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De sérieux efforts sont abattus par le Président de la République pour venir à bout des desarticulations qui gangrènent la bonne marche du pays.

Imam Cheikh Ely

De sérieux efforts sont sans doute abattus par le Président de la République et le  Premier Ministre pour venir à bout des desarticulations qui gangrènent la bonne marche du pays

cependant les embûches restent innombrables.

Je vais en citer quelques une aujourdhui.

– Dabord la nomenclature budgétaire et la répartition des enveloppes budgétaires aux secteurs qui sont loin de satisfaire les objectifs du programme électoral du président en matière de diminution des fractures sociales, de santé, d’éducation et de sécurité alimentaire.

– Le système et les méthodes d’octroi des fonctions et des emplois restent alourdis pour ne pas dire hypothéqués par des habitudes héritées des décennies passées qui ralentissent substantiellement toutes les réformes et constituent un obstacle à l’amélioration du rendement de l’administration et des ressources humaines.

– Les budgets de fonctionnement demeurent exhorbitants et sujets à toutes les cupidités de fonctionnaires voraces et prevaricateurs. Les administrations demeurent très malades de la propension à la gabegie, à l’incurie, à l’absence et à l’incompétence et ne peuvent nullement suivre la volonté des autorités de procéder à de grandes réformes. Il faut y ajouter les conséquences très visibles du départ à la retraite de vagues entières de centaines de hauts fonctionnaires et fonctionnaires aguerris, compétents et expérimentés et dont le relais n’a pas été forcément assuré.

– Le constat est de plus plus évident…Le fossé entre l’administration et le citoyen se creuse davantage jour après jour. Les lois et règlements sont bafoués ou à tout le mois contournés par le citoyen aidé en cela par une administration végétative et souvent corrompue. Le laisser aller frise la zizanie. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur nos rues et nos avenues. Les mendiants y sont devenus rois et bloquent le passage aux feux et carrefours sous le regard désintéressé et complice de la force publique. Ce qui ne manque pas de susciter l’hilarité des visiteurs étrangers dont jai été témoin personnellement. Dans certains de nos quartiers les rues sont si étroites, si obstruées de constructions anarchiques dont les fosses sceptiques sont l’exemple le plus patent que les sapeurs-pompiers ont toutes les difficultés à y intervenir pour sauver les vies et les biens des citoyens. Pourtant le dénominateur commun entre l’administration et les citoyens aurait dû se trouver dans le respect du devoir des uns de se conformer aux normes et de l’obligation aux autres de faire respecter ces normes. Devant l’irrespect des citoyens de la chose publique nous nous retrouvons avec la nonchalance et l’indifférence de l’administration. Deux exemples supplémentaires corroborent ce triste constat les réseaux de la Somelec et ses niches et les tuyaux si sensibles et fragiles de la Snde qui inondent les quartiers d’eau charriée par des conduites en rupture.

– Les récentes questions de la flambée des prix et celle du thé intoxiqué sont en elles aussi porteuses de l’approximation avec laquelle l’administration a géré ces dossiers. Pourtant et j’en suis convaincu les autorités n’auraient pas voulu voir les populations vivre un tel calvaire de cherté des prix ni vivre les conséquences sur les esprits des risques consécutifs éventuels liés à la consommation du thé s’il se se confirmait quil était intoxiqué. Cette approximation a surtout trouvé son origine dans la non maîtrise des dossiers et l’incapacité de l’Etat à bousculer les milieux d’affaires et les milieux commerçants d’une part et à une politique de communication timide et non transparente. Les administrations concernées ont été submergées par le tollé général lancé par les consommateurs et les lanceurs d’alerte à travers les réseaux sociaux. L’administration était pratiquement anesthésiée.

Et comme j’évoque la communication il est temps que le rôle des médias dits de service public soit analysé en profondeur et que l’on puisse comprendre comment malgré d’énormes financements ils n’arrivent pas à contrecarrer de manière judicieuse et professionnelle des réseaux sociaux qui se développent à grande vitesse et des chaînes étrangères qui occultent la place et le rôle des chaînes nationales.

mettre le gouvernement sur de bons rails.

Au lendemain de sa colère contre la lenteur de l’exécution des projets prioritaires de son programme quinquennal, le président mauritanien tape fort en transférant la tutelle de l’inspection générale de l’État de la primature à la présidence. Une décision de Ould Ghazouani qui vise à mettre fin à la gabegie et à la corruption, deux fléaux qui n’ont pas disparu depuis son accession au pouvoir.

C’est une opération main propre à laquelle assistent les observateurs depuis que le président s’est rendu compte de la défaillance de son gouvernement pourtant réputé de technocrates sur l’exécution de son programme élargi. Deux coups de gueule n’ont pas suffi pour siffler la fin de la récréation. Il faut plus pour mettre le gouvernement sur de bons rails. C’est le sens et la portée du transfert de l’inspection générale de l’Etat, cette haute institution gendarme des finances publiques surtout dans un contexte de covid-19 qui grève lourdement le budget de l’Etat. C’est un signal fort au gouvernement pour accélérer le rythme des réformes qui risquent de compromettre le bilan de son quinquennat. Les décisions pour les réformes dans les secteurs clés, l’éducation, le développement rural, les infrastructures et les routes semblent piétiner au point que les décisions prises aux conseils des ministres sont inaudibles par les populations bénéficiaires des projets. Le changement de tutelle de l’inspection générale de l’Etat, est un coup de massue à la gouvernance de la Primature, une gifle au premier ministre Ould Bilal qui devra se préparer à la sortie en 2022. Le chef de l’exécutif est exacerbé par le laxisme de certains ministres et des résultats qui tardent à venir malgré tous les investissements consentis aux secteurs productifs. Les observateurs attendent des sanctions c’est-à-dire des limogeages suivis de traduction devant la justice pour les voleurs de l’Etat. Dans le cas échéant, la détention préventive de l’ex-président n’a pas de sens.
Chérif Kane

une enveloppe de 34 milliards pour l’emploi et une restructuration du conseil supérieur de la jeunesse

Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani a annoncé ce jeudi une restructuration du conseil supérieur de la jeunesse et une enveloppe de 34 milliards MRO pour l’emploi et la formation en faveur des jeunes.

Le président qui s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme spécial d’appui à l’emploi, la formation et la réinsertion, a annoncé la mobilisation d’une enveloppe de 20 milliards MRO sur le budget de l’état afin d’accélérer le rythme de la formation, le développement des compétences des jeunes, à faciliter leur accès au marché de l’emploi et l’obtention de financements de façon appropriée.

Le président Ghazouani a ensuite annoncé la mobilisation de 14 milliards MRO pour un projet pour l’accessibilité à l’emploi dans 8 wilayas du pays, et l’octroi d’une bourse pendant 6 mois aux sortants des établissements et aux jeunes à la recherche d’emplois.

Le chef de l’état mauritanien a encore dit que les politiques publiques, aussi efficaces soient-elles, ne peuvent à elles seules éliminer le chômage, car le secteur privé reste le premier opérateur, dans toutes les économies du monde.

Il a enfin appelé à se départir des mentalités rétrogrades qui considèrent certains emplois dégradants.

Sahara Medias

Il faut arrêter cette main qui étouffe et pille le pays.

Lo Gourmo Abdoul

La pire des situations en politique est celle oû le jeu est animée par une …force d’inertie! Depuis 2 ans, celle-ci règne en maîtresse absolue, ridiculisant les engagements les plus saillants du Chef de l’Etat vis à vis de sa propre opinion et du peuple, anéantissant les efforts des forces vives du pays pour trouver une voie salutaire de compromis pour les réformes urgentes et impératives dont le pays a besoin. Le Chef de l’Etat lui même s’en plaint ? Que dire du reste des acteurs politiques soumis à la terrible épreuve de poker-menteurs à laquelle semble se réduire le jeu des rapports au sein de la classe politique de plus en plus démonétisée et démotivée . Ce qui se passe n’est pas une question de rythme dans la mise en œuvre des réformes promises à travers des décisions prises et annoncées au plus haut niveau. Ce qui est en cause c’est une volonté POLITIQUE affirmée au sein même du pouvoir, de faire mentir le pouvoir, en prenant systématiquement le contre-pied de ce qui est annoncé, clamé et déclamé. Toute décision allant dans le bon sens pour le pays est mort-née avant même d’être dans les tuyaux d’une administration corrompue jusqu’à la moelle, puisqu’elle est strictement la même qui sevit dans le pays depuis des décennies. Tribalisme, particularisme ethnique, regional ou racial? C’est la même main pourrie qui s’agite sans même se cacher pour traficoter, magouiller, voler les biens du peuple, s’enrichir aux dépens de la nation avec la même crasse arrogance vis à vis des pauvres et des laissers pour compte. Partout poussent comme des champignons, immeubles et villas de standing impensable, des véhicules d’un luxe inimaginable sur fond de contrats juteux et douteux, sous les yeux des multiples  » autorités  » en charge de faire respecter la transparence des règles du marché, public ou privé. Partout la même incompétence, la même culture de l’inégalité et de la repression. La même nausée.

