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Une accoutumance à l’impunité et à la corruption est volontairement entretenue pour noyer la Mauritanie.

Sid'Ahmed Khlil

Sid’Ahmed Khlil

« Doutons même du doute »

Jamais personne ne pourra empêcher ce qui doit fatalement arriver.” “C’est une erreur fatale d’entrer en guerre sans la volonté de gagner.” “La colère est fatale à la raison, comme d’ailleurs la justice.” “Le fataliste est celui qui lave son âme dans son urine.”

Ce doute ne m’a pas fait l’impression d’être un doute sentimental ou une humeur factice de la mode. Il m’a paru être un doute de fond, basé sur une observation solide de la classe politique et argumenté de manière crédible dans une réflexion permanente. C’est pour cela que je le considère comme un véritable courant de pensée. Un courant que j’ai cherché à caractériser par quatre idées directrices.

La première idée directrice qui m’a frappé dans tous les échanges que j’ai eus avec mes interlocuteurs, c’est la conviction que la politique en Mauritanie est dominée par la culture du vol. Une culture qu’elle répand de plus en plus dans l’administration et la gestion de l’Etat. « On ne change pas un pays avec la culture du vol », m’a clairement dit un étudiant de l’Université. La lutte à mener pour changer la Mauritanie est donc la lutte contre la gouvernance du vol. Cette lutte, l’ordre politique actuel ne veut pas et ne peut pas la mener : dans le camp du président comme chez les prétendants au pouvoir dans l’opposition, la gangrène des esprits est telle qu’il ne s’agit pas d’une question de tel ou tel dirigeant, d’un qui serait pourri et d’un autre qui serait pur comme l’eau de roche, mais d’un système national complètement pathologique.

La deuxieme idée directrice qui m’a frappé dans mes échanges , c’est la conviction qu’une accoutumance à l’impunité et à la corruption est volontairement entretenue pour noyer la Mauritanie dans une crise endémique. « Il n’est pas possible que tant des fortunes illicites se construisent au vu et au su de tous sans qu’aucune lutte contre l’impunité et la corruption ne soit déclenchée par les autorités établies », m’a affirmée un avocat de la place. Pour me donner un exemple précis, Il m’a décrit le système de détournement des fonds dans le monde des douanes où, selon ses estimations, l’Etat ne reçoit même pas le tiers de ce qu’il doit recevoir pour le développement du pays. « Vous appelez ça un Etat ? Moi pas. »

 

 

Le Président de la République se rend en Algérie

Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a quitté Nouakchott ce lundi matin pour une visite officielle en République algérienne démocratique et populaire, à l’invitation de son frère, Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune, Président de la République algérienne démocratique et populaire.

A son départ de l’aéroport international de Nouakchott Oum-Tounsi, le Président de la République, a été salué par le Premier ministre, M. Mohamed Ould Bilal, le ministre secrétaiare général de la Présidence de la République, des membres du Gouvernement, le chef d’État-major particulier du Président de la République, la directrice adjointe du Cabinet du Président de la république et le wali de Nouakchott-Ouest et la présidente de la Région de Nouakchott.

Au cours de ce voyage le Président de la République est accompagné par une importante délégation comprenant notamment:

– M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur;

– M. Taleb Ould Sid’Ahmed, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle;

– M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmid, ministre de l’Équipement et des Transports;

– Mme Amal Mint Sidi ould Cheikh Abdallahi, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique;

– M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, directeur de cabinet du Président de la République;

– Weddady Ould Sidi Haiba, ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie en Algérie;

– M. Ahmed Ould Neiny, conseiller à la Présidence de la République;

– M. Yahya Ould Kebd, chargé de mission à la Présidence de la République;

– M. Saleh Ould Dehmach, chargé de mission à la Présidence de la République;

– M. El Hassen Ould Ahmed, directeur général du protocole d’État;

– M. Hasni Ould Fghih, conseiller à la Primature;

– M. Oumar Ould Mohamed Babou, directeur général Monde arabe au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur.

Le Président de la République est également accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires conduite par M. Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, président de l’Union nationale du Patronat mauritanien.

Source:ami.mr

POUR DES RÉGIONS DYNAMIQUES EN MAURITANIE.

news rim

Abdelaziz Deme

En engageant le mouvement de décentralisation le président Mohamed ould ghazouani doit décidé, sous l’impulsion de notre contribution de mettre fin au mouvement séculaire de concentration des pouvoirs, de tous les pouvoirs, à Nouakchott .

