par Webmaster | 6 05 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Les « pourparlers de pré-négociation » entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires devaient débuter aujourd’hui samedi 6 mai à Djeddah. Ils sont parrainés par les États-Unis et l’Arabie saoudite.
Les pourparlers de ce samedi interviennent alors que des rapports font état d’affrontements continus dans la capitale soudanaise, Khartoum.
le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan qui a accueilli les représentants des deux parties a dit qu’il espérait que les pourparlers « conduiraient à la fin du conflit et au retour de la sécurité et de la stabilité en République du Soudan ».
Plusieurs cessez-le-feu ont été rompus depuis le début des combats il y a des semaines.
Les deux parties ont déclaré qu’elles discuteraient d’une trêve humanitaire mais pas d’une fin au conflit.
Le général Mohamed Hamdan Daglo, qui dirige les RSF, a déclaré sur Twitter que le groupe appréciait tous les efforts pour établir un cessez-le-feu et fournir de l’aide au peuple soudanais. Il a également insisté sur le fait que la RSF était engagée dans « la transition vers un gouvernement dirigé par des civils ».
Des centaines de personnes ont été tuées et près de 450 000 civils déplacés depuis le début des combats. Sur ce total, selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 115 000 ont cherché refuge dans les pays voisins.
Une déclaration conjointe américano-saoudienne a exhorté « les deux parties à prendre en considération les intérêts de la nation soudanaise et de son peuple et à s’engager activement dans les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu et de la fin du conflit ».
par Webmaster | 19 04 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Dans un communiqué relayé par APS, l’Algérie « exprime son profond étonnement face à la décision […] du président de la Commission de l’Union africaine, M. Mahamat Faki, de recevoir les soi-disant lettres de créances d’une diplomate marocaine se présentant faussement en qualité de Représentante permanente » de l’UMA auprès de l’UA. « Ce comportement irresponsable est d’autant plus inadmissible qu’il intervient après des démarches pressantes des autorités algériennes auprès de la Commission de l’Union africaine, afin de considérer sans objet cette prétendue nomination qui, conformément aux textes régissant le fonctionnement l’Union du Maghreb arabe, ne relève aucunement des prérogatives du Secrétaire général de l’UMA, dont l’ultime mandat a définitivement pris fin le 1ᵉʳ août 2022, sans possibilité de prorogation, mais qui par cette énième imposture sert l’agenda tracé par son pays de résidence », ajoute la même source.
Assurant qu’elle « n’a jamais été consultée au sujet de cette nomination qui s’est faite en dehors des règles prévues par le Traité instituant l’UMA de février 1989 », l’Algérie dit non au qualificatif d’“intérimaire” utilisé par la Commission de l’UA […] pour traiter avec l’ancien secrétaire général de l’UMA. Elle soulignera que le Traité de février 1989 instituant l’UMA ne prévoit aucunement cette position. L’Algérie dit en outre attendre « de la Commission de l’UA qu’elle clarifie sa position définitive sur cette violation flagrante et inacceptable des règles protocolaires et juridiques, sans préjudice de mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire. »
Source:Bladi.net
par Webmaster | 18 04 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le chef du mouvement tunisien Ennahdha, Rachid Ghannouchi, l’un des principaux opposants au président Kais Saied a été arrêté à son domicile ce lundi par la police tunisienne.
Dans un communiqué, Ennahdah a dénoncé « ce développement extrêmement grave » et appelé à sa « libération immédiate ». Le vice-président du parti, Mondher Lounissi, a affirmé lors d’une conférence de presse que ses avocats n’avaient pas été autorisés à assister à son interrogatoire.
Les autorités tunisiennes ont ,par ailleurs fermé ce mardi les bureaux du mouvement sur l’ensemble du territoire. L’arrestation et ces fermetures surviennent après des déclarations rapportées par des médias, dans lesquelles Rached Ghannouchi, 81 ans, a affirmé ce week-end que la Tunisie serait menacée d’une « guerre civile » si l’islam politique, dont est issu son parti, y était éliminé.
Une source au ministère de l’Intérieur citée par les médias tunisiens a confirmé que son arrestation était liée à ces déclarations.
par Webmaster | 23 03 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Selon des sources qui ont gardé l’anonymat, l’administration Biden a adressé des invitations à 120 dirigeants mondiaux pour le Sommet pour la démocratie qui se tient la semaine prochaine. Des représentants de huit pays qui n’ont pas été invités au sommet inaugural de la Maison Blanche en 2021 ont également été conviés.
La Bosnie-Herzégovine, la Gambie, le Honduras, la Côte d’Ivoire, le Lichtenstein, la Mauritanie, le Mozambique et la Tanzanie ont été invités au sommet de cette année après avoir été exclus des invités en 2021.
Le sommet de cette année aura lieu mercredi et jeudi prochains. Il sera co-organisé par les gouvernements du Costa Rica, des Pays-Bas, de la Corée du Sud et de la Zambie. Le premier jour du sommet sera un format virtuel et sera suivi de rassemblements hybrides dans chacun des pays hôtes avec la participation de représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé.
par Webmaster | 10 03 23 | Actualitès, Le monde, Politique
L’Arabie saoudite et l’Iran ont convenu de rétablir des relations diplomatiques et de rouvrir leurs ambassades, ont annoncé les deux pays vendredi dans un communiqué relayé par l’agence de presse saoudienne SPA. Les deux pays ont aussi convenu de respecter mutuellement leur souveraineté et de ne pas interférer dans leurs affaires intérieures respectives.le rétablissement de leurs relations diplomatiques fait suite à une mediation chinoise.
Dans leur communiqué conjoint, l’Iran et l’Arabie saoudite « remercient la République d’Irak et le Sultanat d’Oman d’avoir accueilli des pourparlers entre les deux parties en 2021 et 2022, ainsi que les dirigeants et le gouvernement de la République populaire de Chine pour avoir accueilli et soutenu les pourparlers menés dans ce pays ».
L’Iran et l’Arabie saoudite avait rompu leurs relations en 2016 après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique à la suite de l’exécution par Riyad d’un célèbre religieux chiite, Nimr al-Nimr.
par Webmaster | 28 02 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le colonel Assimi Goïta, a reçu le projet de la nouvelle constitution malienne,hier lundi.Un projet qui renforce les pouvoirs du président, lui permet d’ordonner la mobilisation générale, et relègue le français au rang de «langue de travail». Elle devrait etre adoptée par référendum le 19 mars prochain ,les elections etant prevues en fevrier 2024 conformément au calendrier élaboré par les militaires au pouvoir au Mali.
Dans l’avant-projet de 2022 comme en 1992, le français était «la langue d’expression officielle», et les langues locales avaient vocation à devenir «langues officielles». Dans le nouveau projet, «les langues nationales sont les langues officielles du Mali» et «le français est la langue de travail». Le projet affirme que le Mali est une «République indépendante, souveraine, unitaire, indivisible, démocratique, laïque et sociale».