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France:la Gauche se mobilise pour les législatives

Apres des accords avec les ecologistes et les communistes ,la France insoumise et le Parti socialiste ont annoncé mercredi avoir conclu un accord pour les législatives après être tombé d’accord sur la stratégie, le programme et les circonscriptions. Un texte qui sera soumis à l’approbation interne des socialistes ce jeudi.

La guerre en cours depuis une semaine en Ukraine a sa bonne dose d’incertitudes et de complexités.

Boukhary Mohamed Mouemel

 La guerre de l’Ukraine vient à la fois prolonger et supplanter la pandémie de Covid 19. Elle lui a ravi totalement la place sur le champ médiatique et dans les relations et forums internationaux.

Subitement, « pandémie », « OMS », « confinement », « vaccination »… tout ce langage sanitaire a quasiment disparu. Plus personne n’en parle. Ou presque. Vladmir Poutine l’a fait oublier, en volant la vedette au coronavirus.

Pour cette raison, certains vont jusqu’à proposer le chef du Kremlin pour le prix Nobel de Médecine. Même s’ils ironisent, pourquoi ne pas le lui attribuer effectivement ! La comédie mène à tout. Le prix Nobel n’y échappe pas. Dans la liste de ses lauréat, ne trouve-t-on pas Menahem Begin,Yitzhak Rabin, Shimon Peres, Aung San Suu Ky et Abiy Ahmed ? Pour ne citer que ces cinq. Tous sont impliqués, chacun dans son pays, ou sa région, dans des crimes ou exactions très graves que les organisations des droits de l’homme condamnent énergiquement. Elles les qualifient de « crimes de guerre », « génocide » ou « crimes contre l’humanité ». Et dire que ces présumés criminels, les Israéliens, la Birmane et l’Ethiopien sont « Nobel de la Paix ! ». Quelle insulte à la mémoire des milliers de victimes parmi les populations palestiniennes, rohingyas et tigréennes!

Un troisème larron
Un autre paradoxe frise le ridicule : les deux belligérants, russes d’un côté et ukrainiens et occidentaux de l’autre, se battent, s’entretuent, et un « troisième larron » récolte tranquillement les fruits de la guerre. La Chine est incontestablement le premier bénéficiaire du conflit bien qu’elle n’y prend pas part.

Comment maximisera-t-elle sa victoire facile ?

Un premier objectif que les autorités de Pékin affichent habilement : détrôner sans tarder les États-Unis et occuper le rang de première puissance mondiale. Il y a de très fortes chances qu’elles y arriveront rapidement.

Comment est-ce que les Chinois assumeront-ils ce statut ? Quelles seront ses incidences sur les équilibres géopolitiques et relations internationales ? Assisterons-nous à une renaissance d’une bipolarisation du monde, ou à la mono-polarisation de celui-ci ? Ou plutôt amorçons-nous un tournant historique caractérisé par l’émergence de puissances et centres de gravités nouveaux qui complexifieront les relations internationales et engendreront une multi polarisation du monde aux contours difficilement définissables ?

Guerre nationale, ou guerre mondiale ?
Côté russe, l’invasion de l’Ukraine est un impératif géostratégique pour assurer la sécurité du pays. La vision du Kremlin est d’abord nationaliste : protéger la Fédération de Russie contre les menaces que fait peser sur elle l’élargissement de l’OTAN et l’Occident, à ses frontières. Par la même occasion, Moscou envoie implicitement un message à tous ses concurrents, adversaires ou ennemis, potentiels ou futurs. A tous, Poutine lance un avertissement très fort en faisant parler son terrible arsenal militaire contre « l’indocile » et « imprudente » Ukraine. Il s’adresse à tous les Etats. Même les « camarades » chinois savent qu’ils sont concernés. Leur statut de future première puissance mondiale fait de leur pays un destinataire incontournable de la mise en garde indirecte de la Russie.

Les Etats-Unis et leurs alliés européens et occidentaux, eux, perçoivent et traitent la crise ukrainienne sous un angle global, qui dépasse les motivations nationalistes de Poutine. Le très large front qu’ils ont constitué, l’ampleur de leurs mesures prises contre la Russie et leurs incidences multiformes, financières, économiques, diplomatiques, militaires, sportives, culturelles… donnent en effet une dimension extranationale au conflit.

Paradoxalement, la guerre est donc perceptible sous un angle double. Elle à la fois nationaliste et mondiale. Préconiser telle ou telle approche dépend du camp où l’on se trouve.

Systèmes financier et économique contre armes létales

Les gigantesques arsenaux militaires et systèmes d’armes russes sont sans commune mesure avec les moyens ukrainiens. Le rapport serait globalement de l’ordre de 1/10 en faveur de la Russie, tout type d’armes confondus ; sauf en ce qui concerne les armes nucléaires où les moyens ukrainiens sont absolument nuls dans ce domaine. Un rapport de force très défavorable pour les Ukrainiens, d’autant plus que leur pays partage de très longues frontières avec la Russie qui, de ce fait, l’entoure de trois côtés : nord, est et sud.

