par Webmaster | 12 01 22 | Actualitès, Le monde, Politique

Le Réseau Mondial agro-pastorale des femmes Nomades s’indigne des tournures et les développements que prend la situation actuelle au Mali. A travers le présent appel le Réseau s’adresse aux différents belligérants parties prenantes, à toutes les personnes, organisations et acteurs pris de paix et de justice.
L’initiative s’inscrit dans le prolongement des actions de plaidoyer en faveur de la Paix et de sécurité dans le sahel mais aussi de lutte contre l’extrême violence au sahel.
Au moment où notre espace est confronté à une des graves crises de son histoire marquée par la recrudescence des violences particulièrement liées au terrorisme dans les Sahel, pour lequel nous appelons de tous nos vœux pour circonscrire les effets qui ont généré tant de douleurs. Voilà encore, une autre situation qui vient de s’y ajouter menaçant notre équilibre de développement et surtout fragiliser davantage les efforts de résiliences de nos vaillants peuples assoiffés de paix et de justice qui se battent de jours comme de nuits pour se tirer des affres des menaces de guerre et la crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis maintenant plus d’une décennie.
Devant une telle situation, Réseau Mondial agropastoral femme Nomade, composé de la Plateforme des Femmes Leaders, du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), constate avec une vive préoccupation les mesures répressives prises contre la République sœur du Mali lors de leur assise à l’occasion des sommets extraordinaires de l’UEMOA et de la CEDEAO tenus à Accra au Ghana le dimanche 09 janvier 2022 et le contenu de la déclaration du gouvernement de la république du Mali.
Face à cette vive tension, le réseau en appelle à la retenue et encourage les parties au recours du dialogue comme seuls moyens de règlement des contentieux et exhorte les parties prenantes à la retenue et à privilégier la poursuite du dialogue pour l’intérêt supérieur des populations qui ont beaucoup souffert et continuent de souffrir encore.
Agissons ensemble Pour la Paix au Mali.
Fait à Nouakchott le 10 Janvier 2022
Pour le Réseau
La Coordonnatrice
Seyida Khyarhoum
par Webmaster | 8 01 22 | Actualitès, Justice, Politique
« Faisant suite aux informations et données fournies par le ministère de la Justice, dans sa déclaration en date du 31 décembre 2021, sur l’état de santé du nommé Mohamed Ould Abdel Aziz, accusé dans l’affaire n°001/2021, et les circonstances qui l’ont emmené à l’hôpital ; et dans l’optique d’éclairer davantage l’opinion publique, le ministère informe de ce qui suit :
Le vendredi 07 janvier 2022, le pôle d’instruction chargé des infractions de corruption a transmis au procureur de la République près le tribunal de la wilaya de Nouakchott-Ouest, pour information et avis, les conclusions du rapport médical élaboré par le collège de médecins ayant été chargé de suivre et rapporter sur l’état de santé de l’accusé.
Ledit rapport recommandait que la santé de l’intéressé nécessite, en l’état actuel, un « mode de vie calme et débarrassé d’anxiété et de stress » avec un régime alimentaire spécifique.
Après avoir examiné le contenu du rapport, le ministère public, en tant que partie loyale au procès, se souciant de la sécurité, de la santé et des droits des accusés au même titre que son souci de lutter contre la criminalité et de requérir l’application de la loi, a annoté en marge du rapport, un réquisitoire aux fins de libération provisoire au profit de l’accusé, en raison de son état de santé, et son placement sous contrôle judiciaire et médical.
Après délibération, le pôle d’instruction chargé des infractions de corruption a décidé, ce vendredi 07 janvier 2022, d’accorder la liberté provisoire au nommé Mohamed Ould Abdel Aziz, et de le soumettre au contrôle judiciaire à son domicile avec suivi médical, en application de l’article 124 du Code de procédure pénale.
Cette nouvelle offre l’occasion au ministère de la Justice de rappeler que :
– Les conditions de détention provisoire de l’accusé étaient bonnes à tous égards, respectant les normes de santé et de droits de l’homme, et que la réponse des structures administratives centrales du département et des institutions judiciaires compétentes, à la santé de l’accusé a été diligente et efficace, dès le premier instant qu’il a exprimé le besoin de consulter un médecin ;
– Cette réponse a permis à l’accusé d’être consulté sur le champ par un médecin de son choix, qui a décidé de lui prescrire des examens médicaux ; et avec l’apparition de symptômes, cette réponse a de nouveau été systématique et de qualité, car il a été emmené d’urgence à l’hôpital suite à un examen rapide, et le médecin que lui-même avait indiqué rappelé pour le suivi ;
– Dans le cadre de cette réponse, l’accusé a reçu une prise en charge appropriée, des examens et soins médicaux complets et rapides, et la justice a désigné un collège de médecins spécialistes, pour superviser son état de santé. Ainsi, il a reçu avec son consentement, tous les traitements nécessaires, dans les circonstances les meilleures, et a été entouré de toute la bienveillance en vue de son rétablissement, tout ceci à la charge du ministère et des frais de justice criminelle.
En conséquence des soins et du suivi en détail de son état, la santé du patient s’est améliorée, grâce à Dieu. Bien que le diagnostic médical ait conclu les résultats mentionnés ci-dessus, les informations recueillies ont démontré un historique médical en lien avec son état actuel.
Dès le premier instant, les structures administratives centrales du ministère et les institutions judiciaires compétentes ont été en alerte, pour suivre au fur et à mesure sa situation, superviser les soins et traitements, et fournir tous services nécessaires. Elles continueront, confiantes en soi des obligations qui leur incombent, dans le respect strict des lois en vigueur, à le faire autant que de besoin.
Saisi des conclusions finales du rapport médical, l’avis du ministère public s’est aligné correctement aux recommandations de l’équipe médicale, dans l’intérêt de la santé et de la sécurité de l’accusé.
Au moment où le ministère de la justice et les institutions judiciaires compétentes s’occupaient à surveiller l’état de santé de l’accusé et à préparer les motifs nécessaires pour son traitement, d’autres, y compris un organe juridique, se livraient de façon pessimiste à la diffusion de données fausses sur l’état de santé du patient et des préjugés à l’encontre des structures judiciaires et de santé.
Au fil du temps, la contradiction et tous les préjugés que ces personnes ont divulgués se sont avérés faux. Leur manque d’intérêt pour la santé et la sécurité de l’accusé est apparu, en parfaite contradiction des règles qu’édictent la morale et la déontologie de leur profession. Est-ce assez pour leur répondre maintenant de dévoiler la réalité ?
Toutefois l’affaire demeurant une question intrinsèquement judiciaire, seuls les tribunaux, la justice en sont compétents, et aucune autre autorité n’y a pouvoir ».
Fait, le 07 janvier 2022.
par Webmaster | 31 12 21 | Politique, Tribunes

