ACTUALITES SPORT ECONOMIE POLITIQUE MONDE FOCUS TRIBUNE العربية
ACTUALITES
SPORT
ECONOMIE
POLITIQUE
MONDE
FOCUS
العربية

 

Alerte maximale,la Mauritanie est en danger!

Ahmed Salem Deida

L’insécurité qui se propage sur l’ensemble du territoire national, les discours haineux dont les auteurs s’en glorifient au grand jour, les atteintes à notre tissus social ne peuvent et ne doivent que interpeller les citoyens et le pouvoir du danger qui menace notre nation.
Nous ne pouvons donc, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents face ces dangers qui menacent notre pays de fragmentation.
Les dernières décennies de gouvernance ont
crée sur notre sol un mal-être, voire une haine entre nos communautés.
Les marchands de la haine et du fanatisme veulent nous pousser à l’affrontement racial parcequ’ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture. Il veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire.
Ils veulent voir la haine prendre le pas sur la fraternité.
Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour , nous ne pouvons pas être devant de tels agissements, des spectateurs passifs.
L’état doit impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers, il suffit pour cela d’appliquer sans faiblesse les lois.
Les citoyens sont excédés face à l’indétermination et aux hésitations coupables de leur gouvernement!
l’heure est grave, le travail est colossal, ne perdons pas de temps, les citoyens sont disposés à soutenir ceux qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.
si rien n’est entrepris, le virus de la haine et de la discorde continueraient à se répandre inexorablement dans la société, provoquant, au final le désastre, l’éclatement de notre société et un chaos croissant pourrait s’installer dont vous porterez la responsabilité devant les générations futures.

“l’Heure des questions” en direct sur RMI-INFO,invité Kane Hamidou Baba,

Le président de la Coalition Vivre Ensemble (CVE), Kane Hamidou Baba, a accordé vendredi 23 avril une interview à RMI-info dans laquelle il est revenu sur plusieurs questions. Voici un résumé de certaines questions.

Kane Hamidou Baba

L’ancien candidat à la présidentielle de 2019, arrivé quatrième avec 8,11 %, était critique sur  Le bilan gouvernement de Ghazouani “globalement négatif” bien que le chef de l’État ait bénéficié d’une longue période de grâce. Malgré le consensus général sur les qualités du président de la république, Mohamed Cheikh El Ghazouani, apprécié ” pour sa capacité d’écoute”, sa gestion eu pays reste boiteuse.
Selon Kane Hamidou Baba, les gouvernements de l’an I et II de Ghazouani ne se sont pas distingués par une gestion transparente des deniers publics, notamment pour le fonds dédié la Covid-19. Il ajoute que la communication destinée à l’opinion publique à propos du vaccin contre la Covid-19 est quasiment absente. Il a dénoncé l’improvisation des autorités sur la campagne de vaccination destinée aux couches populaires.

Sur le dialogue politique national, Kane Hamidou assure que la CVE est “prête ” car elle a déjà une contribution qu’elle a soumise aux différents acteurs politiques. Cependant, prévient-il, “le dialogue doit inclure de larges segments de la société”. Ce qui semble être le cas, fait-il constater, au regard de la situation “d’apaisement des rapports entre la majorité et l’opposition”. Seulement, selon Kane, les acteurs politiques attendent la déclaration solennelle du président El Ghazouanipour la tenue officielle du dialogue national politique.

Le dialogue national, précise Monsieur Kane, ne doit pas exclusivement concerner les politiques. La société civile, les indépendants et les communautés nationales doivent être impliqués et représentés. Le dialogue politique peut se limiter stricto-sensu aux politiques, c’est à dire aux acteurs à vocation politique. Enfin, le dialogue socio-économique réunirait les syndicats, les employeurs et les politiques car ces derniers seront les futurs dirigeants.

Le président de la CVE considère que ” la discrimination perdure parce qu’elle est devenue structurelle”, devant cette situation inquiétante, il est plus qu’urgent de prendre des mesures de rattrapage pour “rétablir les équilibres rompus”. En effet, “quand vous avez une armée tribalisée, ethnicisée et racialisée, vous avez tout sauf une armée nationale” a martelé, Kane Hamidou Baba. Avant d’ajouter que le dialogue politique national à venir constitue une aubaine pour les autorités des forces armées et de sécurité, pour édifier l’opinion nationale sur leurs postures. Selon lui, le militaires diront définitivement s’ils veulent une armée républicaine ou s’ils investissent le champ politique avec nous, a-t-il ironisé.

Sur les nominations et les recrutements “ethniques”, continuellement dénoncés par les défenseurs des droits humains en Mauritanie, le Président Kane Hamidou est pour « le partage équitable des postes à mandat”. Selon lui, le poste du président de la République, du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale, doivent être distribués dans une perspective qui tient en considération la représentativité. Ces postes sont exclusivement réservés à une seule communauté, regrette-t-il. Revenir au système des quotas, avance-t-il, pourrait contribuer sans doute à “défiger les postures discriminatoires”.

Source RMI-INFO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rétrécissement des champs de liberté.

Mohamed Yahya Abdy

La pensée unique, c’est elle qui prévaut aujourd’hui en Mauritanie. Ce qui est dit, s’il déplait aux autorités du moment, est circoncis net ; les moyens sont à profusion pour faire taire toute voix qui va à contre-courant. Ceux qui chantent les louanges du prince de l’heure peuvent organiser à loisir leurs manifestations et n’ont rien à craindre de la police du système.
La surveillance électronique s’est accrue, ajoutée aux intimidations ouvertes orchestrées par les supplétifs du régime ; elle fait aujourd’hui du statut de blogueur et de lanceur d’alerte une position hautement dangereuse.
Ainsi, les autorités pensent pouvoir couvrir leurs lacunes et incompétences.

