par Webmaster | 27 07 21 | Focus, Justice, Sociétés
Brahim Boihy
Les disparités dans le développement de régions d’un pays, les déficits en infrastructures diverses, les écarts de représentation, etc, dictent aux autorités gouvernantes la nécessité, pour ne pas dire l’obligation, de rechercher les voies et moyens les plus à même de répondre aux impératifs d’un équipement harmonieux et équilibré du pays, du développement humain des populations et de leur participation à la gestion. L’aspect humain de ces déséquilibres interroge la question de l’égalité, laquelle commence par l’absence d’inégalités. De quelles égalités s’agit-il? Il convient à cet effet de distinguer (1) l’égalité absolue : elle est d’essence juridique de par les chartes et conventions relatives aux droits humains, la Constitution, les lois et règlements en vertu desquels les êtres humains naissent égaux et doivent avoir les mêmes droits; (2) l’égalité relative, découlant de comparaisons : ce qu’on gagne, la situation par rapport aux minima économiques: revenu médian et seuil de pauvreté, l’accès aux services sociaux…Notamment; (3) l’égalité des chances.
C’est la véritable égalité; la seule, finalement, qui vaille. On l’atteindrait lorsqu’on aurait donné à tous les citoyens les moyens indispensables à leur développement . Ce pourrait être (a) par l’école en donnant la priorité à la construction, dans les contrées éloignées, dans les « adouabas » et dans les bidonvilles, d’écoles suffisamment équipées, gratuites, accessibles à tous ceux qui, aujourd’hui, sont condamnés à demeurer en marge du système éducatif; (b) par les bourses d’étude et de formation qui consentiraient des avantages raisonnables à ceux qui, grâce à leur engagement personnel et aux sacrifices de leurs parents, déjà économiquement et socialement faibles, auraient réussi à franchir certains seuils, afin qu’ils puissent continuer leurs études, plutôt que de voir leurs efforts et ambitions s’évanouir; (c) par la santé à travers l’affectation d’investissements suffisants en équipements et en dotations sanitaires en faveur des contrées et populations éloignées et souvent dépourvues de possibilités d’accès aux soins de base. Le développement d’un esprit sain dans un corps sain ne s’en trouverait qu’augmenté; (d) par le travail et l’économie, en favorisant l’emploi et le ruissellement économique vers les régions et les populations les plus faibles; (e) par les compétences, qui doivent rester les premières à valoriser; les mal lotis du système ne peuvent généralement compter que sur celles dont ils pourraient, en l’absence d’autres soutiens d’ordre tribal, ethnique ou politique, comme il en existe, et qui les épauleraient,
Au nombre des solutions envisageables, la politique de la discrimination positive est évoquée. Elle ne devrait être qu’une politique de dernier recours, limitée dans le temps, pour mettre fin à terme, à l’exclusion sociale et aux déséquilibres. Ses objectifs ne devant être que la promotion de la diversité et le rattrapage entre régions et groupes inégalement représentés, une dose de discrimination positive, intelligemment administrée, pourrait constituer une réponse ponctuelle à certaines situations. Son application, comme indiqué au paragraphe précédent, serait l’approche la plutôt favorable à l’accélération de la marche vers l’égalité des chances, la mobilité sociale et la réduction de la pauvreté.
Toutes les semaines, les boussoles sont orientées vers le Conseil des Ministres et plus particulièrement vers sa rubriques « les mesures individuelles ». Les nominations auxquelles il procède donnent souvent lieu à moult commentaires et interrogations. Ces nominations et promotions devraient, en principe, être dictées par les besoins des administrations, et prises sur la seule base des compétences. Lorsqu’elles ne s’inscriraient pas dans le cadre de cette exigence, comment alors les comprendre ? Si elle devait être retenue, la politique de discrimination positive pour justifier quelques nominations et promotions viserait-t-elle des regroupements, des catégories d’individus, des groupes d’appartenance? Chercherait-t-elle à réduire les écarts entre groupes par la promotion de l’élite? Par elles-mêmes, ces nominations et promotions ne permettent ni de réduire les inégalités, ni de lutter contre la pauvreté. En effet, les filles et les fils des heureux (ses) promus, comme ceux d’un membre du gouvernement, d’un cadre (supérieur ou moyen) ou d’un citoyen aisé, fréquenteront les meilleurs établissements scolaires et sanitaires qui les prépareront au meilleur avenir possible. Les enfants des pauvres, quant eux, resteront dans leur pauvreté et ses conséquences. Ce n’est pas là le meilleur usage qu’on pourrait faire de la discrimination positive.
