent à détruire cette paix, cette stabilité et cette démocratie. Il y a des ennemis de la nation qui cherchent à saboter cette crédibilité dont jouit le Sénégal.
Vive le peuple sénégalais, longue vie au Président Macky Sall.
par Webmaster | 30 04 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
L’ONG BiodiverCités – association de développement engagée pour la valorisation des espaces naturels et culturels en milieu urbain – se félicite et félicite le Ministère des Affaires Sociales et de la Famille d’avoir ré-ouvert son Parc qu’elle a dédié à l’Ecole Nationale pour l’Action Sociale pour accueillir le Festival Leyali El Meddih du Centre Teranim pour les Arts Populaires.
Nous encourageons le Ministère des Affaires Sociales et de la Famille à préserver l’intégrité du Parc et à le développer dans un esprit d’espace public car la Ville de Nouakchott a crucialement besoin de respirer.
Nous rappelons aussi au MASEF que le Parc a accueilli pendant les 10 dernières années toutes les activités phares du Département lors de la célébration des journées nationales et internationales des Droits de la Femme – car c’est le seul espace adapté aux grandes manifestations publiques avec une capacité d’accueil de 1.000 personnes.
Notre ONG renouvelle sa disponibilité – à ses partenaires de l’administration centrale et des collectivités locales – pour apporter son savoir-faire dans la valorisation des espaces naturels et culturels dans les Cités.
Notre combat pour la préservation des espaces publics de la Ville de Nouakchott demeure notre priorité car nous sommes convaincus que les Citoyens ont le droit d’avoir un accès libre et gratuit à des espaces verts aménagés – que les Jeunes ont besoin d’avoir des espaces de loisirs, d’expression, de créativité et d’épanouissement et que nos Ecoles ont besoin d’espaces citoyens pour éduquer les générations futures sur le Vivre Ensemble – pilier de l’Unité Nationale.
Maimouna SALECK
Présidente de l’ONG
par Webmaster | 27 04 21 | Actualitès, Economie, Focus
Dans le cadre de son programme d’activités 2021/2022, la plateforme citoyenne de la société civile « Mauritanie D’abord Citoyen Modèle Debout » se propose de mener des actions de développement dans les 15 wilayas du pays. Un programme ambitieux qui appelle à plus de participation en partenariat avec les partenaires au développement, la société civile et les opérateurs économiques nationaux pour engager un vrai développement répondant aux préoccupations et aux souhaits de la base.
Ce programme d’activités couvre plusieurs secteurs de la vie économique des citoyens, des villes, des villages et communes.
L’objectif est de permettre l’exécution d’un ou deux projets dans des secteurs porteurs de développement tel que l’élevage, l’agriculteur,l’industrie, l’énergie renouvelable, tourisme….
« Mauritanie D’abord Citoyen Modèle Debout » se veut être le vecteur par lequel le développement atteint nos communautés qui sont à la base de l’activité économique du pays.
Son expérience et sa maîtrise dans la réalisation et l’exécution des activités régénératrices de revenus, sont des atouts qui lui permettront de contribuer à la réalisation de ce programme.
C’est ensemble que nous pourrons vaincre le sous-développement. Nous appelons les différentes institutions de l’état d’être à nos côtés pour réussir ce challenge.
par Webmaster | 24 04 21 | Environnement, Focus, Sociétés
Dimanche dernier, je rentrais à Nouakchott par l’axe de Boutilimit. J’avais choisi une heure matinale et un jour de basse activité pour éviter les périls du trafic routier aux heures de pointe. La circulation était plutôt agréablement aérée.
Si bien qu’au moment de franchir le poste de contrôle de Teverit mon attention fut frappée par un cortège de camions-bennes, surchargés d’ordures. J’en avais compté jusqu’à sept. Destination : les décharges de Teverit. Je n’avais pas vu d’escorte de sécurité les accompagnant, mais en contrebas du village, juste à côté du virage menant au dépotoir, deux véhicules de la Gendarmerie nationale montaient la garde.
Pourtant, ce qui est aujourd’hui une grande poubelle à ciel ouvert avait été salué au départ comme un projet innovant qui allait marquer l’entrée de notre capitale dans l’ère de la technologie moderne de traitement et de recyclage de la voirie. Manifestement, comme tant d’autres, ce projet est parti en fumée. Mais à la différence des autres, sa fumée à lui est dense, encombrante, nauséabonde et écologiquement néfaste. Les habitants de Teverit et des villages avoisinants en ont plein les poumons.
L’unité de gendarmerie en faction sur les lieux a pour mission, m’a-t-on dit, de tenir en respect la population qui a envie d’exprimer, de temps à autre, sa désapprobation et demander qu’on arrête de polluer, massivement et à toute heure, l’air qu’elle respire. Des échauffourées avec des femmes ont été rapportées sur les médias sociaux.
Sincèrement, je pense qu’il y a moyen de résorber cette tension persistante et ostensible. Les habitants de la zone sont traditionnellement éduqués, paisibles et soucieux de l’intérêt général. Si on leur explique, objectivement et sans ambages, l’importance stratégique de ce dépotoir pour le pays et sa sécurité, de même que la nécessité d’y mettre le feu, pour le bien de la collectivité nationale, ils seront sûrement compréhensifs.
Soit, ils consentiront les sacrifices nécessaires aux dépens de leur santé respiratoire en restant chez eux, soit ils sacrifieront leurs habitations et leur village pour aller respirer ailleurs. Encore faut-il leur livrer le secret de ces ordures pas comme les autres.
Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens