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Plutôt Concertation que Dialogue

Professeur Lô Gourmo Abdoul vice-président de l'UFP News Rim

Professeur Lô Gourmo Abdoul vice-président de l’UFP

Dés le départ, le gouvernement actuel a recusé le terme de  » dialogue » réclamé depuis toujours par l’opposition, lui préférant d’ autres formules moins liées aux situations de gestion de crise ouverte. Pour le pouvoir,  » Dialogue » et  » Crise ouverte » se font écho, le premier supposant le second. C’ etait le cas aussi bien avec Feu Ely Ould Mohamed Vall qu’ avec Feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi.C’ est dans ce sens que semble s’ être exprimé le Minisitre de l’ Interieur dans l’interview au journal senegalais le Soleil récemment paru et qui fait grand bruit en ce moment. Exactement comme lors de l’ épisode dit du  » dialogue social  » monté en épingle par certains milieux hostiles à tout accord politique entre le pouvoir et l’opposition. M. Merzoug a répondu avec la fibre de tout ministre de l’intérieur en fonction, en grossissant les traits de la conception du régime à propos du  » dialogue », tout en réitérant la disposition du Chef de l’ Etat aux concertations » . L’ apaisement du climat politique consciemment voulu par les parties prenantes de la vie politique depuis plusieurs mois, a permis aux uns et aux autres de rapprocher leurs points de vue sur les démarches à entreprendre pour sortir le pays de certaines de ses difficultés structurelles. Celà avait permis au Premier Ministre, solennement et devant l’ Assemblée Narionale, de réitérer la disponibilité du régime à aller de l’avant dans cette voie. C’ est ce que le vice Président de l’UPR vient de réaffirmer dans une interview au calame ( dernier numero paru hier) oû il annonce que les contacts se poursuivent entre les partis du pouvoir et de l’opposition, en vue de  » la tenue d’une Concertation Nationale sur les grandes questions relatives à la cohésion et à l’unité nationale ainsi qu’ à la Gouvernance nationale notamment(…)…pour dégager des convergences justes et raisonnables. » C’ est la seule option patriotique viable, au delà de la sémantique. Il est heureux que tous en conviennent et s’ attachent à le réaliser.

 

 

Le gouvernement tourne le dos au dialogue.

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Yaya Chérif Kane

Le ministre mauritanien de l’intérieur vient de jeter un pavé dans la mare en déclarant cette semaine dans le quotidien sénégalais « Le Soleil » que la Mauritanie n’est pas dans une phase de crise pour initier un dialogue.

C’est un véritable pied de nez à l’opposition qui semblait avoir compris que le pouvoir était disposé à engager des concertations avec les acteurs politiques. Une gifle aux chefs de l’opposition qui réclament un dialogue inclusif pour résoudre toutes les questions d’intérêt national sans tabous. Les mauritaniens apprendront par un journal au-delà de leurs frontières que leurs dirigeants leur trompent et ils ont compris que le dialogue politique ne se décrète pas. En déclarant au quotidien sénégalais « Le Soleil » que la Mauritanie n’est pas dans une phase de crise pour initier un dialogue, le ministre de l’intérieur dit tout haut ce que le premier ministre pense tout bas. Et ce que le président Ould Ghazouani est en train d’initier sur le terrain c’est-à-dire de concertations au palais des différents acteurs politiques selon un calendrier bien élaboré et conçu pour rentrer dans le cadre strict de normalisation avec l’opposition. C’est lui-même qui avait désigné l’opposition parlementaire comme la seule légitime choisie par le peuple mauritanien. C’est là la différence avec son prédécesseur. A la place de l’autoritarisme des consultations soft au palais pour écouter sans entendre. Cette gouvernance rompt avec l’émergence d’une opposition dialoguiste dont le président de l’APP tente de restaurer depuis un mois mais c’est sans compter que le soufi Ould Ghazouani est bien sur son terrain de prédilection, la patience. Ce pavé dans la mare du ministre de l’intérieur est considéré par les observateurs comme un nouveau défi à l’opposition qui semble n’avoir pas tiré des leçons de 43 années de dictature militaire. Sa force tranquille devra servir à trouver une nouvelle stratégie de convergences de luttes contre un système instauré depuis 1960 nommé racisme d’Etat.

Yaya Chérif Kane

Ira n’en finit pas d’éclater!

   L‘IRA n’en finit pas d’éclater en menus morceaux, ainsi que l’autre chose invivable qu’était la CVE. Tout bouge dans ce pays, à l’image des dunes de sable qui le composent et qui se meuvent au gré des vents.
Qu’est ce que les hommes politiques et ceux se réclamant des droits de l’homme peuvent encore nous faire miroiter?
L’implosion des mouvements et partis politiques provoque un bruit qui désormais nous est familier. Lors de l’éclatement de l’UFP, nous avons cru un coup de tonnerre consécutif à un éclair, c’est à dire du provisoire, mais c’etait sans compter avec l’amoncellement de gros nuages noirs qui se faisait à l’horizon. Depuis lors, l’orage tend vers le typhon.
La faculté de notre opposition est de s’auto-opposer, en laissant le pouvoir créer de petites détonations internes qui l’emporteront.
S’étonner dans ces conditions de voir le peuple s’accrocher aux partis au pouvoir est juste une absence d’analyse du climat politique du pays. UFD, AC d’hier, ont été victimes de scénarios qui n’ont pas enseigné. Quand le RAG et autre FPC seront reconnus, ils auront perdu leurs forces vives et toute volonté de s’opposer. « Et le combat cessera faute de combattants…

 

Bakary Waiga

 

رئيس سلطة منطقة انواذيبو الحرة يلتقي بعض الفاعلين في مجالي الصيد والمخابز

خبر..
رئيس سلطة منطقة انواذيبو الحرة يلتقي بعض الفاعلين في مجالي الصيد والمخابز

عقد رئيس سلطة منطقة انواذيبو الحرة السيد محمد عالي ولد سيدي محمد، اليوم الثلاثاء سلسلة لقاءات مع بعض الفاعلين في مجالي الصيد والمخابز في مدينة انواذيبو، وذلك في إطار اللقاءات التي تجريها منطقة انواذيبو الحرة مع القطاعات الحيوية بغية الاطلاع على واقعها و تدارس كيفية تذليل العقبات التي يمكن أن تواجهها.

