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Le President français Emmanuel Macron à Bamako Lundi prochain

Emmanuel Macron se rendra, lundi 20 décembre, à Bamako pour rencontrer le président de transition malien, le colonel Goïta  .A l’issue de cette rencontre ,il célébrera Noël avec des soldats français stationnés à Gao. Une visite qui intervient alors que les relations entre Paris et Bamako se sont tendues ces derniers mois,avec en fond de toile l’annonce du possible  déploiement de Wagner sur le sol malien que la France juge  « inacceptable » après le redéploiement de la force Barkhane, qui qui a quitté après près de neuf années de présence dans cette ville du nord du pays.Emmanuel Macron, qui devrait rester au Mali jusqu’au 21 décembre, rencontrera pour la première fois le colonel Goïta depuis que ce dernier est arrivé à la tête du pays par un putsch en août 2020 . Paris avait annoncé la suspension des opérations conjointes avec les forces maliennes, avec lesquelles elle coopère depuis des années contre les jihadistes. Emmanuel Macron a en outre annoncé en juin la réorganisation de son dispositif militaire en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici 2023 à 2 500-3 000 hommes, contre plus de 5 000 .

La Mauritanie au cœur d’un trafic de vol de voitures à partir de la France

Le 16 novembre dernier, quatre personnes ont été arrêtées en France dans le cadre d’un trafic de voitures voilées. Selon ces memes sources , ils avaient monté un réseau de vol de voitures Toyota. Au total, 48 véhicules ont été volés, pour un préjudice qui avoisine les 1,2 millions d’euros.

Les voitures volées etaitent envoyées par conteneurs depuis le port du Havre jusqu’en Afrique, principalement en Mauritanie.

Les quatre personnes interpellées ont entre 19 et 21 ans et sont originaires de Pierrefitte-sur-Seine. Une dizaine de voitures volées ont pu être restituées à leurs propriétaires.

Biden invite 110 pays pour son sommet

L’administration Biden a fait connaître, mardi, la liste des 110 États et territoires invités au tout premier sommet sur la démocratie qui sera organisé par les États-Unis le mois prochain. Un enjeu prioritaire pour un président qui a fait du combat entre les démocraties et les « autocraties » un des axes clés de sa politique étrangère.

Déjà annoncée, la première mouture du sommet pour la démocratie, qui était une promesse électorale, se tiendra en ligne les 9 et 10 décembre prochain.

Publiée sur le site du département d’État, la liste d’invités, qui couvre tous les continents, inclut évidemment les alliés occidentaux de Washington, dont le Canada ou le Royaume-Uni, mais aussi des pays comme la République démocratique du Congo ou le Pakistan, en dépit de ses relations en dents de scie avec Washington.

Sans surprise, en sont exclus les pays dirigés par des régimes autoritaires, comme la Chine et la Russie de Vladimir Poutine.

Quelques jours après son entrée en fonction, le président Biden avait déclaré dans son premier discours consacré à la diplomatie que l’Amérique [était] de retour. Il avait alors promis que les États-Unis reprendraient sous sa gouverne le leadership mondial pour combattre l’autoritarisme, incarné selon lui par Pékin et Moscou.

Malgré l’absence de Pékin, l’ombre du géant asiatique devrait néanmoins planer sur ce rendez-vous.

Le président Biden a convié Taïwan, que les États-Unis ne reconnaissent pas comme pays indépendant, mais érigent volontiers en modèle démocratique face à la Chine, qui considère l’île comme une de ses provinces appelées à revenir dans son giron.

L’administration Biden s’est gardée d’inviter des pays comme la Hongrie du très controversé premier ministre Viktor Orban.

La Turquie, alliée de Washington au sein de l’OTAN, mais dont le président Recep Tayyip Erdogan a par le passé été qualifié d’autocrate par Joe Biden, ne figure pas non plus parmi les pays participants.

Son administration convie toutefois à son sommet des pays comme l’Inde. Souvent qualifiée de plus grande démocratie du monde, l’Inde est la cible de critiques fréquentes des défenseurs des droits de la personne à l’endroit de son premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi.

Au Moyen-Orient, seuls Israël et l’Irak ont été conviés à cette réunion. Les alliés arabes traditionnels des Américains que sont l’Égypte, l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar ou les Émirats arabes unis sont absents.