Cette politique, nous devons la faire vivre, pour donner à chaque partie du territoire sa chance de s’épanouir, pour concourir au développement de la nation tout entière.

C’est ainsi qu’il faut comprendre cette politique de délocalisation des organismes publics. Elle ne doit pas faire grincer des dents certains qui confondent l’unité nationale avec le centralisme Nouakchottois . Mais elle a maintenant assez d’avocats parmi les élus de nos régions pour être irréversible. Oui, nous devons « aérer » la Mauritanie créer des pôles de développement. Non pas dans les discours, mais dans les actes, respectueux des choix personnels des agents concernés.

Une politique volontariste pour les organismes, une politique fondée sur le volontariat pour les personnes, c’est une méthode qui pourrait réussir pour la fin du quinquennat du président Mohamed ould ghazouani.

Equilibrer nos territoires, c’est aussi amplifier notre politique d’équipement de nos régions. Augmenter les crédits routiers, faire progresser l’aide de l’Etat aux transports collectifs, mettre au point un dispositif de soutien au logement solide et complet nous devons innové , avec l’appui de la majorité de l’Assemblée nationale.

Redonner confiance en l’avenir à nos espaces ruraux, à leurs acteurs, c’est redonner sa chance à chaque territoire Mauritaniens . C’est la politique de développement rural sans précédent que le Gouvernement de Mohamed ould Billal doit engagée . Elle pourrait donner lieu, à l’avenir en 2023 à des assises nationales du monde rural. Et comme exemple Les conclusions seront soumises à un débat du Parlement .

Nos territoires mieux équilibrés doivent aussi être mieux préservés : notre environnement, c’est notre patrimoine commun. Nos ressources en eau, notre capacité à traiter les déchets d’une société prospère mais trop insouciante, ce sont les actions concrètes, où nous nous serons résolument engagés. redonné l’ autonomie de décision aux acteurs de la démocratie locale ?

Nous devons prendre à bras-le-corps les questions les plus vives de notre environnement en Mauritanie ? Mais maintenant, la Mauritanie doit aller plus loin dans l’équipement de ses régions.

Le gouvernement doit compléter le dispositif de soutien au logement dans les différentes catégories. De même, les programmes routiers ainsi que les transports collectifs doivent également être amplifiés. Les conditions de mise en place de cet ensemble utile à nos régions et qui s’inscrit dans la bataille pour l’emploi pourront être précisées dans les toutes prochaines années inchallah voilà des pistes à prendre en compte a mon humble avis ..

© Abdelaziz DEME

Le 23 Décembre 2021

De sérieux efforts sont abattus par le Président de la République pour venir à bout des desarticulations qui gangrènent la bonne marche du pays.

Imam Cheikh Ely

De sérieux efforts sont sans doute abattus par le Président de la République et le  Premier Ministre pour venir à bout des desarticulations qui gangrènent la bonne marche du pays

cependant les embûches restent innombrables.

Je vais en citer quelques une aujourdhui.

– Dabord la nomenclature budgétaire et la répartition des enveloppes budgétaires aux secteurs qui sont loin de satisfaire les objectifs du programme électoral du président en matière de diminution des fractures sociales, de santé, d’éducation et de sécurité alimentaire.

– Le système et les méthodes d’octroi des fonctions et des emplois restent alourdis pour ne pas dire hypothéqués par des habitudes héritées des décennies passées qui ralentissent substantiellement toutes les réformes et constituent un obstacle à l’amélioration du rendement de l’administration et des ressources humaines.

– Les budgets de fonctionnement demeurent exhorbitants et sujets à toutes les cupidités de fonctionnaires voraces et prevaricateurs. Les administrations demeurent très malades de la propension à la gabegie, à l’incurie, à l’absence et à l’incompétence et ne peuvent nullement suivre la volonté des autorités de procéder à de grandes réformes. Il faut y ajouter les conséquences très visibles du départ à la retraite de vagues entières de centaines de hauts fonctionnaires et fonctionnaires aguerris, compétents et expérimentés et dont le relais n’a pas été forcément assuré.

