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Nomination du nouveau Premier Ministre au Senegal

Le président Macky Sall a nommé ce samedi 17 septembre Amadou Ba Premier ministre au Sénégal.Confronté à la hausse des prix, le nouveau chef de gouvernement, ancien ministre des Finances de 2013 à 2019, et des Affaires étrangères entre 2019 et 2020, aura pour mission de mener de « larges concertations » et de prendre de « nouvelles mesures » sur le plan social, a déclaré vendredi 16 septembre au soir Macky Sall dans une adresse à la nation diffusée sur la télévision nationale.La liste des membres du Gouvernement est attendue d’un moment à l’autre.

Le poste de Premier Ministre avait été supprimé en 2019 puis rétabli en décembre 2021.

La coalition au pouvoir au Sénégal revendique une victoire anticipée aux élections législatives

La coalition au pouvoir du président sénégalais Macky Sall a déclaré lundi avoir remporté 30 des 46 départements administratifs du pays, ce qui lui donne une faible majorité parlementaire à l’issue des élections législatives de dimanche.

L’ancienne première ministre Aminata Touré, qui a mené la liste de la coalition au pouvoir aux élections législatives, a annoncé les résultats partiels à la télévision nationale depuis le siège du parti tôt lundi après le vote de dimanche.Aminata Touré a déclaré que cela donnerait une légère majorité à la coalition au pouvoir.

Le maire de Dakar, Barthelemy Dias, un chef de l’opposition, s’est opposé à l’annonce de Touré et a appelé  à descendre dans la rue lundi pour protester.

Les résultats nationaux définitifs de l’élection ne devraient pas être connus avant au moins vendredi

Jour de vote au Sénégal

 Sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes, dimanche 31 juillet, pour renouveler les 165 sièges du Parlement.Les électeurs se pressent depuis 7 h GMT. Le vote se poursuivra jusqu’à 18 h GMT environ.

Ce sont au total, huit coalitions qui sont en lice dans ce scrutin qui de l’avis des observateurs est complexe et pour lequel sont présentées des listes nationales (élues à la proportionnelle) et des listes départementales de chaque coalition. Il n’en demeure pas moins que l’enjeu de ces législatives est de savoir qui de la majorité présidentielle ou de l’opposition va tirer son épingle du jeu.
L’opposition cherche a ‘imposer une cohabitation au président Macky Sall et c’est sur ce thème qu’elle a construit sa campagne électorale.
Aux dernières élections, l’opposition a remporté plusieurs grandes villes comme Dakar, ou encore Ziguinchor au sud du pays, la capitale de la Casamance.Elle compte bien répéter l’histoire .  Une alliance entre les deux principales coalitions, Wallu Sénégal, autour de l’ancien président Abdoulaye Wade, et Yewwi Askan Wi, autour de l’opposant Ousmane Soko a été scellée dans cet objectif.
Pour la coalition présidentielle, celle-ci, met en avant la politique de Macky Sall pour convaincre les électeurs de voter pour elle et conserver la majorité absolue à l’Assemblée.

Une Délégation de la CEDEAO au Burkina Faso pour l’évaluation du suivi de la transition

Une délégation de la Cédéao conduite par le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a entamé ce dimanche 24 juillet des discussions avec la junte militaire au Burkina Faso.Les discussions ont porté sur une évaluation du processus de transition dans le pays depuis le dernier sommet d’Accra.

Umaru Sissoco Emballo  était accompagné de l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, facilitateur, et le président de la Commission de la Cédéao.Le président de la conférence des chefs d’État de la Cédéao a confirmé le délai de 24 mois accordé aux militaires burkinabè pour remettre le pouvoir aux civils. Suite à son entretien avec le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba,  Umaro Sissoco Embalo a déclaré « On a le consensus sur le délai de 24 mois et nous avons souligné l’importance du délai ».

Pour la délégation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, le défi sécuritaire, la question humanitaire, le retour à l’ordre constitutionnel, la mobilisation des ressources et la mise en place du mécanisme de suivi et évaluation sont les axes les plus importants et sur lesquels le gouvernement de la transition doit se focaliser.

TCHAD : Pré-dialogue de Doha : Moustapha Chafi au secours du Qatar.