Toutefois, l’Ukraine bénéficie du soutien « généreux » et de l’appui actif du monde occidental dans son ensemble. Une grande alliance de pays riches qui mobilisent leurs systèmes financiers et économiques comme arme de guerre. Le SWIFT[i] constitue la pièce maitresse dans cet arsenal non létal. Ses détenteurs en privent la Russie. Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances avait qualifié une telle sanction « d’arme nucléaire financière ».

En plus, les pays occidentaux imposent à la Russie un embargo multiforme : économique, sportif, culturel… Ils mènent contre elle une guerre économique d’une intensité à même de neutraliser l’adversaire au final, selon leurs calculs.

Sauf que les résultats ne sont pas aussi rapides que ceux des armes létales et ne manqauent pas de repercussions négatives sur ceux qui les appliquent-. Ils sont cependant réels et lourds de conséquences pour la cible.

Pour y répondre, ou pour multiplier leurs effets, on constate de part et d’autre l’emploi d’éléments de langage terrifiant, liés aux armes nucléaires. Cela ajoute une dimension politique inquiétante à la crise mais n’apporte pas forcement une valeur ajoutée matérielle aux systèmes d’arames déployés dans le conflit. Ceux-ci suivront à priori les deux trajectoires déjà évoquées :

·Côté russe : l’intensification de la mise en œuvre d’arsenaux militaires de plus en plus nombreux et performants.

·Côté occidental : le développement et l’élargissement de systèmes de sanctions financiers et économiques à un rythme sans précédent.

Cette extraordinaire mise en confrontation de haute intensité sans précédent, entre armes létales et armes économiques, ouvrirait peut-être de nouvelles perspectives dans les sciences de la guerre. Il en découlera certainement de nouvelles pistes de recherche et de réflexion qu’exploreront polémologues et stratégistes.

Les chantiers sont trop nombreux pour que tout se redresse en même temps.

Samba Thiam
Président du FPC

Une information relayée récemment par les médias fait état du limogeage de trois directeurs généraux qui seraient mouillés dans des affaires louches de trafic du foncier, voire de tripatouillage du plan cadastre général .
On ne peut ,naturellement , que se réjouir d’une telle mesure , si elle devait marquer la fin des hésitations et des atermoiements et traduire ,enfin , une volonté réelle et manifeste de moraliser notre administration, déliquescente à tous les niveaux . Ce serait , toutefois , une erreur de croire qu’une simple sanction administrative suffirait, car le mal est général et profond , le désordre caractérisé et les détournements multiples, par effet de contagion . Du reste, personne ne comprendrait que l’on se contente juste de relever un fonctionnaire qui a détourné des milliards d’ouguiyas ou commis une faute grave ou un acte délictueux ; excuser un vol c’est encourager d’autres vols et revient à inciter ceux qui hésitent encore à en commettre , tout comme ne pas reconnaitre un génocide et le traiter comme tel c’est encourager d’autres crimes , consacrer l’impunité. Je suis de ceux qui pensent que vider ‘’ le dossier de la décennie’’ – illustration parfaite de cette gabégie – convaincrait davantage plus que tout discours anti-corruption ; à défaut de quoi nous serions , forcément, tentés de croire qu’il s’agit, encore une fois , de notre ‘’faire -semblant’’ , habituel … S’y ajoute qu’on ne devrait pas seulement se focaliser sur cette mesure -toute positive qu’elle fut- en faisant abstraction de ce népotisme manifeste de certains ministres et hauts fonctionnaires en charge qui, au su et au vu de tout le monde, par solidarité tribale et ethnique, ne se gênent plus de recruter ou placer dans leur entourage que leur parentèle. Il faut sévir contre cette pratique dangereuse et néfaste pour la bonne marche de l’administration. Voilà pourquoi le choix des hommes importe beaucoup, qui doit se faire avec sérieux et munitie ; ce choix doit porter sur ces jeunes -perles rares- propres , détachés du carcan tribal et ethnique et peu portés sur les biens matériels…Parceque les chantiers sont nombreux, et pour que tout se redresse en même temps , il est besoin d’un vaste mouvement d’ensemble, impulsé d’en haut et porté par une équipe , non soumise forcement a une quelconque chapelle politique …
Rappelons que ‘’rétablir tout citoyen victime d’une quelconque injustice dans son droit ‘’ fut une des promesses phares du Président Ghazouani ; malheureusement beaucoup de citoyens attendent toujours d’être rétablis dans les leurs. De tous les chantiers, en perspective, celui de l’exclusion ,des des injustices ,des discriminations constitue le plus fondamental pour toucher à l’unité même du pays mais qui , hélas ,tarde a être traduit dans les faits. Le Système ,dans son essence ,demeure …

Retablir la confiance de la population Mauritanienne dans sa justice

news rim

Abdelaziz Deme

Une tâche à la portée de tous dès lors que les textes sont strictement respectés par ceux qui sont les premiers à faire appliquer les lois.