Il faut arrêter cette main qui étouffe et pille le pays.

les résultats du conseil des ministres commentés par des membres du gouvernement.

Des membres du gouvernement, ont commenté, mercredi après-midi, les résultats du conseil des ministres.

Il s’agit des ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, M. Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, et de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration. M. Abdel Aziz Dahi.

Le ministre des Affaires islamiques, porte-parole par intérim, a indiqué que le conseil a examiné et approuvé plusieurs projets de décrets et des communications, dont deux projets de décrets relatifs à la protection des données.

Intervenant, par la suit , le ministre de la Transition numérique a passé en revue les grandes lignes des deux projets de décret qu’il a présentés durant la réunion hebdomadaire du gouvernement.

Selon lui, les deux textes s’inscrivent dans le cadre des efforts entrepris pour créer un cadre juridique et réglementaire du secteur numérique.

Ainsi, le premier texte vise à mettre en œuvre certaines dispositions de la loi relative aux échanges électroniques, notamment en ce qui concerne la conservation et l’accès aux données, suivant les conditions administratives et juridiques établies, a souligné le ministre.

Les fournisseurs de service ont l’obligation de les trier les données, afin de s’assurer que leur protection et celles liées aux mineurs, est effective.

En outre, le projet de décret permettra l’identification des autorités compétentes pour accorder des licences, afin de permettre l’accès, bloquer ou supprimer un contenu jugé illégal. De plus, précise le ministre, les opérateurs qui ne répondent pas dans les meilleurs délais aux requêtes administratives et judiciaires, seront passibles de sanctions.

Quant au second projet de décret, il a trait à la création d’une Autorité de protection des données personnelles. D’après le ministre, le projet de décret définit la composition des membres de l’Autorité, ainsi que les modalités de leur remplacement en cas de démission, d’empêchement ou d’exclusion pour faute grave. Le ministre a également déclaré que le projet de décret délimite les pouvoirs d’investigation et les prérogatives en matière de sanction, qui sont confiés à l’Autorité.

Par ailleurs, il est demandé à l’Autorité, dans un délai de six mois, d’établir une liste de décisions prioritaires devant lui permettre d’être pleinement opérationnelle, a ajouté le ministre, qui précise que ladite liste de mesures doit être adoptée dans les 12 mois suivant sa création.

Enfin, le ministre a indiqué que des mécanismes ont été mis en place pour assurer une transparence totale. De ce fait, l’Autorité sera tenue de produire un rapport d’activité annuel, qui sera envoyé au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale et au ministre en charge de la Transition numérique. A cela, s’ajoute une diffusion du rapport sur le site web de l’Autorité.Dernière

Sur la gabegie, le pouvoir n’a pas changé son fusil d’épaule

Sur la gabegie, le pouvoir n’a pas changé son fusil d’épaule. Le 28 novembre, le Président de la République a réitéré sa volonté d’aller de l’avant, tout en précisant les contours de la stratégie adoptée : la lutte sera institutionnelle. Entendez en douceur et sur la durée, n’en déplaise aux adeptes des méthodes coup-de-poing.

Première mesure dans le cadre de cette approche : étoffer les ressources humaines de l’Inspection générale d’Etat. Celle-ci ne pourra plus justifier ses défaillances par un manque de personnel. Il me paraît également utile de la débarrasser de tous ses tiroirs pour l’empêcher d’y entasser ses futurs rapports d’inspection.

Il n’échappe à personne que les irrégularités et les passe-droits ont tellement gangrené le tissu administratif que seul un traitement radical pourra les éradiquer. Et encore ! Cela suppose que les inspecteurs soient d’une probité à toute épreuve, qu’ils aient les coudées franches pour mener à bien leur boulot et que tout acte de prévarication signalé, sans exception, soit dénoncé et lourdement puni. En somme, il faut un engagement entier et vigoureux au service d’une gestion assainie.

Si la gabegie est tant décriée, ce n’est pas seulement parce qu’elle permet à des gens de s’enrichir illicitement dans un contexte général de pauvreté, mais aussi parce qu’elle sape à la base tout effort de bonne gouvernance. Elle engendre, en effet, un état pathologique où des programmes ambitieux et des financements colossaux peuvent accoucher de résultats modestes. Ce sont les conditions de vie des populations, de même que les indicateurs de performance du pays qui en subissent le contrecoup.

Sous cet angle, le combat contre la malversation s’impose comme composante essentielle de toute politique de bonne gouvernance. Beaucoup le souhaitaient herculéen, avec un KO spectaculaire dès les premiers rounds. Par réalisme, les espoirs devraient être mis dans une victoire aux points.

 

Mohamed Salem Elouma Memah

Entre-citoyens

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