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Je ne me suis jamais posé la question de savoir qui sont les premier habitants de ce pays.

Ahmed Bezeid Deida

Je me suis jamais posé la question de savoir qui sont les premier habitants de ce pays. Je n’en vois pas l’intérêt, j’y suis né et en ouvrant les yeux tout autour de moi, ses habitants sont de plusieurs couleurs et parlent plusieurs langues. En les côtoyant, j’en ai appris une et comprenais les autres, du coup je n’avais pas un réel problème de communication avec mes autres compatriotes. Au fil du temps, nous sommes arrivés à parler la même langue, une sorte de patois, un melange de toutes nos langues.
Et puis c’est l’épopée de l’école primaire là, je ne voyais pas la couleur des autres, les bandes se forment et se combattent entre elles. Quand les ennemis vous attaquent en pleine récréation ou à la sortie de l’école et que vos alliés viennent à votre rescousse, seule la solidarité va jouer ici. C’est comme en cas de guerre, tout le monde est soldat et un seul objectif, celui de défendre son pays. Ce jour, on se pose plus la question de savoir qui était là, le premier.
Un débat dépassé, est-ce d’ailleurs un debat?
On n’invente pas l’histoire, la réécriture de l’histoire est un pis-aller. L’Histoire s’écrit d’elle-même. Elle est sur les murs, elle est dans la nature parfois enfouie sous terre. Il suffit de creuser, ho! pas profondément et elle jailliera comme une source. L’histoire est aussi un trait de caractère, il suffit de jeter un regard sur un visage pour lire tout un livre d’histoire.
Qui du premier est dernier ou du dernier est premier? Qui de la poule ou de l’œuf ?
Des questions qui ne font que reléguer notre histoire dans l’ignorance de nous mêmes, dans l’ignorance de notre histoire.

Pourquoi chercher un bouc-émissaire?

 

Ahmed Bezeid Deida

Pourquoi devons nous toujours chercher un bouc-émissaire à nos erreurs,nos fautes et nos échecs? La bonne question est pourquoi sommes-nous là et quelle est la part de responsabilité de chacun de nous, dans ce qui nous arrive? Est-ce parceque nous avons la mémoire courte ou une mémoire sélective que nous oublions que ce qui nous arrive est de notre propre faute.
Physiquement, nous avons tous les attributs qui nous différencient de l’animal mais dans nos comportements, le sommes-nous?
Dans son milieu l’animal n’a d’autres ambitions que de survivre et pour cela, il est prêt à tout: tuer, trahir, voler, détruire peut importe la victime.
« A la différence de l’homme, l’animal est absolument incapable de dire : « Je pense donc je suis. » La pensée, exprimée par le langage, manque à l’animal. En cela, l’animal est non seulement différent, mais inférieur à l’homme. Le propre de l’homme, c’est d’être un être pensant. »
C’est le fait même de penser qui permet à l’homme de créer des repères et des valeurs pour s’organiser en société.Ainsi,en perdant ses repères et ses valeurs,la Société vient à transformer ses hommes en animaux qui ne pensent plus qu’en terme de survie.

Communiqué de presse de l’ong BiodiverCités

L’ONG BiodiverCités – association de développement engagée pour la valorisation des espaces naturels et culturels en milieu urbain – se félicite et félicite le Ministère des Affaires Sociales et de la Famille d’avoir ré-ouvert son Parc qu’elle a dédié à l’Ecole Nationale pour l’Action Sociale pour accueillir le Festival Leyali El Meddih du Centre Teranim pour les Arts Populaires.
Nous encourageons le Ministère des Affaires Sociales et de la Famille à préserver l’intégrité du Parc et à le développer dans un esprit d’espace public car la Ville de Nouakchott a crucialement besoin de respirer.
Nous rappelons aussi au MASEF que le Parc a accueilli pendant les 10 dernières années toutes les activités phares du Département lors de la célébration des journées nationales et internationales des Droits de la Femme – car c’est le seul espace adapté aux grandes manifestations publiques avec une capacité d’accueil de 1.000 personnes.
Notre ONG renouvelle sa disponibilité – à ses partenaires de l’administration centrale et des collectivités locales – pour apporter son savoir-faire dans la valorisation des espaces naturels et culturels dans les Cités.
Notre combat pour la préservation des espaces publics de la Ville de Nouakchott demeure notre priorité car nous sommes convaincus que les Citoyens ont le droit d’avoir un accès libre et gratuit à des espaces verts aménagés – que les Jeunes ont besoin d’avoir des espaces de loisirs, d’expression, de créativité et d’épanouissement et que nos Ecoles ont besoin d’espaces citoyens pour éduquer les générations futures sur le Vivre Ensemble – pilier de l’Unité Nationale.

Maimouna SALECK
Présidente de l’ONG

Alerte maximale,la Mauritanie est en danger!