Le juge ou l’avocat, c’est un homme et une femme ordinaire à qui est donné un pouvoir extraordinaire ce pouvoir extraordinaire c’est celui de dire le droit, de trancher les litiges, de sceller le sort d’autrui, de rendre la justice.

Si les résolutions des assises nationales de la magistrature étaient réellement appliquées, les citoyens auraient une confiance pleine et entière en sa justice.

comment peut-on ne pas comprendre que les citoyens Mauritaniens comme moi ou d’autres ne puissent plus avoir confiance en la justice de leur pays si des magistrats eux-mêmes n’ont pas confiance en la justice rendue par d’autres membres de leurs corps ?

Il ne s’agit pas de dire ici que ces décisions tenaient ou non la route, il s’agit d’interpeller sur cette tendance à une ivresse médiatique qui semble être entrée sournoisement dans le corps de la magistrature Mauritaniennes avec ce que cela comporte de dangers.

La justice est au service de la communauté et à ce titre, elle est « constamment soumise à l’examen critique du public Les juges sont au service du droit, ils ont prêté serment en ce sens ; ils sont aussi au service de la population – cette population composée d’hommes et de femmes ordinaires comme eux et au nom de qui ils rendent la justice.

Pour que le contrôle de la vie publique fait par le magistrat soit crédible, il faut d’abord que le magistrat lui-même soit crédible, il lui faut respecter scrupuleusement le code de déontologie, il se doit de rendre des décisions de justice impartiales, motivées, assumées et de qualité à travers lesquelles les citoyens constateront non seulement l’intégrité du juge mais aussi sa compétence : gage d’une justice digne de confiance et gage d’un contrôle crédible de la vie publique.

Abdelaziz DEME

Vers une rupture politique et militaire entre Bamako et Paris?

Le bras de fer entre le Mali et la France se durcit. Les escalades verbales qui se multiplient depuis une semaine entre les deux pays augurent un abandon définitif de Paris.

La France est dans tous ses états. Après la demande de révision des accords de défense, le colonel Goita ne veut plus les forces Danoises sur son sol. Une humiliation qui vient en écho aux relations déjà tendues entre Paris et Bamako qui ne cessent de se dégrader au point que les observateurs parlent d’une rupture politique et militaire. Les observateurs n’excluent pas un abandon définitif de la France et ses partenaires européens. Takuba est fragilisé. Paris entend réorienter cette force européenne vers les autres pays du G5 Sahel. Mais dans un contexte de double crise malienne et burkinabè c’est le G5 Sahel qui risque d’être paralysé avec une force conjointe quasi inexistante avec une zone de 3 Frontières réduite seulement au Niger sur fond du Burkina suspendu seule-ment par la CEDEAO dont les sanctions démesurées contre le Mali ne sont pas partagées unani-mement au sein même des chefs d’Etat sahéliens. Le Mali et le Burkina même combat et même soutien de leur peuple aux putschistes et une défiance à la France qui exclut toute idée de rester au Mali avec les mercenaires de Wagner, la véritable source de tensions vives avec la junte ma-lienne au pouvoir. Au-delà de ce bras de fer qui se durcit entre la France et le Mali, c’est un signal fort à la gouvernance des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Yaya Cherif Kane

Mali/CEDAO/Paris : rien ne sera plus comme avant

A l’aide de multiples tractations et complicités internationales la France est en train de réussir sa tactique d’étouffer probablement à mort la junte militaire malienne, junte qui a oser remettre en cause son système néo-néocolonial en Afrique de l’Ouest par l’ouverture d’une nouvelle piste de coopération avec la Russie de Poutine.Ce que la France ne peut et ne pourra plus c’est de stopper une certaine évolution historique qui ne cesse de s’affirmer: une nouvelle forme de lutte d’indépendance des peuples de l‘ex-AOF(Afrique Occidentale Française).
Le peuple malien comme ceux de l’ensemble des zones ouest-africaines francophones, balayés par le même irrésistible éveil, tiennent désormais à prendre leur destin, tout leur destin, en main.
En solitaire, la Mauritanie s’est déjà frayé le chemin, celui que nos voisins, plusieurs décennies après, cherchent aujourd’hui à emprunter. Nous leur souhaitons bonne chance.
Tout indique qu’une ancienne page se ferme ´, celle du diktat impérial français, au moment où une nouvelle s’ouvre, celle de la conquête de plus d’indépendance et de souveraineté pleine et entière des peuples concernés.
« La fleur se flétri et on n’y peut rien » disait un vieux proverbe chinois.

Ahmed Salem Elmoctar- Cheddad

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