La politique de discrimination positive est controversée et comporte bien des impacts négatifs: elle est, notamment, stigmatisante pour ceux qui en bénéficient et discriminatoire envers les autres. C’est un autre débat que je n’aborde pas ici. En définitive, une telle politique ne serait une solution de rattrapage ou de rééquilibrage que si elle prépare effectivement à l’égalité des chances. Elle ne devrait en aucun cas constituer un passage vers la médiocrité. Certes, la promotion de hauts cadres augmenterait la représentation visible de la diversité dans l’élite dirigeante, mais ce ne devrait pas être l’arbre qui cache la forêt des inégalités. Brahim Boihy-25/07/2021
par Webmaster | 26 07 21 | Éducation, Focus
Imam Cheikh Ely
Sans être un spécialiste de l’Education et sans prétendre résoudre tous les problèmes de ce secteur, et minspirant de ma courte expérience de secrétaire général du ministère, je propose les actions suivantes pour contribuer au projet de réforme en cours.
– Une base de donnée claire et fiable donnant une cartographie et une vision transparente des ressources humaines.
– Un assainissement des effectifs pour séparer la graine de l’ivraie,
-Une mise à niveau des enseignants,
-Un choix définitif et accepté par tous des langues d’enseignement, -Un retour à l’enseignement public dans le primaire et le secondaire,
-Une revalorisation de l’inspection et de l’inspecteur,
-Une mise à disposition suffisante et professionnelle des manuels scolaires et des outils didactiques,
-La création d’une imprimerie de qualité,
-L’augmentation significative des salaires,
Le retour à l’internat et aux bourses….
-La tenue commune
– Les cantines scolaires généralisées,
-L’ éducation sportive ,
– le transport des écoliers,
– L’introduction des nouvelles technologies.
– Le retour aux horaires avant midi et après midi.
– La télévision scolaire….
ET SURTOUT UNE ENVELOPPE BUDGETAIRE VARIANT ENTRE 20 ET 30 % DU BUDGET NATIONAL A L’ÉDUCATION.
Imam Cheikh.
par Webmaster | 24 07 21 | Actualitès, Focus, Politique
La loi sur les symboles a déjà entamé le consensus national autour du président, c’
Imam Cheikh Ely
est déjà ça de mauvais, ensuite elle rogne dans le crédit et l’état de grâce qui lui a été accordé et elle fait l’affaire des pourfendeurs de Taahoudaty….Enfin elle place désormais la Mauritanie sur le plan international comme un pays à surveiller de près au niveau des libertés. Le pouvoir aurait dû sévir contre les fauteurs en eau trouble en les isolant et les sanctionnant à part sans tomber dans le piège de l’amalgame. Ils devait les stigmatiser, se faire en revanche le défenseur des vraies libertés contre ces déviants. Non il a choisi le rouleau compresseur, le filet racleur et l’erreur est là.
Imam Cheikh.
par Webmaster | 20 07 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
Il n’est pas besoin de dire que la Mauritanie est un pays multiethnique . Notre pays n’est pas une exception par rapport à tous les pays du monde sur cette aspect de multiethnicité et de multiculturalité .
L’exception mauritanienne réside dans le déni de cette réalité au point de vue de toutes les activités culturelles , économiques et sociales .
Sur le plan culturel on peut constater que seule domine une culture sous le prétexte que notre langue officielle est l’arabe . Ce caractère officiel admis ne devrait pas occulter les autres cultures au point où, ces dernières sont obligées de suivre les médias et cultures voisines des autres pays comme le Sénégal et le Mali et voire même d’autres cultures étrangères par le biais du câble .