Du côté de l’Afrique, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Niger font partie des pays invités.

Lors de l’annonce du sommet, en août dernier, la Maison-Blanche avait indiqué que la rencontre serait axée autour de trois grands thèmes : la défense contre l’autoritarisme, la lutte contre la corruption et la promotion du respect des droits de la personne.

En plus des chefs d’État et de gouvernement, le sommet doit aussi réunir des acteurs de la société civile, du milieu de la philanthropie et du secteur privé.

Ce premier sommet doit être suivi l’an prochain d’un deuxième sommet, cette fois en personne, qui servira à faire le point sur les progrès accomplis.

Source :RADIO CANADA

 

Surmédiatisation et sous information, une marque de fabrique française en Afrique.

Boukhary Mohamed Mouemel

Paradoxale que cela puisse paraitre, la sous information et la surinformation relève d’un même combat : la guerre de l’information. La France ne s’en prive pas, notamment en Afrique

Sa presse nous inonde depuis quelques jours par le Congo Hold-up : révélations, interviews, débats… nous cassent les tympans et nous crèvent les yeux, mettant gravement en cause l’avant dernier président de la RDC et son entourage familial. Et ce genre de campagne médiatique, indexant un pays ou un dirigeant africain, n’est pas tout à fait nouveau.

Tout ce qui contribue à altérer l’image de marque du « Continent noir » et ses leaders est généralement bien relayé par la presse française. Malheureusement, nos propres dirigeants y contribuent efficacement en fabriquant la « matière première ». Mais curieusement, leurs complices français et européens présentent moins de visibilité.

Par ailleurs, sous le même angle de discrétion plus ou moins volontaire, les médias français ont tendance à faire profil bas quand il s’agit des couacs ou revers que connait l’intervention militaire française au Sahel. Surtout en ce qui concerne le rejet de cette présence par les populations locales.

Sur ce champ, la France joue la sous information comme stratégie sur le front de la guerre de l’information. La crise du convoi logistique bloqué au Burkina-Faso depuis cinq jours, l’illustre bien. L’évènement est trop peu couvert par la presse française, comparativement au scandale du Congo Hold-up.

Comme quoi, les malheurs des Africains font d’une certaine manière le bonheur des relais et leaders d’opinion français et occidentaux.

Je n’irai pas jusqu’à crier : Quel sadisme, La tentation est toutefois forte

El Boukhary Mohamed Mouemel

L’enlisement des forces françaises au Sahel a atteint son apogée.

 

Boukhary Mohamed Mouemel

« Le rugby connaît un nouvel ordre mondial et, pour l’instant, les All Blacks ne sont pas à la hauteur », écrit Marc Hinton, expliquant la terrible déroute de l’équipe de son pays, battue par la France (40-25)

Très intéressé par les questions géostratégiques, notamment les problèmes de sécurité au Sahel, la phrase se transforma rapidement à mes yeux. A la place des mots « le rugby » et « All Blacks », ce sont les termes « la lutte contre le terrorisme » et « les Français » qui me viennent désormais à l’esprit, quand je pense au papier du commentateur sportif néozélandais et au blocage depuis trois jours d’un convoi militaire français au Burkina-Faso.

Une victoire qui arrive à point nommé !

J’avoue qui si j’étais un français, quel qu’il soit, haut responsable ou citoyen « lambda », je n’aurais probablement pas la même réaction. Malgré la concomitance des deux évènements, il est inimaginable que j’établisse un lien entre notre belle et éclatante victoire inattendue contre les rugbymans néozélandais hier au Stade de France, avec le blocage d’un convoi de ravitaillement militaire se déplaçant à des milliers de km du pays. La Presse française a fait de même. Elle s’est intéressé énormément au match de rugby, consacrant assez peu d’espace à l’évènement politico-militaire, malgré- (ou à cause)- de sa gravité.

« Pourquoi gâcher la fête ! Savourons plutôt la victoire, au lieu d’écouter des hordes de jeunes burkinabés en colère. », devait-on se dire en France. C’est à cela que sert le sport : il vous fait oublier les soucis et peines. Si K. Marx était de ce monde aujourd’hui, il ferait son autocritique : « le sport est l’opium des peuples », écrira-t-il.