– Le constat est de plus plus évident…Le fossé entre l’administration et le citoyen se creuse davantage jour après jour. Les lois et règlements sont bafoués ou à tout le mois contournés par le citoyen aidé en cela par une administration végétative et souvent corrompue. Le laisser aller frise la zizanie. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur nos rues et nos avenues. Les mendiants y sont devenus rois et bloquent le passage aux feux et carrefours sous le regard désintéressé et complice de la force publique. Ce qui ne manque pas de susciter l’hilarité des visiteurs étrangers dont jai été témoin personnellement. Dans certains de nos quartiers les rues sont si étroites, si obstruées de constructions anarchiques dont les fosses sceptiques sont l’exemple le plus patent que les sapeurs-pompiers ont toutes les difficultés à y intervenir pour sauver les vies et les biens des citoyens. Pourtant le dénominateur commun entre l’administration et les citoyens aurait dû se trouver dans le respect du devoir des uns de se conformer aux normes et de l’obligation aux autres de faire respecter ces normes. Devant l’irrespect des citoyens de la chose publique nous nous retrouvons avec la nonchalance et l’indifférence de l’administration. Deux exemples supplémentaires corroborent ce triste constat les réseaux de la Somelec et ses niches et les tuyaux si sensibles et fragiles de la Snde qui inondent les quartiers d’eau charriée par des conduites en rupture.

– Les récentes questions de la flambée des prix et celle du thé intoxiqué sont en elles aussi porteuses de l’approximation avec laquelle l’administration a géré ces dossiers. Pourtant et j’en suis convaincu les autorités n’auraient pas voulu voir les populations vivre un tel calvaire de cherté des prix ni vivre les conséquences sur les esprits des risques consécutifs éventuels liés à la consommation du thé s’il se se confirmait quil était intoxiqué. Cette approximation a surtout trouvé son origine dans la non maîtrise des dossiers et l’incapacité de l’Etat à bousculer les milieux d’affaires et les milieux commerçants d’une part et à une politique de communication timide et non transparente. Les administrations concernées ont été submergées par le tollé général lancé par les consommateurs et les lanceurs d’alerte à travers les réseaux sociaux. L’administration était pratiquement anesthésiée.

Et comme j’évoque la communication il est temps que le rôle des médias dits de service public soit analysé en profondeur et que l’on puisse comprendre comment malgré d’énormes financements ils n’arrivent pas à contrecarrer de manière judicieuse et professionnelle des réseaux sociaux qui se développent à grande vitesse et des chaînes étrangères qui occultent la place et le rôle des chaînes nationales.

mettre le gouvernement sur de bons rails.

Au lendemain de sa colère contre la lenteur de l’exécution des projets prioritaires de son programme quinquennal, le président mauritanien tape fort en transférant la tutelle de l’inspection générale de l’État de la primature à la présidence. Une décision de Ould Ghazouani qui vise à mettre fin à la gabegie et à la corruption, deux fléaux qui n’ont pas disparu depuis son accession au pouvoir.

C’est une opération main propre à laquelle assistent les observateurs depuis que le président s’est rendu compte de la défaillance de son gouvernement pourtant réputé de technocrates sur l’exécution de son programme élargi. Deux coups de gueule n’ont pas suffi pour siffler la fin de la récréation. Il faut plus pour mettre le gouvernement sur de bons rails. C’est le sens et la portée du transfert de l’inspection générale de l’Etat, cette haute institution gendarme des finances publiques surtout dans un contexte de covid-19 qui grève lourdement le budget de l’Etat. C’est un signal fort au gouvernement pour accélérer le rythme des réformes qui risquent de compromettre le bilan de son quinquennat. Les décisions pour les réformes dans les secteurs clés, l’éducation, le développement rural, les infrastructures et les routes semblent piétiner au point que les décisions prises aux conseils des ministres sont inaudibles par les populations bénéficiaires des projets. Le changement de tutelle de l’inspection générale de l’Etat, est un coup de massue à la gouvernance de la Primature, une gifle au premier ministre Ould Bilal qui devra se préparer à la sortie en 2022. Le chef de l’exécutif est exacerbé par le laxisme de certains ministres et des résultats qui tardent à venir malgré tous les investissements consentis aux secteurs productifs. Les observateurs attendent des sanctions c’est-à-dire des limogeages suivis de traduction devant la justice pour les voleurs de l’Etat. Dans le cas échéant, la détention préventive de l’ex-président n’a pas de sens.
Chérif Kane

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