En effet , notre télévision nationale et radios multiples dans le pays n’offrent qu’une seule fenêtre culturelle sans possibilité d’offre de choix .
Dans les pays de la sous-region, il existe plusieurs médias en différentes cultures qui appuient la politique, suivant un cahier de charge général .
Mieux , dans ces pays les télévisions privées ou radios de même nature dressent des programmes d’éducation dans le cadre d’une citoyenneté intégrée.
Notre pays n’éduque ni par le théâtre , ni par le cinéma encore moins par la musique .
La diversité culturelle n’est pas reflétée au niveau national ou valorisée à sa juste valeur dans l’effort de renforcer le sentiment d’appartenance à la patrie .
Sur le plan économique on peut aussi constater que
Les entreprises publiques et privées , les banques et autres secteurs productifs sont le monopole de quelques priviligies, surtout d’une seule communauté, qui bloquent toute autre initiative d’intégrer les secteurs tertiaires et primaires de l’économie nationale .
L’économie d’un pays ne peut reposer sur les épaules de quelques individus ou d’un groupe ethnique donnés .
beaucoup de nos compatriotes sont tenus hors de l’enrôlement biométrique créé des frustration, en effet
pour défaut de ces documents d’Etat civil ils ne peuvent pas voyager ni s’inscrire aux universités ni acquérir une propriété ou
tout simplement avoir un boulot .
Cette frustration s’accumule et installe un sentiment de malaise social qui generalement peut évoluer vers un certain extrémisme violent et le discours haineux.
L’état doit donner permettre à tous les citoyens sans distinction d’ethnies, de communautés d’avoir les mêmes droits et les mêmes égalités de chance dans leur pays surtout dans une nation multiculturelle.
par Webmaster | 19 07 21 | Actualitès, Focus
Réunis en Assemblée Générale constitutive, à l’initiative du Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM) en marge de son 4e congrès, tenu les 16 et 17 Juillet 2021, à Nouakchott, les Associations et Syndicats des journalistes dont les noms suivent :
1. Association des Journalistes du Burkina (AJB)
2. Union Nationale des Journalistes du Mali (UNAJOM)
3. Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM)
4. Association des Journalistes du Niger (AJN)
5. Union des Journalistes Tchadiens (UJT)
Et
Partant des liens géographiques et culturels qui unissent les pays de la region;
Vu les défis sécuritaires, climatiques et sociaux auxquels sont confrontés les peuples de la région ayant le Sahel en partage ;
Considérant la complexité des questions de développement dans la région du Sahel et le besoin urgent de la participation de tous les secteurs et de leur contribution effective à la réalisation d’un développement durable dans les pays de la région ;
Conscient du rôle important et déterminant que jouent les médias dans l’information, la sensibilisation, l’éduction et l’orientation de la population des pays de la région ayant le Sahel en partage ;
Ont décidé de créer ce 17 juillet 2021, une structure dénommée : Union des Journalistes des pays du Sahel, en abrégé UJ Sahel.
L’UJ Sahel a pour objectifs entre autres de :
1- Soutenir les efforts des pays du Sahel visant à assurer la sécurité, la stabilité et le développement des pays de la région ;
2- Créer un cadre permanent de concertation, de collaboration, de coopération, de mutualisation des efforts et de coordination entre syndicats et associations des journalistes des pays du Sahel ;
3- Renforcer et développer les capacités professionnelles des journalistes des pays du Sahel pour un travail journalistique fort et efficace dans la région ;
4- Encourager le professionnalisme et protéger la liberté de la presse dans les pays de la région ;
5- Mettre en œuvre des programmes communs au profit des journalistes dans les pays du groupe.
A l’issue de cette assemblée générale constitutive, le bureau exécutif a été mis en place et se composé de :
Président : M. MOHAMED SALEM OULD DAH (Mauritanie)
Secrétaire Général : M. ABBAS MAHAMOUD TAHIR (Tchad)
Un Secrétaire Général Adjoint : M. MAMAN SANI SOULE MANZO (Niger)
Secrétaire chargé de la Trésorerie : M. DAOUDA T KONATE (Mali)
Secrétaire chargé des projets et programmes : M. BOUKARI OUOBA (Burkina Faso).