Sid’Ahmed Khlil
« Doutons même du doute »
Jamais personne ne pourra empêcher ce qui doit fatalement arriver.” “C’est une erreur fatale d’entrer en guerre sans la volonté de gagner.” “La colère est fatale à la raison, comme d’ailleurs la justice.” “Le fataliste est celui qui lave son âme dans son urine.”
Ce doute ne m’a pas fait l’impression d’être un doute sentimental ou une humeur factice de la mode. Il m’a paru être un doute de fond, basé sur une observation solide de la classe politique et argumenté de manière crédible dans une réflexion permanente. C’est pour cela que je le considère comme un véritable courant de pensée. Un courant que j’ai cherché à caractériser par quatre idées directrices.
La première idée directrice qui m’a frappé dans tous les échanges que j’ai eus avec mes interlocuteurs, c’est la conviction que la politique en Mauritanie est dominée par la culture du vol. Une culture qu’elle répand de plus en plus dans l’administration et la gestion de l’Etat. « On ne change pas un pays avec la culture du vol », m’a clairement dit un étudiant de l’Université. La lutte à mener pour changer la Mauritanie est donc la lutte contre la gouvernance du vol. Cette lutte, l’ordre politique actuel ne veut pas et ne peut pas la mener : dans le camp du président comme chez les prétendants au pouvoir dans l’opposition, la gangrène des esprits est telle qu’il ne s’agit pas d’une question de tel ou tel dirigeant, d’un qui serait pourri et d’un autre qui serait pur comme l’eau de roche, mais d’un système national complètement pathologique.
La deuxieme idée directrice qui m’a frappé dans mes échanges , c’est la conviction qu’une accoutumance à l’impunité et à la corruption est volontairement entretenue pour noyer la Mauritanie dans une crise endémique. « Il n’est pas possible que tant des fortunes illicites se construisent au vu et au su de tous sans qu’aucune lutte contre l’impunité et la corruption ne soit déclenchée par les autorités établies », m’a affirmée un avocat de la place. Pour me donner un exemple précis, Il m’a décrit le système de détournement des fonds dans le monde des douanes où, selon ses estimations, l’Etat ne reçoit même pas le tiers de ce qu’il doit recevoir pour le développement du pays. « Vous appelez ça un Etat ? Moi pas. »
par Webmaster | 27 12 21 | Actualitès, Politique
En images l’arrivée du président à Alger