La victoire du « Quinze de France » est venue à point nommé. Elle a ravi la vedette à l’humiliation militaire qu’ont fait subir des citoyens désarmés, du « Pays des hommes intègres », à la gigantesque armada logistique française.

Un bonheur de courte durée!

Mais, le bonheur risque d’être de courte durée, par ailleurs. L’enlisement des forces françaises au Sahel a atteint son apogée. ⁰Outre les résultats militaires controversés de leur engament sur le terrain, le blocage du convoi par les populations civiles met sérieusement à mal leur soutien logistique à partir de la Côte d’Ivoire, compromettant gravement la planification opérationnelle contre les groupes terroristes.

Or, les « abc » de la connaissance militaire et stratégique nous enseignent que « si la logistique dit non, (…). Il faut changer le plan d’opération. Il est mauvais », comme disait Eisenhower. Seulement, des solutions de rechange, logistiques et opérationnelles, susceptibles d’améliorer le dispositif sur le terrain, il n’y en a pas beaucoup.

Pire : l’incident pourrait faire tache d’huile. Il risque de s’étendre. La MINUSMA et les autres forces étrangères au Sahel n’y sont pas l’abri. Egalement, en plus de la Côte d’Ivoire, les pays de la région ayant des façades maritimes, Ghana, Togo, Bénin… feront certainement preuve davantage de prudence quant à l’usage de leurs infrastructures portuaires par des forces militaires étrangères.

Accélération de la « restructuration », et poids pressant de l’échéance présidentielle

Le bourbier sahélien devenant de plus en plus insoutenable pour la France, l’occupant de l’Elysée ne risque-t-il pas de revoir la « transformation stratégique » de son dispositif militaire, qu’il avait annoncée le 10 juin dernier, et que « Barkhane » a entamée aussitôt après ?

Dans cette perspective, une accélération du rythme de la « restructuration » est envisageable, tout comme une réduction encore plus importante du format des forces françaises déployées dans la région.

A quelques mois de l’élection présidentielle, Macron fera tout son possible afin que le bourbier sahélien ne pèse pas trop dans sa stratégie de candidat à sa propre succession. Cherchera-t-il, à faire incomber la responsabilité des échecs et limites de l’action militaire aux chefs d’Etats des pays sahéliens ?

C’est trop facile comme alibi. Mais la tentation semble forte chez le Président français, estimant que ce genre de discours ne manquera pas d’avoir des échos favorables parmi les électeurs français. Il n’hésitera pas trop, soutenu par son ministre des affaires étrangères, de puiser des arguments dans l’instabilité politique dans la région. Les difficultés liées aux transitions, particulièrement au Mali, et la colère de la rue au Burkina-Faso, risquent d’être « instrumentalisées » via des circuits « indétectables » que sécrètent la nouvelle « Françafrique », version Macron.

El Boukhary Mohamed Mouemel

Les produits algeriens à l’assaut des marchés mauritaniens et sénégalais

Le ministre du Commerce algerien monsieur Kamel Rezik, a donné jeudi au Palais des Expositions d’Alger le départ d’un convoi chargé de marchandises algériennes destinées à l’exportation par voie terrestre vers la Mauritanie et le Sénégal.

Ce convoi, organisé par le complexe public de transport routier de marchandises et de logistique « Logitrans », est composé de 28 camions, dont 25 se dirigeront vers Nouakchott et trois camions se dirigeront vers la capitale sénégalaise, Dakar.

Quant à la Mauritanie, le convoi transporte plus de 820 tonnes de marchandises diverses , 480 tonnes de produits alimentaires, 200 tonnes de ciment, 100 tonnes de matériaux d’emballage, en plus de 40 tonnes de produits en plastique.

Quant au Sénégal, les trois camions transportent des marchandises dans le cadre de la participation de l’Algérie aux activités de la 29e édition de la Foire internationale de Dakar qui sera organisée du 6 au 20 décembre.

La durée totale de ce voyage est de 11 jours , selon les explications fournies lors du lancement de l’opération.

L’organisation de ce convoi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique visant à favoriser les exportations hors hydrocarbures et à élever le niveau des échanges commerciaux entre l’Algerie et les pays africains.

Depuis 2018,  environ 64 000 tonnes de produits algériens ont été acheminées vers la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Niger et la Tunisie.

Source:APS

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