L’UJ Sahel, qui est ouverte aux journalistes et aux organisations professionnelles concourant aux mêmes objectifs, a son siège à Nouakchott en Mauritanie.
L’UJ Sahel remercie les autorités publiques mauritaniennes sous la présidence de Son Excellence le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh GHAZOUANY, pour l’importance accordée aux questions du Sahel et en particulier pour l’attention portée aux questions de libertés de la presse avec la création de la commission nationale chargée des réformes du secteur de la presse.
L’UJ Sahel remercie enfin le Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM) et le président Mohamed Salem Dah pour les initiatives et l’accueil chaleureux et confraternel.
Fait à Nouakchott, le 17 Juillet 2021
Ont signé :
1. Pour l’Association des Journalistes du Burkina (AJB) :
M. BOUKARI OUOBA
2. Pour l’Union Nationale des Journalistes du Mali (UNAJOM) :
M. FAKARA FAINKE
- 3. Pour le Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM) :
M.MOHAMED SALEM OULD DAH4. Pour l’Association des Journalistes du Niger (AJN) :
MAMAN SANI SOULE MANZO
5. Pour l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) :
M.ABBAS MAHAMOUD TAHIR
par Webmaster | 17 07 21 | Actualitès, Economie, Focus
Abidjan, le 16 juillet 2021 – Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, vendredi à Abidjan, une ligne de crédit de dix millions d’euros à la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) de Mauritanie afin de renforcer ses activités de financement du commerce international en faveur des petites et moyennes entreprises dans des secteurs stratégiques.
Dans le contexte de crise, cette opération permettra à la BCI de disposer de liquidités en devises pour préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments et de l’artisanat.
« Avec cette troisième ligne de financement, notre objectif est de faciliter encore plus l’accès au financement pour les PME mauritaniennes, a souligné Malinne Blomberg, directrice générale adjointe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie. Notre ambition est de leur offrir de nouvelles perspectives en les incitant à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs. Avec des priorités qui consistent à dynamiser l’investissement et à développer le commerce pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables. »
Cette nouvelle ligne de crédit consolide les résultats enregistrés avec les deux premiers financements octroyés à la BCI en 2008 et en 2016 pour un montant total d’environ 16 millions de dollars américains.
Pour Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la Banque africaine de développement, « cette intervention se déroule dans un contexte difficile pour les banques mauritaniennes. L’accès au financement des PME, qui a toujours constitué un défi, se trouve aggravé par la crise actuelle et par l’accès difficile aux devises étrangères, indispensables pour régler les opérations du commerce international. Par conséquent, cette facilité permettra à la BCI de répondre plus efficacement aux besoins de ses clients, notamment les PME. »
La ligne de financement offrira à la BCI des ressources à moyen terme destinées à renforcer le secteur financier mauritanien, facilitant notamment l’accès aux financements des PME qui constituent un important moteur de la relance.
Le projet est en parfaite adéquation avec quatre des cinq grandes priorités, les « High 5 » de la Banque africaine de développement que sont « nourrir l’Afrique », « industrialiser l’Afrique » et « intégrer l’Afrique » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de l’objectif « améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Il s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie de développement du secteur financier de la Banque, dont l’objectif est d’améliorer l’accès aux financements des PME, d’élargir et approfondir les systèmes financiers.
La Banque africaine de développement intervient en Mauritanie depuis plus de cinquante ans dans divers secteurs stratégiques de développement, dont l’agriculture, la gouvernance, le secteur financier, l’eau et l’assainissement, le secteur minier, le secteur privé, les transports et le social.
Contact médias
Fahd Belbachir I chargé supérieur des relations extérieures et de la communication pour l’Afrique du Nord I Banque africaine de développement I [email protected]
Contacts techniques
Mohamed Aloui I chargé supérieur d’investissement I Banque africaine de développement
Mohamadou Ba I chargé d’investissement I Banque africaine de développement