par Webmaster | 27 12 21 | Actualitès, Politique

Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a quitté Nouakchott ce lundi matin pour une visite officielle en République algérienne démocratique et populaire, à l’invitation de son frère, Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune, Président de la République algérienne démocratique et populaire.
A son départ de l’aéroport international de Nouakchott Oum-Tounsi, le Président de la République, a été salué par le Premier ministre, M. Mohamed Ould Bilal, le ministre secrétaiare général de la Présidence de la République, des membres du Gouvernement, le chef d’État-major particulier du Président de la République, la directrice adjointe du Cabinet du Président de la république et le wali de Nouakchott-Ouest et la présidente de la Région de Nouakchott.
Au cours de ce voyage le Président de la République est accompagné par une importante délégation comprenant notamment:
– M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur;
– M. Taleb Ould Sid’Ahmed, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle;
– M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmid, ministre de l’Équipement et des Transports;
– Mme Amal Mint Sidi ould Cheikh Abdallahi, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique;
– M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, directeur de cabinet du Président de la République;
– Weddady Ould Sidi Haiba, ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie en Algérie;
– M. Ahmed Ould Neiny, conseiller à la Présidence de la République;
– M. Yahya Ould Kebd, chargé de mission à la Présidence de la République;
– M. Saleh Ould Dehmach, chargé de mission à la Présidence de la République;
– M. El Hassen Ould Ahmed, directeur général du protocole d’État;
– M. Hasni Ould Fghih, conseiller à la Primature;
– M. Oumar Ould Mohamed Babou, directeur général Monde arabe au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur.
Le Président de la République est également accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires conduite par M. Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, président de l’Union nationale du Patronat mauritanien.
Source:ami.mr
par Webmaster | 23 12 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés

Abdelaziz Deme
En engageant le mouvement de décentralisation le président Mohamed ould ghazouani doit décidé, sous l’impulsion de notre contribution de mettre fin au mouvement séculaire de concentration des pouvoirs, de tous les pouvoirs, à Nouakchott .
Cette politique, nous devons la faire vivre, pour donner à chaque partie du territoire sa chance de s’épanouir, pour concourir au développement de la nation tout entière.
C’est ainsi qu’il faut comprendre cette politique de délocalisation des organismes publics. Elle ne doit pas faire grincer des dents certains qui confondent l’unité nationale avec le centralisme Nouakchottois . Mais elle a maintenant assez d’avocats parmi les élus de nos régions pour être irréversible. Oui, nous devons « aérer » la Mauritanie créer des pôles de développement. Non pas dans les discours, mais dans les actes, respectueux des choix personnels des agents concernés.
Une politique volontariste pour les organismes, une politique fondée sur le volontariat pour les personnes, c’est une méthode qui pourrait réussir pour la fin du quinquennat du président Mohamed ould ghazouani.
Equilibrer nos territoires, c’est aussi amplifier notre politique d’équipement de nos régions. Augmenter les crédits routiers, faire progresser l’aide de l’Etat aux transports collectifs, mettre au point un dispositif de soutien au logement solide et complet nous devons innové , avec l’appui de la majorité de l’Assemblée nationale.
Redonner confiance en l’avenir à nos espaces ruraux, à leurs acteurs, c’est redonner sa chance à chaque territoire Mauritaniens . C’est la politique de développement rural sans précédent que le Gouvernement de Mohamed ould Billal doit engagée . Elle pourrait donner lieu, à l’avenir en 2023 à des assises nationales du monde rural. Et comme exemple Les conclusions seront soumises à un débat du Parlement .
Nos territoires mieux équilibrés doivent aussi être mieux préservés : notre environnement, c’est notre patrimoine commun. Nos ressources en eau, notre capacité à traiter les déchets d’une société prospère mais trop insouciante, ce sont les actions concrètes, où nous nous serons résolument engagés. redonné l’ autonomie de décision aux acteurs de la démocratie locale ?
Nous devons prendre à bras-le-corps les questions les plus vives de notre environnement en Mauritanie ? Mais maintenant, la Mauritanie doit aller plus loin dans l’équipement de ses régions.
Le gouvernement doit compléter le dispositif de soutien au logement dans les différentes catégories. De même, les programmes routiers ainsi que les transports collectifs doivent également être amplifiés. Les conditions de mise en place de cet ensemble utile à nos régions et qui s’inscrit dans la bataille pour l’emploi pourront être précisées dans les toutes prochaines années inchallah voilà des pistes à prendre en compte a mon humble avis ..
© Abdelaziz DEME
Le 23 Décembre 2021