وتطرقت الاجتماعات لواقع هذه القطاعات وسبل النهوض بها بما يتماشى مع الجهود المبذولة في مجال تنمية المدينة.

وأكد رئيس السلطة خلال لقاءاته المنفصلة مع هذه القطاعات حرص المنطقة الحرة على العمل مع جميع القطاعات وتذليل المشاكل المطروحة لها من أجل النهوض بالمدينة وجعلها قطبا تنمويا بامتياز.

وجرت اللقاءات بحضور الأمينة العامة لسلطة منطقة انواذيبو الحرة.

BIRAM OULD ABEID: LE PROBLEME OU LA SOLUTION ?

Par Mohamed Chighali

Biram Ould Abeid, donne l’impression de devenir et de fait un véritable ennemi de la cohésion sociale, parce que simplement il milite de toute bonne foi en faveur de l’éradication définitive de l’esclavage dans notre pays.
nous savons tous qu’on parle de l’esclavage depuis 1960. je ne vois pas où est le problème. Et je ne vois pas qu’est ce qu’on veut réellement à Biram Ould Abeid.
L’Etat mauritanien a fait promulguer la loi n° 2007- 48 criminalisant l’esclavage le 13 décembre 2007, loi qui a été votée dans la nuit du 7 au 8 août 2007. Biram pour rester cohérent avec son appartenance aux idéaux des droits de l’homme auxquels il milite veille simplement à son application. Alors pourquoi certaines personnes considèrent t-elle qu’’il constitue une menace? Quelle menace ? Et menace contre qui? S’il y’a des mauritaniens qui, de père en fils et depuis des décennies sont incapables de se rendre à l’évidence que la Mauritanie n’appartient plus à ce passé qui est entaché de ségrégation raciale, de tribalisme, de régionalisme et de l’esclavage, il y’aura toujours face à eux d’autres mauritaniens pour leur rappeler que la Mauritanie appartient à tous et qu’elle appartient même plus à ceux qui sont épris de paix et de justice qu’aux autres qui se cramponnent à des comportements révolus. Le Racisme, l’esclavage, l’injustice, le tribalisme sont une somme de tares qui n’apportent rien au développement du pays, qui menacent toujours l’unité nationale, et qui favorisent les inégalités sociales.
Si nous prenons le cas de l’esclavage. La loi incriminant l’esclavage a été votée à l’unanimité par les députés de l’assemblée nationale en août 2017 il y’a Les articles 1, 2, 4 du chapitre 1er, les articles 4, 5 et 6 et autres du chapitre 2 de cette loi sont très clairs.
Dans son article 4 par exemple elle stipule : « Quiconque réduit autrui en esclavage ou incite à aliéner sa liberté ou sa dignité ou celle d’une personne à sa charge ou sous sa tutelle, pour être réduite en esclave, est puni d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de cinq cent mille ouguiyas (500.000 mro) à un million d’ouguiyas (1.000.000 mro).
Dans son article 12 elle dit : « Tout wali, hakem, chef d’arrondissement, officier ou agent de police judiciaire qui ne donne pas suite aux dénonciations de pratiques esclavagistes qui sont portées à sa connaissance est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de deux cent mille ouguiyas (200.000 mro) à cinq cent mille ouguiyas (500.000mro). »
Plus loin à l’article 15 elle autorise : « Toute association des droits de l’homme légalement reconnue est habilitée à dénoncer les infractions à la présente loi et à assister les victimes de celles-ci. »
Et par ailleurs elle souhaite que clairement que … « Dès que l’information est portée à sa connaissance et sous peine d’être pris à partie, tout juge compétant doit prendre d’urgence, sans préjudicier au fond, toutes les mesures conservatoires appropriées à l’encontre des infractions prévues par la présente loi ».
Donc, en réalité ce n’est pas Biram Ould Abeid qui dérange. C’est cette loi qui dérange… On ne doit pas en vouloir à celui qui la brandit par ce qu’il aspire à plus de liberté pour ceux qui en sont privés par la conduite parfois inhumaine de personnes appartenant à des lignées féodales et esclavagistes.
Je pense sincèrement qu’on doit maintenant cesser d’indexer ou d’en vouloir à ces gens qui œuvrent pour le bien être de tous les mauritaniens sans exclusive. Je pense aussi que nous devons combattre aussi bien l’esclavage et la discrimination raciale, que tous ces mauritaniens blancs ou noirs qui s’arrogent des droits d’une suprématie on ne sait en vertu de quoi.
Il y’a dans ce pays, des personnes qui ne s’investissent que dans des comportements qui attardent notre progrès et notre développement. Par leurs agissements, ils ne cessent de nous rappeler leur appartenance à une tradition révolue, rétrograde.
Ils n’ont ni de respect pour les percepts de l’islam, ni pour les lois et règlements qui sont des instruments régulant les liens entre tous les citoyens de ce pays.
En ce qui concerne l’esclavage je me pense que Biram est la solution. Pour le moment s’il est considéré comme le problème c’est parce qu’il en cherche la solution et il peut être la solution, pourquoi pas ?

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