par Webmaster | 16 12 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés
Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani a annoncé ce jeudi une restructuration du conseil supérieur de la jeunesse et une enveloppe de 34 milliards MRO pour l’emploi et la formation en faveur des jeunes.
Le président qui s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme spécial d’appui à l’emploi, la formation et la réinsertion, a annoncé la mobilisation d’une enveloppe de 20 milliards MRO sur le budget de l’état afin d’accélérer le rythme de la formation, le développement des compétences des jeunes, à faciliter leur accès au marché de l’emploi et l’obtention de financements de façon appropriée.
Le président Ghazouani a ensuite annoncé la mobilisation de 14 milliards MRO pour un projet pour l’accessibilité à l’emploi dans 8 wilayas du pays, et l’octroi d’une bourse pendant 6 mois aux sortants des établissements et aux jeunes à la recherche d’emplois.
Le chef de l’état mauritanien a encore dit que les politiques publiques, aussi efficaces soient-elles, ne peuvent à elles seules éliminer le chômage, car le secteur privé reste le premier opérateur, dans toutes les économies du monde.
Il a enfin appelé à se départir des mentalités rétrogrades qui considèrent certains emplois dégradants.
Sahara Medias
par Webmaster | 15 12 21 | Actualitès, Politique, Tribunes

Lo Gourmo Abdoul
La pire des situations en politique est celle oû le jeu est animée par une …force d’inertie! Depuis 2 ans, celle-ci règne en maîtresse absolue, ridiculisant les engagements les plus saillants du Chef de l’Etat vis à vis de sa propre opinion et du peuple, anéantissant les efforts des forces vives du pays pour trouver une voie salutaire de compromis pour les réformes urgentes et impératives dont le pays a besoin. Le Chef de l’Etat lui même s’en plaint ? Que dire du reste des acteurs politiques soumis à la terrible épreuve de poker-menteurs à laquelle semble se réduire le jeu des rapports au sein de la classe politique de plus en plus démonétisée et démotivée . Ce qui se passe n’est pas une question de rythme dans la mise en œuvre des réformes promises à travers des décisions prises et annoncées au plus haut niveau. Ce qui est en cause c’est une volonté POLITIQUE affirmée au sein même du pouvoir, de faire mentir le pouvoir, en prenant systématiquement le contre-pied de ce qui est annoncé, clamé et déclamé. Toute décision allant dans le bon sens pour le pays est mort-née avant même d’être dans les tuyaux d’une administration corrompue jusqu’à la moelle, puisqu’elle est strictement la même qui sevit dans le pays depuis des décennies. Tribalisme, particularisme ethnique, regional ou racial? C’est la même main pourrie qui s’agite sans même se cacher pour traficoter, magouiller, voler les biens du peuple, s’enrichir aux dépens de la nation avec la même crasse arrogance vis à vis des pauvres et des laissers pour compte. Partout poussent comme des champignons, immeubles et villas de standing impensable, des véhicules d’un luxe inimaginable sur fond de contrats juteux et douteux, sous les yeux des multiples » autorités » en charge de faire respecter la transparence des règles du marché, public ou privé. Partout la même incompétence, la même culture de l’inégalité et de la repression. La même nausée.
Il faut arrêter cette main qui étouffe et pille le pays.
par Webmaster | 15 12 21 | Actualitès, Focus, Politique

Des membres du gouvernement, ont commenté, mercredi après-midi, les résultats du conseil des ministres.
Il s’agit des ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, M. Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, et de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration. M. Abdel Aziz Dahi.
Le ministre des Affaires islamiques, porte-parole par intérim, a indiqué que le conseil a examiné et approuvé plusieurs projets de décrets et des communications, dont deux projets de décrets relatifs à la protection des données.
Intervenant, par la suit , le ministre de la Transition numérique a passé en revue les grandes lignes des deux projets de décret qu’il a présentés durant la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Selon lui, les deux textes s’inscrivent dans le cadre des efforts entrepris pour créer un cadre juridique et réglementaire du secteur numérique.