C’est lamentable de constater qu’après dix-neuf (19) mois à la tête du pays, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani peine à dérouler son programme qu’il a présenté durant sa campagne électorale, dans « mes engagements ». Les mauritaniens attendent encore les changements positifs promis. Ils sont frappés de plein fouet par l’insécurité alimentaire ; les prix de la plus part des denrées alimentaires de première nécessité ont augmenté de plus de 50%.
Les difficultés d’accès aux services publics de base se sont aggravées (la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable…). Pas une semaine où on ne découvre pas sur les réseaux sociaux des manifestions de villageois entrain de réclamer de l’eau à boire et ce, dans la plus part des régions de l’intérieur du pays.
Ceux qui viennent de leurs villages cherchant à se faire enregistrer sur le registre de l’Etat civil souffrent le martyr. Ils passent des journé

Cellule de communication du PSD

Le principal adversaire de Mohamed Ghazouani

news rim

Deme Aziz

L’adversaire aujourd’hui de Mohamed Ghazouani et de son gouvernement, n’est pas un opposant politique mais la pauvreté dont souffrent la grande majorité des Mauritaniens.
les animosités personnelles, les ambitions des uns et des autres, importe peu du moment que les Mauritaniens vivent dignement de leurs ressources qu’Allah leur a données.
Il faut impérativement mettre en place un plan d’urgence sociale. Tout est urgent certes mais il y a des axes prioritaires, une banque alimentaire en appui à ce qui existe et assurer vente à des prix à la portée des citoyens en appliquant avec rigueur le contrôle des prix.
Des mesures urgentes dans le secteur de
la santé par la construction
des hôpitaux aux normes internationales dans les Wilayas et rénover ceux qui existent.
Les infrastructures hospitalières sont obsolètes, le matériel a disparu ou n’est plus en état de marche et surtout multiplier les unités mobiles dans les villes, communes et adwabas.
L’électricité reste un produit de luxe, les habitants des nombreux villages s’éclairent à la bougie ou à la lampe à pétrole en 2021 . Le taux d’accès à l’électricité est de seulement 20 % n’a pas évolué depuis dix huit ans.
L’urgence aussi c’est de garantir l’indépendance de la justice, la bonne gouvernance, et l’instairation de l’état de droit.
Renforcer et faire respecter les libertés d’opinion, d’expression et la pluralité politiques.
Aller dans le sens de ces réformes politiques, ne peut favoriser un climat favorable à la paix sociale et un modèle de développement pour l’ensemble de la sous région.

La fondation du système est pourrie

news rim

Deme Aziz0

Si l’arbre toute entier est pourri jusqu’aux racines, il faut le faire tomber et replanter un nouvel arbre dont les branches vont s’épanouir grâce à la sève que leur transmet des racines profondément ensevelies: un ordre politique radicalement différent et nouveau. Un ordre politique qui donne à chaque citoyen Mauritanien sa place dans une société Mauritanienne plus juste et plus égalitaire.
Il faut en finir avec le système qui depuis 1978 , se perpétue comme un héritage.
C’est par lui que la tribu, le communautarisme, la féodalité et tous les maux qui rendent malade notre pays se sont épanouis.
Il est urgent de remettre la dimension humaine au cœur de tout développement.
Voila plusieurs décennies que nous vivons avec une conception mécaniste erronée et injuste imposée à ce peuple par un système irresponsable et illégitime qui ne cherche qu’à se perpétuer et profiter des biens publics.
La seule solution si nous voulons transformer la société d’une façon radicale, rendre le pouvoir aux civils et faire profiter les citoyens de la richesse naturelle de leur nation, est d’effacer toutes traces de ce système par l’élection d’une nouvelle assemblée nationale, renouveler l’administration progressivement et élire un nouveau président.

QUELQUES RÉFLEXIONS QUE M’INSPIRENT LES ÉVÉNEMENTS REGRETTABLES DE KAEDI.

J’ai lu des commentaires sur ces faits et leurs conséquences. J’avoue avoir été déçu par les positions de certains intellectuels de la communauté mise en cause que j’ai scrutées avec beaucoup d’attention. Pratiquement, la plupart des amis sur la Toile que j’ai lus se cramponnent chacun à une aile des protagonistes. Et surtout l’aile dite féodale. Je ne suis pas du tout à l’aise de citer les féodaux et leurs inévitables et prétendus esclaves. Un langage encore vivace dans cette communauté. Où les débats que j’ai vus ne semblent pas prendre de distance avec ces idées rétrogrades. Et mon sentiment culmine à une exaspérante gêne à l’idée que la féodalité a de beaux jours dans cette communauté où l’on semble vénérer les chefs auxquels nos amis intellos s’adressent avec beaucoup de déférence. Aucune communauté, y compris surtout celle de mes parents bidhans, ne se comporte selon moi de cette façon.

Je n’ai pas non plus remarqué que les références à l’esclavage soient condamnées et combattues avec toute la véhémence que la persistance de ce fléau requiert sans ambiguïté.

À mon avis et sans vouloir prétendre donner des leçons je considère que l’élite de ce pays, toutes communautés confondues, doit se démarquer des considérations régressives d’un autre âge et s’en désolidariser très clairement au lieu de contribuer à leur infame persistance.

Besoin d'aide? Chat avec News Rim D.T.