Ahmed Salem Deida

L’insécurité qui se propage sur l’ensemble du territoire national, les discours haineux dont les auteurs s’en glorifient au grand jour, les atteintes à notre tissus social ne peuvent et ne doivent que interpeller les citoyens et le pouvoir du danger qui menace notre nation.
Nous ne pouvons donc, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents face ces dangers qui menacent notre pays de fragmentation.
Les dernières décennies de gouvernance ont
crée sur notre sol un mal-être, voire une haine entre nos communautés.
Les marchands de la haine et du fanatisme veulent nous pousser à l’affrontement racial parcequ’ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture. Il veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire.
Ils veulent voir la haine prendre le pas sur la fraternité.
Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour , nous ne pouvons pas être devant de tels agissements, des spectateurs passifs.
L’état doit impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers, il suffit pour cela d’appliquer sans faiblesse les lois.
Les citoyens sont excédés face à l’indétermination et aux hésitations coupables de leur gouvernement!
l’heure est grave, le travail est colossal, ne perdons pas de temps, les citoyens sont disposés à soutenir ceux qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.
si rien n’est entrepris, le virus de la haine et de la discorde continueraient à se répandre inexorablement dans la société, provoquant, au final le désastre, l’éclatement de notre société et un chaos croissant pourrait s’installer dont vous porterez la responsabilité devant les générations futures.

Des ordures sous protection

Dimanche dernier, je rentrais à Nouakchott par l’axe de Boutilimit. J’avais choisi une heure matinale et un jour de basse activité pour éviter les périls du trafic routier aux heures de pointe. La circulation était plutôt agréablement aérée.

Si bien qu’au moment de franchir le poste de contrôle de Teverit mon attention fut frappée par un cortège de camions-bennes, surchargés d’ordures. J’en avais compté jusqu’à sept. Destination : les décharges de Teverit. Je n’avais pas vu d’escorte de sécurité les accompagnant, mais en contrebas du village, juste à côté du virage menant au dépotoir, deux véhicules de la Gendarmerie nationale montaient la garde.

Pourtant, ce qui est aujourd’hui une grande poubelle à ciel ouvert avait été salué au départ comme un projet innovant qui allait marquer l’entrée de notre capitale dans l’ère de la technologie moderne de traitement et de recyclage de la voirie. Manifestement, comme tant d’autres, ce projet est parti en fumée. Mais à la différence des autres, sa fumée à lui est dense, encombrante, nauséabonde et écologiquement néfaste. Les habitants de Teverit et des villages avoisinants en ont plein les poumons.

L’unité de gendarmerie en faction sur les lieux a pour mission, m’a-t-on dit, de tenir en respect la population qui a envie d’exprimer, de temps à autre, sa désapprobation et demander qu’on arrête de polluer, massivement et à toute heure, l’air qu’elle respire. Des échauffourées avec des femmes ont été rapportées sur les médias sociaux.

Sincèrement, je pense qu’il y a moyen de résorber cette tension persistante et ostensible. Les habitants de la zone sont traditionnellement éduqués, paisibles et soucieux de l’intérêt général. Si on leur explique, objectivement et sans ambages, l’importance stratégique de ce dépotoir pour le pays et sa sécurité, de même que la nécessité d’y mettre le feu, pour le bien de la collectivité nationale, ils seront sûrement compréhensifs.

Soit, ils consentiront les sacrifices nécessaires aux dépens de leur santé respiratoire en restant chez eux, soit ils sacrifieront leurs habitations et leur village pour aller respirer ailleurs. Encore faut-il leur livrer le secret de ces ordures pas comme les autres.

Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens

La fondation du système est pourrie

news rim

Deme Aziz0

Si l’arbre toute entier est pourri jusqu’aux racines, il faut le faire tomber et replanter un nouvel arbre dont les branches vont s’épanouir grâce à la sève que leur transmet des racines profondément ensevelies: un ordre politique radicalement différent et nouveau. Un ordre politique qui donne à chaque citoyen Mauritanien sa place dans une société Mauritanienne plus juste et plus égalitaire.
Il faut en finir avec le système qui depuis 1978 , se perpétue comme un héritage.
C’est par lui que la tribu, le communautarisme, la féodalité et tous les maux qui rendent malade notre pays se sont épanouis.
Il est urgent de remettre la dimension humaine au cœur de tout développement.
Voila plusieurs décennies que nous vivons avec une conception mécaniste erronée et injuste imposée à ce peuple par un système irresponsable et illégitime qui ne cherche qu’à se perpétuer et profiter des biens publics.
La seule solution si nous voulons transformer la société d’une façon radicale, rendre le pouvoir aux civils et faire profiter les citoyens de la richesse naturelle de leur nation, est d’effacer toutes traces de ce système par l’élection d’une nouvelle assemblée nationale, renouveler l’administration progressivement et élire un nouveau président.

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