Ainsi, le premier texte vise à mettre en œuvre certaines dispositions de la loi relative aux échanges électroniques, notamment en ce qui concerne la conservation et l’accès aux données, suivant les conditions administratives et juridiques établies, a souligné le ministre.
Les fournisseurs de service ont l’obligation de les trier les données, afin de s’assurer que leur protection et celles liées aux mineurs, est effective.
En outre, le projet de décret permettra l’identification des autorités compétentes pour accorder des licences, afin de permettre l’accès, bloquer ou supprimer un contenu jugé illégal. De plus, précise le ministre, les opérateurs qui ne répondent pas dans les meilleurs délais aux requêtes administratives et judiciaires, seront passibles de sanctions.
Quant au second projet de décret, il a trait à la création d’une Autorité de protection des données personnelles. D’après le ministre, le projet de décret définit la composition des membres de l’Autorité, ainsi que les modalités de leur remplacement en cas de démission, d’empêchement ou d’exclusion pour faute grave. Le ministre a également déclaré que le projet de décret délimite les pouvoirs d’investigation et les prérogatives en matière de sanction, qui sont confiés à l’Autorité.
Par ailleurs, il est demandé à l’Autorité, dans un délai de six mois, d’établir une liste de décisions prioritaires devant lui permettre d’être pleinement opérationnelle, a ajouté le ministre, qui précise que ladite liste de mesures doit être adoptée dans les 12 mois suivant sa création.
Enfin, le ministre a indiqué que des mécanismes ont été mis en place pour assurer une transparence totale. De ce fait, l’Autorité sera tenue de produire un rapport d’activité annuel, qui sera envoyé au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale et au ministre en charge de la Transition numérique. A cela, s’ajoute une diffusion du rapport sur le site web de l’Autorité.Dernière
par Webmaster | 9 12 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés, Tribunes
Sur la gabegie, le pouvoir n’a pas changé son fusil d’épaule. Le 28 novembre, le Président de la République a réitéré sa volonté d’aller de l’avant, tout en précisant les contours de la stratégie adoptée : la lutte sera institutionnelle. Entendez en douceur et sur la durée, n’en déplaise aux adeptes des méthodes coup-de-poing.
Première mesure dans le cadre de cette approche : étoffer les ressources humaines de l’Inspection générale d’Etat. Celle-ci ne pourra plus justifier ses défaillances par un manque de personnel. Il me paraît également utile de la débarrasser de tous ses tiroirs pour l’empêcher d’y entasser ses futurs rapports d’inspection.
Il n’échappe à personne que les irrégularités et les passe-droits ont tellement gangrené le tissu administratif que seul un traitement radical pourra les éradiquer. Et encore ! Cela suppose que les inspecteurs soient d’une probité à toute épreuve, qu’ils aient les coudées franches pour mener à bien leur boulot et que tout acte de prévarication signalé, sans exception, soit dénoncé et lourdement puni. En somme, il faut un engagement entier et vigoureux au service d’une gestion assainie.
Si la gabegie est tant décriée, ce n’est pas seulement parce qu’elle permet à des gens de s’enrichir illicitement dans un contexte général de pauvreté, mais aussi parce qu’elle sape à la base tout effort de bonne gouvernance. Elle engendre, en effet, un état pathologique où des programmes ambitieux et des financements colossaux peuvent accoucher de résultats modestes. Ce sont les conditions de vie des populations, de même que les indicateurs de performance du pays qui en subissent le contrecoup.
Sous cet angle, le combat contre la malversation s’impose comme composante essentielle de toute politique de bonne gouvernance. Beaucoup le souhaitaient herculéen, avec un KO spectaculaire dès les premiers rounds. Par réalisme, les espoirs devraient être mis dans une victoire aux points.
Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens
par Webmaster | 29 11 21 | Actualitès, Justice, Politique, Tribunes

Abdel Aziz Deme
L’indépendance de la Justice et celle des magistrats a toujours été inscrite dans les Constitutions successives mais elle ne s’est jamais réalisée.
Cette garantie est pourtant l’un des fondements d’une véritable démocratie: l’absence de toute soumission des juges dans l’exercice de leur fonction, c’est là une des composantes essentielles de l’Etat de droit.
« Il n’y a point encore de liberté… si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutive, Montesquieu «
» Le but de l’indépendance de l’autorité judiciaire n’est pas d’assurer aux magistrats un confort de carrière mais de garantir aux citoyens que ceux-ci ne se prononceront qu’en leur âme et conscience sans subir d’interventions pesant sur leurs jugements «
L’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique est essentielle et ne concerne pas seulement le juge judiciaire, le plus connu par les Mauritaniens , mais aussi le juge administratif et surtout le juge constitutionnel. Les expériences vécues depuis la Première République permettent de constater que le pouvoir politique est et restera une sphère d’influence, portée sur les interventions dans les affaires judiciaires.
L’indépendance de la Justice ne dépend pas seulement des textes (Constitution, loi, etc.), les interventions du politique, de l’exécutif et du législatif, sont monnaie courante. Rien n’oblige les magistrats de se soumettre à celles-ci, sauf la peur des représailles sur leur carrière, d’où l’intérêt de faire échapper cette gestion de carrière au pouvoir politique.
L’une des manifestations concrètes attendues de l’indépendance de la Justice est la non ingérence du pouvoir politique dans les affaires judiciaires, et plus particulièrement dans un procès en cours. Ni le chef de l’Etat ni le chef du gouvernement ni un membre quelconque du gouvernement et plus particulièrement le ministre de la Justice, ni un parlementaire ne doivent influencer d’une manière directe ou indirecte une décision de justice.
L’indépendance de la justice est liée à la notion de qualité de la justice. La meilleure indépendance est celle qui s’affirme par la qualité des jugements. « Le jugement est respecté parce que respectable. Une justice indépendante est avant tout une justice compétente au service de la loi et des citoyens ».
Abdoulaziz DEME
par Webmaster | 26 11 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés

Dahaba Djibril Diagana
À propos de la question des terres à Ngnawle, nous sommes édifiés.. ., si nous avions crû aux déclarations du gouvernement à propos, dit-on, de la « valorisation des terres », nous avons fait preuve de bonne foi, est-ce de la naïveté? Chacun préfère défendre son cousin et proche, comme quoi ils auront apporté du nouveau. Incohérence est mauritanienne sur cette toile!!! … Et, On se demande pourquoi nous subissons cette punition, pour ne mériter que de tels dirigeants qui ne tiennent aucune promesse ?
Nos gouvernements mettent toujours la charrue avant les bœufs. Des déclarations sans préparation, sans socle, voilà que les hommes d’affaires et les petits gouverneurs et préfets désavouèrent, à travers ces actes, les propos et promesses faites en grande pompe à Dar El Barka.
La parole publique ne pèse plus, d’où la persistance de la crise de confiance que les citoyens ont vis-à-vis des institutions et des gouvernants.
Pour qu’une issue favorable soit trouvée, il faut impérativement :
1 – Mettre fin à ces expropriations et ces provocations injustes et injustifiées.
2 – Privilégier le dialogue entre l’Etat et les propriétaires terriens.
3 – Mettre en place des politiques d’exploitations transparentes basées sur gagnant-gagnant pour l’ensemble des parties.
4 – Impliquer les acteurs représentatifs des différentes parties et les leaders soucieux de la paix et de la justice sociale donnant profit d’un climat apaisé capable garantir l’intégrité des politiques, rétablir la confiance et instaurer un climat permettant de faciliter l’installation et la confiance entre les terriens et les « investisseurs réels ».