 

Moustapha Limam Chafi

 

Voilà dix semaines que les rebelles tchadiens – plus d’une cinquantaine de mouvements – discutent à Doha en vue de signer un accord leur permettant d’obtenir des garanties pour venir à N’Djamena lors du dialogue inclusif. Le Qatar, sous la pression du ministre tchadien des affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif, a bien prévu un calendrier de discussions allant jusqu’à la mi-juin (AI du 23/05/22), mais les autorités hôtes ont parfois semblé perdues dans la mise en œuvre des moyens pour faire avancer le dialogue et la façon de gérer les différents acteurs en présence : les rebelles et les membres de la délégation d’une vingtaine de personnes dirigée par Mahamat Zene Chérif.

Selon nos sources, Mohammed bin Ahmed al-Misnad, le conseiller à la sécurité de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, demande depuis plusieurs mois au Mauritanien Moustapha Limam Chafi de venir épauler l’émirat lors de cette négociation. Actuel conseiller spécial du président nigérien Mohamed Bazoum et ex-éminence grise de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, Chafi a atterri à Doha le 26 avril pour accompagner le ministre nigérien des affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, afin de préparer la visite de son patron courant juin. Il n’est pas reparti depuis.

Des rencontres tous azimuts
Depuis six semaines, Chafi rencontre tous les acteurs du pré-dialogue : les membres des mouvements des trois sous-groupes de rebelles – Rome, Doha et Qatar -, ainsi que les responsables de la délégation officielle tchadienne, Zene Chérif en tête. A chaque entrevue, organisée dans son hôtel Kempinski ou dans celui des rebelles, le Mariott ou le Rotana du quartier de West Bay, il écoute et transmet les messages susceptibles d’apaiser les tensions, afin de faire émerger des points de convergence entre les parties. Il a par ailleurs rencontré le représentant de la France (en tant qu’observateur) dans cette médiation, l’ambassadeur Bruno Foucher.

A Doha, opposants comme officiels tchadiens tentent désormais, par le biais de Chafi, de faire passer leur message au puissant al-Misnad, qui est le cousin de la mère de l’émir, Mozah bint Nasser al-Missned. Al-Misnad peut à son tour se mettre en rapport avec l’envoyé spécial chargé des médiations au ministère des affaires étrangères, Mutlaq bin Majeb al-Qahtani, responsable du suivi des discussions au quotidien avec sa petite équipe de diplomates.

Une relation ancienne
Les rapports de Chafi avec le Qatar sont anciens. Ils se sont particulièrement densifiés lorsque Chafi a été considéré comme persona non grata dans son pays, la Mauritanie, durant les années de présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz (2008-2019). Ce dernier avait rompu les relations diplomatiques du pays avec le Qatar en 2017, dans le sillage du blocus imposé par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, de juin 2017 à janvier 2021.

Passant plusieurs mois par an à Doha – presque un an pendant le pic d’épidémie de Covid-19 -, Chafi a noué de très bonnes relations avec de nombreux ministres influents, en particulier avec le cousin de l’émir, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères sheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani. Ce dernier n’est pas un grand connaisseur du continent africain, mais sa proximité avec l’émir lui permet de faire bouger des dossiers bloqués avec son omniprésent directeur de cabinet, Saad bin Ali Saad al-Kharji. Chafi sait user de son entregent avec al-Misnad et le vice-premier ministre.

Côté qatari, le carnet d’adresses de Chafi est un vrai atout. En Afrique de l’Ouest, ce Mauritanien né au Niger et parlant quantité de langues locales échange régulièrement avec les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana), ainsi qu’avec le chef de la junte burkinabé, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il est proche de Paul Kagame (Rwanda) dans l’Afrique des Grands Lacs et entretient de bons rapports également avec les autorités françaises.

Source: Africa Intelligence

Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra sur le Mali,la Guinée et le Burkina Faso

Les chefs d’Etat de la Cédéao sont réunis en sommet extraordinaire ce samedi à Accra au Ghana pour parler de transitions militaires au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Le compromis va-t-il enfin être trouvé?  »

Rien n’est encore sur et pour le moment, le bras de fer avec l’organisation sous-régionale continue.la Cédéao, exige le retour le plus rapide possible à la normalité constitutionnelle et cela n’est pas fixé et accepté, elle continue ses sanctions contre les trois pays.

De leur côté, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée campent sur leurs propositions pas le morceau,tout en accusant l’organisation d’être la courroie de transmission de la politique de l’impérialisme français dans la région. Les autorités militaires de transition au Mali proposent un calendrier de 24 mois avant d’organiser des élections et rendre le pouvoir aux civils. En Guinée, les putschistes ont, eux, fixé la durée de la transition à 36 mois. Le Burkina Faso maintient le délai de trois ans.

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